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Les disques optiques

Le disque optique numérique résulte du travail mené par de nombreux constructeurs depuis 1970. La terminologie employée varie selon les technologies employées et l’on retrouve ainsi les abréviations de CD (Compact Disk), CDROM (CD Read Only Memory), CDR, (CD Recordable), DVD (Digital Video Disk), DVDROM (DVD Read Only Memory), etc… Le Compact Disc a été inventé par

Sony et Philips en 1981 dans le but de fournir un support audio et vidéo de haute qualité. Les spécifications du Compact Disc ont été étendues en 1984 afin de permettre au CD de stocker des données numériques. En 1990 Kodak met au point le CD-R. Un CD est capable de stocker 650 ou 700 Mo de données et 74 ou 80 min de musique. Le taux de transfert d'un CD-ROM est de 150 ko/s, ce qui correspond au taux de transfert d’un lecteur de CD audio. On peut monter jusqu'à 7200 ko/s (48X) avec un lecteur de CDROM. Principe CD-ROM:

Un CD-ROM est un disque de 12 cm de diamètre composé de plusieurs couches superposées :

une couche principale en polycarbonate, un plastique résistant et laissant passer la

une couche métallique réfléchissante composée de plats et de creux

une couche de vernis protecteur qui vient protéger le métal de l'agression des UV Plusieurs technologies différentes existent en fonction du type de CD :

CD-ROM, CD-R, CD-RW. Le principe de lecture/écriture utilise un rayon infrarouge d'une longueur d'onde de 780 nm.

Lors de la lecture d'un CD, le faisceau laser traverse la couche de polycarbonate puis rencontre ou non un creux. Lors d’un passage devant un creux, la lumière du laser est fortement réfractée, de telle sorte que la quantité de lumière renvoyée par la couche réfléchissante est minime. Alors que pour un passage devant un plat, la lumière est pratiquement entièrement réfléchie.

Lorsque le signal réfléchi change, la valeur binaire est 1. Lorsque la réflexion est constante, la valeur est 0. A noter que contrairement aux disques durs, un CD n'a qu'une seule piste organisée en spirale. Cette piste n’est pas régulière mais oscille autour de sa courbe moyenne.

La fréquence de ces oscillations est de 22,05 kHz. Cette oscillation permet à la tête de lecture de suivre la courbe et de réguler la vitesse de rotation du CD.

Pour l’écriture, il faut utiliser un graveur avec des supports adéquates (CD-R ou CD-RW). Les techniques sont assez similaires qu'il s'agisse d'un CD-R ou d'un CD-RW. Dans le cas d'un CR-R, on ajoute une couche de colorant organique pouvant être brûlé par un laser 10 fois plus puissant que le laser requit pour lire un CD. Cette couche de colorant est photosensible. Lorsqu'elle est soumise à une forte lumière, elle l'absorbe et sa température augmente à plus de 250°, ce qui fait qu'elle brûle localement, et crée des plages brûlées et non brûlées. Les creux et bosses du CD classique sont donc ici remplacés par le passage d'une zone brûlée à une zone non brûlée qui réfléchisse plus ou moins de lumière. Pour les CD-RW, on utilise un alliage métallique qui possède la particularité de pouvoir retrouver son état d’origine en utilisant un laser à 200 degrés (effacement). Les méthodes d’écriture :

Monosession : Cette méthode crée une seule session sur le disque et ne donne pas la possibilité de rajouter des données sur le CD.

Multisession : Cette méthode permet de graver un CD en plusieurs fois, en créant une table des matières (TOC pour table of contents) de 14Mo pour chacune des sessions.

Track At Once : Cette méthode permet de désselectedr le laser entre deux pistes, afin de créer une pause de 2 secondes entre chaque pistes d'un CD audio.

Disc At Once : Contrairement à la méthode précédente, le Disc At Once écrit sur le CD en une seule traite. Les musiques sont donc enchaînées. Les techniques de gravures :

Burn Proof ou Just Link : Le problème des graveurs était l'envoi des données à un rythme suffisant. Lorsque les données n’étaient plus présentes dans le buffer du graveur, il y avait une rupture de flux. Ceci entraînait l’arrêt de la gravure par manque de données et le CDR était inutilisable. Pour corriger ce type d'erreurs, les fabricants utilisent maintenant des techniques qui suspendent la gravure lorsque les données ne sont pas présentes, et la reprend dès que les données sont de nouveau présentes dans le buffer. Cette technique est appelée JUST LINK chez la majorité des fabricants, Burn-Proof chez Plextor.

L'overburning : cette technique permet de dépasser légèrement la capacité du support vierge afin de stocker un peu de données supplémentaires. Pour ce faire, il faut que le logiciel de gravure, ainsi que le graveur, supportent cette technique. Caractéristiques d’un lecteur/graveur :

la vitesse maximum de gravage des CD-R

la vitesse maximum de gravage des CD-RW

la vitesse maximum de lecture des CD

interface (IDE, SCSI, SATA) Principe DVDROM : Le DVD-ROM (Digital Versatile Disc - Read Only

Memory) est apparu en 1997 et est principalement dédié à la vidéo. C’est en fait un CD-ROM dont la capacité est bien plus grande. En effet, la lecture/écriture est effectuée à partir d’un laser rouge (650 et 635 nm) et permet d’obtenir des creux beaucoup plus petits et donc de stocker plus d’informatons. Les deux longueurs d’ondes utilisées permettent de lire/écrire sur des DVD "double couche". Ces disques sont constitués d'une couche transparente et d'une couche réflexive et permettent donc de stocker encore plus d’informations sur un seul CD. Il existe 3 types de DVD réinscriptibles et incompatibles :

DVD-RAM : le disque simple face permet de stocker 2.6 Go. Il n’est pas compatible avec les lecteurs de salon.

DVD-RW de Sony, Philips et HP permet de stocker 4.7Go par face. Il est entièrement compatible avec les platines de salon.

DVD+RW est le nouveau standard concurrent au DVD-RW. Il est entièrement compatible avec les platines de salon. Plusieurs marques ont formé une alliance et développent des graveurs DVD présentant des temps d’accès plus faible et des vitesses de gravure plus importante.

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Le disque dur

Les disques durs sont capables de stocker des quantités impressionnantes d'informations, et surtout de les ordonner et de les retrouver rapidement. Principe : Le disque dur est constitué de plusieurs plateaux empilés, entre lesquels se déplace un bras comptant plusieurs têtes de lecture. Chaque plateau est recouvert d'une surface magnétique sur ses deux faces et tourne à une vitesse comprise entre 4000 et 15000 tr/min. La tête de lecture/écriture est composée par un aimant autour duquel est enroulée une bobine. Pour écrire, on fait passer un courant électrique dans la bobine ce qui crée un champ magnétique. Les lignes de champ magnétique traversent la couche d'oxyde et orientent celuici en créant de petits aimants dont le sens est donné par le sens du courant dans la bobine. Pour lire, on fait passer la tête de lecture/écriture sur le support magnétisé qui crée un courant induit dans la bobine dont le sens indique s'il s'agit d'un 0 ou d'un 1.

Le formatage :

Le formatage de bas niveau permet d'organiser la surface du disque en éléments simples (pistes et secteurs) qui permettront de localiser l'information. Le nombre total de pistes dépend du type de disque. Il est effectué en usine lors de la fabrication du disque. Chaque piste est découpée en secteurs. Toutefois l'unité d'occupation d'un disque n'est pas le secteur, trop petit pour que le système puisse en tenir compte. On utilise alors un groupe d'un certain nombre de secteurs (de 1 à 16) comme unité de base. Ce groupe est appelé Bloc ou Cluster. C'est la taille minimale que peut occuper un fichier sur le disque. Pour accéder à un secteur donné, il faudra donc déplacer l'ensemble des bras et attendre ensuite que ce secteur se positionne sous les têtes. L’accès à un bloc est aléatoire alors que l’accès à un secteur est séquentiel. Une autre unité de lecture/écriture est le cylindre. Un cylindre est constitué par toutes les pistes superposées verticalement qui se présentent simultanément sous les têtes de lecture/écriture. En effet, il est plus simple d'écrire sur les mêmes pistes des plateaux superposés que de déplacer à nouveau l'ensemble des bras.

Le formatage de haut niveau permet de créer un système de fichiers gérable par un système d'exploitation (DOS, Windows, Linux, OS/2, etc ...).

La défragmentation :

A mesure que l'on stocke et supprime des fichiers, la répartition des fichiers sur les différents clusters est modifiée. L'idéal, pour accéder rapidement à un fichier, serait de pouvoir stocker un fichier sur des clusters contigus sur le même cylindre. La défragmentation permet de réorganiser le stockage des fichiers dans les clusters pour optimiser la lecture.

Les caractéristiques :

capacité en Go

vitesse de rotation en tours minutes

temps d'accès exprimé en millisecondes

interface (IDE, SCSI, SATA)

taux de transfert moyen exprimé en Mo par seconde A noter que les disques durs actuels sont équipés de cache mémoire afin de diminuer les temps d’accès.t

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Les périphériques internes de stockage

Ce sont les périphériques de type mémoire de masse. On les appelle ainsi pour leur grande capacité de stockage permanent. Ces périphériques sont dotés d’un contrôleur permettant de les faire dialoguer avec le microprocesseur. Actuellement, les plus répandus sont l’IDE et le SCSI. Le SCSI présente des débits plus importants que l’IDE (160Mo/s contre 133Mo/s) et permet de connecter plus de périphériques sur le même contrôleur (7 contre 4). Néanmoins, cette technologie étant plus onéreuse, on la retrouve surtout sur des serveurs alors que l’IDE est présent dans tous les PC. A l’heure actuelle, ces deux types de contrôleur sont en fin de vie et sont progressivement remplacés par des contrôleur de type Serial ATA. Ce sont des contrôleurs série dérivés de l’interface IDE qui vont permettent d’atteindre des débits de 600 Mo/s.

Les périphériques internes de stockage sont principalement des périphériques utilisant des supports magnétiques (disque dur) ou optiques (CDROM, DVDROM).

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Les entrées/sorties vidéo

La sortie vers le moniteur se fait par l’intermédiaire d’une sortie au format VGA. Maintenant, laplupart des cartes disposent d’une sortie TV au format S-vidéo. Depuis l’explosion des écrans LCD,
elles disposent aussi souvent d’un port DVI en plus du port VGA. Le port DVI est numérique et ne
nécessite pas la traduction des données par le RAMDAC.

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Le RAMDAC

Le Ramdac (Random Access Memory Digital Analog Converter) convertit les signaux délivrés par la carte en signaux analogiques compatibles avec la norme VGA des moniteurs. Plus la fréquence du RAMDAC d'une carte graphique sera élevée, plus le rafraîchissement et la résolution de l'image pourront être élevés. Le confort visuel apparaît à partir d’un rafraîchissement de 72 Hz (fréquence à laquelle sont rafraîchies les lignes à afficher). En principe, la fréquence du RAMDAC est donc de l’ordre de :

Largeur écran x Hauteur écran x fréquence rafraîchissement x 1.32 On rajoute un coefficient de 1.32 à cause du temps perdu par le canon à électron lors de ces déplacements. Exemple :

Pour une résolution de 1600x1200 à une fréquence de 85Hz, il faudra un RAMDAC de 1600x1200x85x1.32= 215 Mhz !!!

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