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Choix d’un test diagnostiqu e

Il existe plusieurs tests diagnostiques pour la plupart des maladies, mais le choix d’un test dépend de la maladie et du test en lui-même. Tout d’abord, on fait un dépistage que si la personne est malade, que cette maladie est grave et qu’il y ait un traitement pour en guérir. Le test, lui, doit avoir un but, soit il dépiste (exclure = rule-out) soit il confirme (inclure = rulein) la présence de la maladie. Il doit être de qualité (Sn, Sp, RV+ et RV-). Le médecin doit prendre en compte le coût au niveau financier et psychologique, car le patient peut ressentir de la peur, du stress de découvrir qu’il est atteint d’un cancer ou autre. Il doit aussi faire attention aux erreurs. Enfin, le test doit être acceptable sur le plan médical et économique.

Une question revient souvent chez les médecins : est-ce qu’il faut privilégier la sensibilité ou la spécificité ? Ce choix dépend du jugement clinique. Pour le dépistage du Virus HIV et les banques de sang, un FN est plus grave qu’un FP, car jeter une poche saine est moins grave que d’envoyer un malade contaminer d’autres personnes. Il faut que le praticien soit presque sûr que quand le test est –, il n’y a aucune présence de M. Cependant, dans une maladie sans traitement et incurable comme la sclérose en plaque, il est préférable à faux de ne rien dire au patient afin qu’il ne se prépare pas à refaire toute sa vie, qui le chamboulera psychiquement, alors qu’au final, il est sain. Dans ce genre de situation, il faut que le praticien soit presque sûr que quand le test dit +, le patient est bien M+.

On soumet des personnes à des tests en parallèle (le sujet est soumis à plusieurs tests en même temps) afin d’être sûr que la personne, si elle est vraiment malade, ne contaminera pas d’autres personnes. Il suffit que l’un des tests en parallèle soit + pour que la personne soit considérée comme étant malade. Il faut que la Sn augmente et que la Sp diminue. Dans le cas contraire, on soumet un patient à des tests en série afin d’être sûr que la patient est bel bien malade. Lorsque le sujet est + un l’un des tests, on le soumet à un autre test. Le patient est considéré comme étant malade s’il est + aux 2 tests. Il faut que la Sp augmente et que la Sn diminue.

Pour faire un dépistage, il faut qu’on ait tous ces critères. Tout d’abord, il faut que la maladie ne soit pas rare et qu’elle est une latence, ce qui signifie qu’on soit en possession de beaucoup de temps avant que la maladie ne devienne grave. Il faut que le test soit efficace pour un dépistage à un stade précoce. Mais aussi que le traitement soit efficace et acceptable pour soigner la maladie détectée à ce stade précoce. Il faut aussi placer la priorité en termes de coût-efficacité par rapport à d’autres interventions de santé en termes de conditions favorable sur le plan politique et logistique pour réaliser les mesures de dépistage de traitement de cette maladie à large échelle.

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