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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Nettoyage ethnique et propriété privée

Elle est très importante dans les modèles libéraux. La propriété privée bien établie, le cadastre bien établi, empêchant le nettoyage ethnique car on peut prouver que telle terre appartient à telle personne depuis des générations. Si les archives sont peu nombreuses, la question de l’expulsion mais aussi du droit de retour est difficile.e.

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Déplacement des populations et modernisation

Projet de l’Etat Nation : produire des citoyens modernes, supprimer le localisme. (Si on déplace des populations, on détruit des sociétés traditionnelles et ces déplacés doivent s’insérer dans une autre -> modernisation). GMII : beaucoup d’agriculteurs français, belges sont envoyés dans la Ruhr. Cette expérience nouvelle va changer leur comportement, ils ne voudront plus retourner dans leur petit village -> naissance d’une inquiétude d’urbanisation incontrôlée à la suite de cette modernisation de la pensée.

- Prusse orientale : Région orientale de la Pologne avec beaucoup d’Allemand puis Polonais. Territoire où table rase a été faite, où on part sur de nouvelles bases. Fin des petites communautés, de l’exploitation agricole de petite taille privée, de l’emprise catholique. C’est ce qui fait que la Prusse Orientale est moderne et que le reste de la Pologne non. - Ruhr : Région la plus moderne de la Pologne. Elle ressemble plus à l’Allemagne qu’à la Pologne. Beaucoup de sédentarisation , population sécularisée, augmentation du taux de divorce, monté des scores des libéraux de gauche. C’est là que veulent aller tous les Allemands expulsés à travers l’Europe.

- Cosaques ? Nomades d’Europe de l’Est s’engagent dans l’armée pour sortir de la misère

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Solution finale et question des minorités

La guerre 39-45 permet d’enclencher le début de la solution finale pour les minorités présentes. A l’époque, un tiers des Polonais était d’une autre nationalité. Même chose pour la Tchécoslovaquie et d’autres nationalités mais dans une moindre mesure. En 1948 : les 30% de minorité nationale polonaise se sont transformées en 3%.

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Nations diasporiques

- Les juifs : confessions ou nationalité ?

- Dans l'entre-deux-guerres, on reconnait que les juifs sont une minorité, ils sont donc protégés par le traité des minorités.

- Otto Bauer et une nationalité déterritorialiser ; Les socialistes auraient à apporter aux minorités nationales car celles-ci ne supportent pas l’oppression et donc comme les socialistes seraient favorable à la Révolution… Lénine va reprendre cet argument, il va rallier à lui toutes les minorités en créant un ensemble de Républiques au sein d’une Union Soviétique. Il propose même une nationalité déterritorialisée - Le bund : parti qui fait en sorte que les droits juifs soient respectés.

- Une solution territoriale pour le « problème juif » - pogroms : génocide juif en Russie. Il y a un constat de pogroms, preuve de la faillite du système de Versailles.

- Les Sionistes, qui veulent retourner en Terre Sainte : vue comme une extravagance - Il faut créer un accord avec les anti-sémites et créer un territoire juif pour en être débarrassé.

- Biro-Bidjan : on pourrait mettre les juifs là-bas, au fin fond de la Sibérie ! Certains juifs y croient et s'y installent.

- On pense aussi à Madagascar où on pourrait les mettre. Ce n'est que lorsque que la guerre aura lieu que les gens se disent que ce n'est pas possible d'aller mettre les juifs aussi loin, transports trop compliqué. On pourrait plus simplement les tuer ! 4. Quelques petites expériences pilotes : prologue et épigones de Lausanne. - Le Traité d'Adrianople, novembre 1913 : Entre Bulgarie et l’Empire Ottoman : il « facilite l’échange volontaire des populations musulmanes et bulgares et de leurs propriétés ». Une zone frontalière de 15 km, 93 000 personnes, formaliser un fait accompli. (Un paysan turc est envoyé en Bulgarie et vice-versa, ils reçoivent des compensations financières pour qu’ils acceptent)=> 93000 personnes déplacées. Le traité sert plutôt à régulariser toutes les violences survenues pendant la guerre des Balkans.

- L’accord Greco-turc de 1914 : rapatriement de 150 000 orthodoxes des côtés égéennes et 50 000 d’Anatolie ; il est bloqué par le début de la guerre.

- Neuilly-sur-Seine 27/11/1920, Grèce – Bulgarie : commissions mixtes, volontariat, but = dédommagement (on estime la valeur des terres récupérées par la Grèce et on rembourse) : avec l’inflation, le dédommagement ne vaut plus grand-chose… (30000 grecs et 123000 Bulgares)

- Politiques nazies, 38-41 : Hitler promeut une politique démographique respectable ; accord avec Mussolini pour les quelques allemands qui habitent dans les vallées italiennes même si ceux-ci sont réticents (principalement des paysans attaché à leurs terres) (1938). Il rapatrie le plus d’Allemands possibles des pays extérieurs (Volksdeutsche). 1939 : invasion de la Pologne : « non non on revoit juste quelque chose qui était mal tracé, c’est légitime ». On négocie alors d’Etat à Etat pour certains territoires. On encourage l’émigration, on fait tout pour rendre la vie impossible aux juifs dans le Reich (années 30 = années de crise, personne n’en veut)

USA ferment leurs portes et en Europe, fermeture des frontières (juifs accusés de tous les maux). « Où va-t-on les mettre alors ? » – Pourquoi pas faire de la place en Palestine ? Ou les mettre en Patagonie ? Tiens, et pourquoi pas Madagascar ?!

En 1939 vient l’idée d’une zone peu peuplée en Pologne, où on pourrait créer une colonie juive (ghettos). Les responsables locaux se plaignent de ne pas savoir quoi en faire ; il faut les nourrir, ils s’entassent,… On commence à penser qu’on pourrait tout résoudre dans les ghettos (où les épidémies et les famines se font sentir) en aidant un peu à mourir. On se donne alors un an avant de tout massacrer → Plans de meurtres de masse et de génocide.

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Das Auslandsdeutschtum – les allemands à l'étranger

Les minorités allemandes sont éparpillés un peu partout. - Hitler va faire le boulot que Bismarck n'a pas fait - Colonies : Les allemands arrivent tard dans la course coloniales. C’est le comble de la traitrise pour les purs nationalistes que de se jeter dans l’aventure coloniale. On ne comprend pas comment on peut créer de nouveaux Etats allemands et délaisser des minorités dans d’autres Etats. Les nationalistes veulent l’unification allemande, pas le colonialisme. Il faut aller secourir les frères de sang.

- Ces minorités allemandes subissent des violences, des brutalisassions à l’étranger. - La propagande « Volksdeutshe » (Heim in Reich) : Ils utilisent les minorités allemandes dans les pays voisins en les appelant à faire des journaux, à se créer leur droits (ils sont aidés par l'Allemagne), tout ceux qui ont des origines peuvent avoir la nationalité.

- La Société des Nations critiqué en avril 33, abandonné en octobre.

- L'Anchluss en 1938 : On a jamais réussi à réunifier l'Allemagne et l'Autriche, ce que fait Hitler au grand plaisir de l'Autriche.

- Question des Sudètes : beaucoup d'allemands en Tchécoslovaquie (3millions). Traité de Munich : moment de lâcheté. Ok c'est vrai, il y a 3millions d'allemands, reprend les. Ils pensent que ça va calmer le dictateur, alors que ça l'excite, il voit qu'il peut avoir tout ce qu'il veut. Ils ont des populations très pacifistes, marquée par la première guerre. Ils veulent donc tout faire pour éviter la guerre ; concéder ce qu'Hitler veut pour le calmer. Faux !

- Mourir pour Danzig, Poméranie et Galicie septembre 1939 : Accord avec Staline qui veut récupérer des territoires perdus de Pologne. Il s'allie donc avec Hitler et ils se partagent la Pologne. On a donné l'Autriche à Hitler, on a donné les tchécoslovaques. A Danzig, il y a 99% d'allemands, qui votent massivement pour le nazisme. Il faut lui donner aussi, surtout pas l'énerver !

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Irredenta

Idée qu’il y a encore des frères de sang qui ne sont pas dans notre Etat, il faut les libérer de ces Etats qui ne les respectent pas. Nation et Etat ne coïncident pas. Sujet d’alimentation pour la politique d’entre-deux-guerres.

  • Irredanta et guerre civile : Fiume ; Anciens combattants italiens n’acceptent pas les traités à la sortie de la 1er guerre mondiale. Ils veulent aller prendre eux-mêmes ce qu’on ne leur a pas donné. Ils occupent Fiume alors qu’attribuée à la Yougoslavie. Même chose pour Corfou.
  • Irredenta et nationalisme extrême : La Hongrie s’est sentie très humiliée par le traité de Trianon. Par la suite, elle est devenue extrêmement nationaliste. Les communistes proclament une révolution avec Bela Kum qui prend vite fin par une guerre avec la Roumanie. Le nationaliste Horthy reprend le pouvoir. En Grèce, il y a de nombreux crises politiques et de coups d’états.
  • Irredenta et propagande : - Phénomène des grands frères
  • Allemagne aide les minorités allemandes ne se trouvant pas dans le pays
  • Hongrie fait de même pour ses minorités à l’extérieure.
  • Cette aide peut prendre différentes formes :
  • Elle peut être financière dans le domaine de la presse par exemple. Cela aide à promouvoir la nation.
  • On donne la nationalité, des droits de retour, ….
  • Cela contribue à rendre suspect cette minorité nationale dans les pays qui les hébergent. Cela compromet la situation des minorités nationales. Les patries de résidence ne les verront plus comme des minorités loyales. Peur du mythe de la cinquième colonne (espionnage).
  • Irredenta et dénonciation de la Société des Nations : les grands Etats ne veulent pas de son aide.- Phénomène des grands frères
  • Allemagne aide les minorités allemandes ne se trouvant pas dans le pays
  • Hongrie fait de même pour ses minorités à l’extérieure.
  • Cette aide peut prendre différentes formes :
  • Elle peut être financière dans le domaine de la presse par exemple. Cela aide à promouvoir la nation.
  • On donne la nationalité, des droits de retour, ….
  • Cela contribue à rendre suspect cette minorité nationale dans les pays qui les hébergent. Cela compromet la situation des minorités nationales. Les patries de résidence ne les verront plus comme des minorités loyales. Peur du mythe de la cinquième colonne (espionnage).
  • Irredenta et dénonciation de la Société des Nations : les grands Etats ne veulent pas de son aide.
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Fantasmes cartographiques

  • Chaque pays à ses fantasmes cartographiques ; ce qu’ils considèrent être leur vrai territoire. - Les Grecs veulent un bien plus grand que celle qu’ils ont obtenus en 1830. Leur idée maximaliste ne sera jamais atteint. Cependant il y aura un agrandissement du territoire. C’est un devoir de solidarité nationale que d’aller libérer les Grecs d’Anatolie et d’autres régions.
    Le projet de la Grande Bulgarie. Eux aussi ont leur rêve. Le problème étant que le projet grec et le projet bulgare se rencontrent au niveau territorial.

  • Italie : la rédemption nationale n’a pas eu lieu dans certaines régions par les Italiens comme la Dalmatie.

  • Hongrie ; Elle sera totalement mutilée par le Traité de Trianon en 1921.
    Grande Allemagne composée de la Pologne, du Danemark et de l’Autriche. Gross Deutschland : l’unification allemande est la principale préoccupation d’Hitler. Il considère qu’il y a le Reichsdeutsch (Allemand qui habite le Reich allemand) et le Volksdeutsch (Allemand vivant hors du territoire allemand). Il estime que les colonisateurs sont des traîtres, plutôt que d’investir en Afrique, il fallait intervenir en Allemagne. Sa priorité va aux peuples de l’extérieur (mais allemands), qu’il faut protéger : « Moi, Adolf Hitler, je vais enfin réunifier tous les Allemands dans un Etat. » Il incite les minorités allemandes à s’organiser politiquement (petits partis nazis).

  • En avril 33, Hitler dénigre la SDN dans un discours (perte d’influence importante). Il lui demande de s’occuper du cas des minorités allemandes mais elle ne fait rien => il se retire de la SDN en octobre 33. Il gagne une énorme popularité petit à petit, au fil de la réalisation de son programme.

    3 étapes :

    • Anschluss (l’Annexion) de l’Autriche en 1938 (Hitler viole Versailles mais les Autrichiens sont d’accord et on lâche l’affaire).
    • Munich 1938 : Hitler veut rattacher les Sudètes (Tchécoslovaquie en conflit), Lebrun et Chamberlain ont bien trop peur d’un conflit et n’insistent pas.
    • Poméranie & Galicie 1939 : Hitler et Staline font un accord (estiment qu’il n’est pas nécessaire de « mourir pour Danzig », poche allemande en Pologne) pacte de nonagression
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Partisans et adversaires

  • Les partis du statut quo :

    Les alliés

    Les Etats agrandit qui sont bien content de ces traités (ce sont eux qui les ont fait) et qui ne veulent pas trop que la Société des Nations s'en mêlent, ils sont « antiinterventionnistes

    Les « révisionnistes » : l'Allemagne, La Hongrie, L'Italie (depuis 1930) : Les allemands ont perdus la guerre à l'ouest, mais à l'est en réalité, ils ne l'ont jamais perdu. Il y a la révolution bolchévique et Lénine décide d'instaurer la paix. Il se retire donc de la guerre, laissant un énorme territoire occupé par les allemands. Pendant ce temps, à Paris on décide des traités et on redéfinit les frontières avec la grande Pologne etc.. Mais les allemands sur le terrain n'accepte pas ça ! Ils continuent des guerres civiles jusqu'en 1923.

    Les « diasporiques » : Les tsiganes ; même si non considérés comme une minorité nationale en Roumanie. Les Juifs ; ils veulent un état qui les défende, qui soit plus sûr qu’un traité de minorité.

    Les abstentionnistes : USA laisse faire l'Europe, ce n'est plus de leur ressort.
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La Société des Nations,

garant des minorités : cette fois-ci il faut être dur, il faut résoudre le problème des minorités. Il y a moyen de faire ça de manière humaine : proposer aux minorités de s'installer ailleurs. On fait une proposition à tous les européens : rejoignez avec notre aide un pays où vous appartiendrez à une majorité. Si vous ne voulez pas, vous pouvez faire une croix sur tous vos droits en tant que minorité. On établit a la suite de ça la protection des minorités. On crée le Traité des minorités. Après la guerre, on rétablit les frontières ; exemple de la Pologne : grand pays, remplit de minorités. Condition pour le nouveau pays : respecter ces minorités. Si elles ne sont pas respecter, on peut faire une pétition que l'on envoie à la Société des Nations. Mais en réalité, à part dire au pays « dis donc fais un petit effort c'est pas très très cool tout ça », cette Société des Nations ne peut pas faire grand chose. Ce Traité des minorités par contre ne fonctionne que dans les pays comme la Pologne, Tchécoslovaquie, etc... En France, où ils ont récupéré l'Alsace par ex, on a vite fait de franciser tout ça ! En Grande-Bretagne pareil. On trouve que c'est une bonne idée pour les pays de l'est mais pas par chez nous.

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