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Une reprise économique rapide

En 1914-18, l’économie était exempte à la fin du conflit -> il avait fallu plusieurs années d’intenses efforts pour relancer la machine ‡ la situation de 1940-45 car : 1) l’industrie belge n’a pas été démantelée durant la Guerre (-> on peut remettre les entreprises en service), 2) existence de la doctrine Galopin, 3) la production belge de produits semi-finis correspond bien à la demande étrangère (les voisins de la Belgique ont été fortement touché et dans le processus de reconstruction, les produits semi-finis belges sont forts appréciés) et 4) c’est une période de paix sociale (grâce aux accords passés entre les différents partenaires sociaux).


En 1948, l’économie belge a déjà retrouvé son niveau d’avant-guerre (taux de chômage très bas et bons rendements des firmes) -> on est persuadé que le pays va connaître un développement important.

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Un après-guerre préparé

Durant l’occupation, milieux d’affaire, syndicats et partis politiques se sont concertés afin de préparer la reprise économique du pays, et ce dès le 1er mois après le début du conflit. Plusieurs mesures financières furent ainsi prises par le gouvernement dans le but de stabiliser la monnaie et de freiner l’inflation.

L’opération Gutt (= ministre britannique des finances) consiste à confisquer les bénéfices de guerre. Certains ont en effet fait fortune pendant l’occupation grâce au marché noir et il n’est pas acceptable que les fonds ainsi emmagasinés puissent être utilisés par leurs heureux bénéficiaires. Comment diminuer ces bénéfices ? En imprimant une nouvelle monnaie et en exigeant que chaque individu qui se rend dans une banque pour échanger ses billets ne peut le faire que pour un montant maximum de 2000 francs, reste devant être déclaré -> ceux qui s’étaient investis dans le marché noir n’ont d’autres choix que de déclarer leurs bénéfices = manière radicale de contrôler l’économie.

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Collaboration vs résistance

Comme en 1914-18, les Allemands s’appuient sur différents mouvements belges collaborateurs (ex. : le VNV). La collaboration s’effectue de part et d’autre de la frontière linguistique (‡ fait essentiellement néerlandophone) : il existe aussi des mouvements extrémistes wallons (ex. : le parti rexiste).


Divers mouvements de résistance se développent également, aussi bien en Wallonie qu’en Flandre. Ils visent à contrecarrer le développement de l’administration allemande sur nos territoires.

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Les leçons de la 1ère Guerre Mondiale

Ce qui avait frappé lors 1er conflit mondial, c’est qu’on n’avait pas réussi à faire fonctionner les administrations pendant l’occupation -> on va tirer les leçons de cette guerre pour confier, durant la 2ème Guerre Mondiale, la direction des affaires aux secrétaires généraux (= les plus hauts fonctionnaires de chaque ministère).


Une autre caractéristique de la 1ère Guerre Mondiale est le démantèlement complet de l’industrie belge par les Allemands -> Alexandre Galopin, directeur de la Société Générale de Belgique (= le plus grande holding du pays) décide de continuer la production industrielle à condition que les entreprises ne participent pas à l’effort de guerre = doctrine Galopin.


CCL : les Allemands n’ont pas besoin de réorganiser le pays et comme les entreprises continent à tourner, ils ne doivent pas non plus prévoir des expédients au cas où la population belge serait affamée.

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la libération

A la fin de la Guerre, le gouvernement rentre avec les alliés en vainqueur. Léopold III est emmené par les Allemands en tant que prisonnier. Il laissa cependant entendre ce que serait ses volontés pour monter sur le trône de Belgique : des excuses de la part de son gouvernement, qui s’était désolidarisé publiquement de la monarchie belge. Or, le gouvernement est vainqueur… -> question royale.

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Le gouvernement de Londres

Le gouvernement belge s’était rendu en France avant d’atterrir à Londres. Il n’était alors pas complet : il ne comprenait que 4 ministres, dont Hubert Pierlot, 1er ministre catholique qui assura la direction du gouvernement belge durant toute la guerre, Paul Henry Spaak, encore jeune ministre socialiste, et Gutt, qui s’occupait des finances. Le gouvernement de Londres continua la lutte et permit à la Belgique au lendemain du conflit de se retrouver parmi les vainqueurs.

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Le roi jouera-t-il un rôle politique ?

Prisonnier au château de Laeken, le roi est plutôt enclin à jouer un rôle politique et il voit la possibilité de créer un gouvernement sous l’occupation afin de diminuer le poids des Allemands. Mais constituer un gouvernement sous Hitler est une manière de collaborer avec l’Occupant.

Le roi demande d’abord au gouvernement de signer des blancs-seings, de donner des documents déjà signés qu’il suffirait de remplir avec les noms des nouveaux ministres, mais il refuse. Léopold III demande ensuite à un brillant juriste de l’époque s’il peut lui-même, les ministres n’ayant pas démissionné, nommer des ministres qui signeraient eux-mêmes leur prise de fonction. L’avocat lui répond à tort que non, ce qui permet de sauver en partie la monarchie. Léopold essaiera néanmoins de s’entretenir avec Hitler pour examiner les possibilités de travailler sous l’occupation mais celui-ci lui fait comprendre qu’il ne souhaite pas avoir un gouvernement spécifique en Belgique -> le roi restera finalement un simple prisonnier de guerre.

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28 mai 1940 : la capitulation

La France est elle toujours en guerre. Dans ce climat où il faut exhorter la population et lui permettre de tenir le coup moralement, on laisse lui entrevoir la possibilité de gagner -> la France critique vivement le souverain des belges, estimant qu’il n’a pas fait son devoir -> les Belges qui sont en France subissent de vives critiques et le gouvernement belge n‘a pas d’autre choix que de dire qu’il ne partage pas le point de vue du roi et qu’il tient à continuer la guerre -> divergence de points de vue entre le roi et ses ministres.

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25 mai 1940 : rencontre au château de Wijnendael

Le roi y rencontre ses ministres pour leur dire que la situation est perdue et qu’il faut s’apprêter à capituler car il ne souhaite ne pas prolonger le clavaire de l’armée belge. Lui-même, en tant que chef de l’armée, entend d’ailleurs se rendre aux Allemands -> les ministres tentent de convaincre le roi de quitter la Belgique et de continuer la résistance à l’extérieur du pays. La discussion est très tendue et à son terme, le roi ne change pas d’avis : il décide de rester en Belgique.

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10 mai 1940 : l’invasion allemande

La Belgique avait pourtant reçu des signaux comme quoi elle serait en 1ère ligne si cela se produisait. Malgré cela, elle a voulu conserver sa politique de stricte neutralité, malgré la trouvaille dans un avion espion allemand de plans qui allaient guider l’invasion allemande, elle décida de ne pas s’investir dans l’une ou l’autre alliance  quand elle est attaquée par l’Allemagne, l’armée belge est isolée et n’est pas capable de résister comme en 1914, surtout que la puissance allemande est très considérable (Allemagne = force économique et militaire dont la domination est écrasante) -> la Belgique ne put résister que pendant 18 jours.

Dès le début du conflit se pose la question de la direction de l’armée. Léopold III a en fait pris naturellement le commandement des opérations militaires. Son père avait déjà fait cela durant la 1ère Guerre Mondiale, et comme celui-ci, il s’associe très peu avec ses ministres. Mais très vite, il comprend que la partie est perdue, il se rend compte que la poussée allemande est fulgurante et que le pays ne saura pas résister.

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