Établissement de la carte fonctionnelle
- Publié dans Biologie
« gene mapping » Détermination précise du locus qu’occupe un gène particulier. Plusieurs méthodes :
« gene mapping » Détermination précise du locus qu’occupe un gène particulier. Plusieurs méthodes :
2 caractères prévus théoriquement, 4 observés : Crossing-over rétablissant les recombinaisons. Les moins grandes proportions sont en général celles issues de crossingover.
Propriété intéressante pour la cartographie (% donne une idée de la distance séparant les gènes sur le chromosome).
Linkage (exemple dans le syllabus)
Fait que deux allèles de deux gènes différents ont tendance à être transmis ensemble d’un individu à sa descendance.
Nous avons donc 2 et non pas 4 possibilités dans les gamètes.
A permis de constater la disposition linéaire des gènes sur les chromosomes (en observant les séparations entre caractères liés, on peut localiser les dits caractères).
(exemple dans le syllabus) 1) La fréquence d’un génotype comportant n paires d’allèles indépendants est le produit de la fréquence de chaque paire d’allèles
2) La fréquence d’un phénotype comportant n caractères indépendants est la somme des fréquences des génotypes correspondant à ce phénotype
« Si l’on croise des individus différant non plus par un, mais par plusieurs caractères, ces caractères sont hérités indépendamment les uns des autres et se trouvent associés chez les descendants selon les seules lois du hasard. ».
Non-universelle, ne joue que pour des caractères portés par des paires de chromosomes différentes
Ex : Petits pois. Observation du caractère Couleur (JAUNE/vert) et Forme (LISSE/ridé).
Parents hétérozygotes pour chacun de ces caractères. Résulte un échiquier de Punnett de 16 cases avec : 9/16 de JAUNE/ROND, 3/16 de vert/ROND, 3/16 de JAUNE/lisse et 1/16 de vert/lisse (Dihybridisme).
Chaque caractère est indépendant des autres.
Échiquier de Punnett. Permet de prédire la répartition génotypique chez les enfants et les phénotypes possibles.
Cas particulier de dérive génique : Suite à une catastrophe (tsunami, séisme, …), seulement
quelques survivants d’une population subsistent.
Lorsqu’un petit nombre d’individus émigrent, il y a de fortes chances pour qu’ils ne possèdent pas tous les allèles de la population mère. Si ces individus deviennent les fondateurs d’une nouvelle population, le pool génique de la population fille sera différent de celui de la population mère. Moins les fondateurs sont nombreux, moins l’échantillon de gènes est représentatif de la population mère. Cas extrême : Dème engendré par un seul procréateur (île dont les cocotiers proviennent d’une seule noix de coco échouée). Si la fondatrice était homozygote pour certains allèles, tous les descendants le seront également : Allèles fixés.
-> Application : Retrouver la Population Mère de l’espèce humaine en étudiant la répartition des allèles à travers le monde. De nombreux indices semblent sousentendre que l’Afrique est le berceau de l’Humanité.
Définition rigoureuse : Changement de fréquence relative du pool génique d’une population dû à des évènements survenant au hasard. Ex : Une population continent 3 AA, 3 aa et 4 Aa. La fréquence des allèles est donc bien de 0,5 chaque. Pourtant, même si le modèle d’Hardy-Weinberg prévoit que cette fréquence restera inchangée, ce n’est très souvent pas le cas : Notion d’échantillonnage aléatoire. Tous les gamètes produits ne sont pas utilisés. La population descendante pourra donc différer de la précédente au niveau génotypique, sans qu’intervienne une différence d’aptitude entre génotypes. Au contraire, quand la population est très grande, l’élimination de certains allèles par l’effet du hasard est lente et masquée par d’autres facteurs (mutations, sélection, migration, …). La vitesse à laquelle la dérive génique modifie les fréquences alléliques dépend donc de l’effectif de la population.
-> Conséquences : Appauvrissement du patrimoine génétique d’une population, modifications aléatoires sur le modèle d’Hardy-Weinberg
Dans le modèle d’Hardy-Weinberg, nous passons d’une génération à l’autre par un calcul de probabilité. Or ce calcul ne transcrit pas la réalité : Plus une population est petite (on considère une population petite lorsqu’elle ne contient que quelques dizaines de reproducteurs), plus il est possible que les fréquences observées fluctuent, diffèrent du modèle pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un allèle : Dérive génique. Elle joue un rôle dans l’évolution de toutes les espèces se trouvant régulièrement réduites à quelques représentants, comme certains isolats humains : Explique pourquoi certaines petites tribus issues d’une origine commune finissent par diverger génétiquement.