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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Le mouvement frontiste

Il est constitué d’une partie des soldats flamands qui se trouvaient dans les tranchées. Comme souvent dans les armées, les premières lignes sont constituées des populations les plus pauvres -> lors de la 1ère Guerre Mondiale, les premières lignes étaient composées de 60% de Flamands ! Dans les tranchées, beaucoup de soldats commencent à apprécier modérément le fait d’être dirigés par des officiers francophones -> développement clandestin du mouvement frontiste.

Après la 1ère Guerre Mondiale, certains vont véhiculer la thèse selon laquelle beaucoup de soldats flamands se sont faits tuer car ils étaient en 1ère ligne et car ils ne comprenaient pas les ordres donnés en français. De Frontpartij est le 4ème parti belge. Il découle de ce mouvement.

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Les activistes et la Flamenpolitik

Il s’agit d’un mouvement marginal qui envisage de se tourner vers l’occupant allemand car finalement, ils n’ont pas obtenu ce qu’ils avaient demandé. De plus, les Allemands proposent une Flamenpolitik, une politique favorable aux Flamands. Ils envisagent en effet la flamandisation de l’université de Gand, ce qui provoqua la démission d’un bon nombre de professeur, dont Pirenne. L’occupant va aussi répondre à la volonté des activistes d’une fédéralisation de l’Etat en créant un Conseil de Flandre.

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Les passivistes

Les plus importants en nombre, ils considèrent qu’il faut mettre de côté la question linguistique afin de défendre la patrie menacée.

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La 1ère Guerre Mondiale

Elle constitue le moment le plus important pour le mouvement flamand.

Au début, la plupart des intellectuels et hommes politiques flamands se rendent compte que l’égalité des langues n’est pas respectée, que l’université flamande reste toujours dans l’ombre. Dans les années qui précèdent la Guerre, certains membres envisagent la solution d’une séparation administrative.

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Le mouvement flamand à la fin du XIXème s.

Ce mouvement composé d’intellectuels va se politiser. Le monde politique va en effet prendre en main les revendications linguistiques et les développer. Les premiers députés néerlandophones furent élus en 1863. Lorsqu’ils prêtèrent serment en néerlandais, il y eut une hilarité générale de la part des parlementaires francophones.

En 1846, le 1er recensement (= vaste enquête qui interroge la population sur toute une série de questions) professionnel moderne en Belgique organisé par Quételet montre que la population de langue flamande est majoritaire. Les Flamands prennent alors conscience de leur force, relayée par le parti catholique qui entend ainsi renforcer son pouvoir électoral. En 1893, on instaure le suffrage universel tempéré par le vote plural  possibilité pour la population flamande majoritaire, parfois très pauvre, d’accéder au droit de vote et donc de peser sur la décision politique.

A la fin du XIXème s., le mouvement flamand veut renforcer le poids économique et politique des provinces flamandes. Pour cela, il faut former la future élite à l’université -> revendication essentielle de la fin du XIXème s. = avoir une université où l’on peut former des futurs diplômés en flamand. Mais jusqu’avant la 1ère Guerre Mondiale, le mouvement flamand ne remet pas en cause l’Etat, il demande juste une modification sur le plan linguistique/culturel/économique.

Au même moment, on assiste au développement du mouvement wallon. Il sera cependant beaucoup moins fort, il ne réussira pas à mobiliser les masses. Il s’attaquera principalement à l’hégémonie catholique en Flandre. En effet, à partir de la fin du XIXème s., les catholiques restent au pouvoir car ils raflent tous les sièges dans les provinces flamandes ; et même en 1912, lorsque les libéraux et les socialistes s’associent, ce cartel ne parvient pas à renverser les catholiques. C’est dans ce contexte que Jules Destrée écrivit sa célèbre lettre au Roi : « Sire, il n’y a pas de Belges. Il n’y a que des Wallons et des Flamands. »

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1ère loi linguistique (matières pénales)

La plupart des députés qui vont voter cette loi sont persuadés qu’ils vont de cette manière mettre un terme aux revendications linguistiques. Or, il ne suffisait pas de dire qu’on l’on allait désormais juger les néerlandophones en néerlandais, encore fallait-il avoir des juges en mesure de le parler. Problème : les universités sont francophones -> résistance de la part de la magistrature en Flandre pour appliquer cette loi.

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La naissance du mouvement flamand

Les intellectuels veulent donc développer une langue commune néerlandaise afin d’unifier la langue. Pour ça, ils vont développer une culture et littérature propres. Un des plus brillants auteurs de l’époque est Henri Conscience. Remarque : ces premiers flamingants ne remettent pas en cause l’existence de l’Etat belge, ils demandent juste une reconnaissance de leur langue.

Une série d’associations culturelles vont alors se développer, mais toujours avec cette division entre catholiques et libéraux. Ces organismes n’ont quasi aucune influence sur la vie politique, ils sont menés par des personnes très patriotes. Leurs principaux ennemis sont ceux qui dans les premières décennies de l’indépendance se montrent favorables à un rattachement de la Belgique à la France.

C’est à partir de ces revendications des intellectuels que l’on verra dans un 2ème temps se mettre en place des lois linguistiques permettant de promouvoir et d’étendre la langue flamande.

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