Courbe de Phillips
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corrélation entre le taux de croissance de salaire nominal et la variation du chômage. Relation négative. (slides 58-59-60)
Pour arriver à des taux de chômage faibles, il faut consentir à des taux d'inflation relativement élevé, plus on fait d'efforts pour réduire le chômage, plus l'inflation risque d'augmenter.
Il existe un certain lien entre l'inflation et les croissance des salaires, il y a toujours un écart de 3 (inflation de 3% = augmentation des salaires de 6%, c'est dû à la productivité = si on peut produire 3% en plus par heure de travail, on peut augmenter le salaire de 3%, l'effet est nul donc pas d'effet sur l'inflation car les coûts n'augmentent pas).
Quand le chômage est élevé, il y a une pression à la baisse sur les salaires.
Difficile de savoir quel est le niveau d'inflation supportable pour réduire le chômage, l'astuce est dans l'arbitrage.
SI, plus on diminue le chômage, plus l'inflation augmente = stagflation (la courbe se déplace).
Quand l'offre de travail est excédentaire (chômage) par rapport à la demande de force de travail émanant des entreprises, le prix de la force de travail (salaire) aura tendance à se situer à un niveau base.
Plus on se rapproche du plein emploi, plus les salaires montent et plus l'offre devient inélastique.
A court terme, on prend les mesures, le chômage diminue, l'inflation augmente, es salaires aussi puis le coût des salaires s'accroît, licenciement, chômage augmente – retour au point initial.