D’une approche réductionniste à une approche globale de la santé
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Être en bonne santé c’est
· Ne pas être mort
Au 19e siècle, tous ceux qui ne mourraient pas du choléra étaient considérés comme étant en bonne santé. Aujourd’hui, tous ceux qui n’ont pas de maladies cardiovasculaires sont considérés comme étant en bonne santé.
! Standardisation possible et nécessaire en cas de SCA (syndrome coronaire aigu) mais prise en compte d’un double risque => hémorragie et ischémie (le muscle se nécrose).
· Ne pas être malade
La maladie est un processus biologique anormal explicable et classifiable en fonction de ses causes et mécanismes (ex : grippe, gastro-entérite, diabète de type II).
· Ne pas souffrir
Un problème de santé est une souffrance actuelle ou potentielle (être malade sans le savoir
-> apparition d’aucuns symptômes ; mais à terme, il peut avoir des conséquences très importantes) qui résulte d’un processus perturbant l’état de santé et provoquant un état de mal-être individuel ou collectif.
Va au-delà du biologique, introduit le concept de souffrance et la dimension collective.
Un problème de santé peut être du a un ensemble de symptômes, un syndrome, un ensemble de facteurs de risque, des conditions de vie, une dysfonction, une invalidité, un handicap, une maladie avec ou sans diagnostic, un mal-être, etc.