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Organisation des soins de santé

Le système de santé (OMS) inclus des personnes et toutes les activités et interventions dont le but essentiel est de promouvoir, restaurer ou entretenir la santé. Le système de soins de santé contient des structures de santé de premier échelon, des soins ambulatoires, des programmes de santé pour des groupes de personnes comme l’ONE, des hôpitaux et des soins institutionnalisés.

Ils existent des critères des activités au sein d’un système de soins de santé. Il faut se demander si les activités sont-elles efficaces et efficientes. Si oui, à quel prix ? On doit pouvoir faire une différence entre optimisation et maximisation dans une intervention de la santé. Une optimisation est faite par une personne qui a une vision beaucoup plus globale, qui réparti les ressource entre différents objectifs. Une maximisation est la focalisation sur un seul objectif bien précis qui se concentre sur un seul groupe de personne.

Il existe deux types de relation entre les coûts et les bénéfices qui sont très importants à comprendre pour les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé. Le premier type est le coût d’opportunité ; utiliser l’argent pour la meilleure opportunité, car ce qu’on investit dans une chose ne pourra plus être investie dans une autre chose. Quelqu’un qui a une vue d’optimisation fera toujours attention à ce coût d’opportunité. Le second type est le rendement marginal décroissant ; si on est à un niveau où rien ne va et qu’on veut améliorer les choses, l’amélioration ne coutera pas très cher. Par contre, si on est proche du parfait et qu’on veut améliorer les choses, ça nous coutera beaucoup plus cher. Au plus on se rapproche de la perfection, au plus le coût est énorme.

Le système de santé en Belgique dépend des trois régions : la Flandre, Bruxelles et la Wallonie. Chacun de ses niveaux joue un rôle dans le financement et l’ordre des soins de santé. Au niveau fédéral, on a le SPF (Service Public Fédéral) qui a la responsabilité de s’occuper de la santé et on a l’INAMI (Institut National d’Assurance Maladies et Invalidités). On a des prestataires de soins qui offrent des soins de santé. Ce qui est important en Belgique est que le premier niveau de soins et hôpitaux est quasi exclusivement privés, ils sont payés indirectement. On a des mutuelles prestataires qui sont aussi propriétaires des soins de santé au travers des hôpitaux et de coordination de soins à domicile (CCSSD). Les structures de soins de longue durée (dont le MRS). On doit respecter la liberté professionnelle et du patient qui est une valeur essentielle du système, le patient est libre de voir qui il veut, allez où il le veut. Le patient a le droit de voir un neurologue, un ORL ou autre à la place d’un généraliste. Les communes organisent quelques (mais pas tous) services d’appui au maintien à domicile (CPAS). Malgré que le patient et le médecin veuillent être libres, il faut quand même qu’il y a des personnes qui imposent certaines limites. La régulation est faite par le SPF (ministères et fédéraux) de la santé et sécurité, les régions (coordination des soins et construction des hôpitaux) et les communautés (prévention et promotion de la santé).

Il y a différentes manières de financer les prestataires de soins. Soit l’INAMI, qui reçoit de l’argent des impôts et des contributions de l’employeur, transfert l’argent aux mutuelles. Le patient paie aussi la mutuelle. Ces mutuelles financent les prestataires de soins en fonction de l’acte qui est fait, des types de maladies ou par le nombre de personnes inscrites dans maisons médicales. Il y a d’autres sources de financement des prestataires de soin qui

viennent parfois des SPF mais aussi des régions. Il n’y a pas de décisions dictatoriales au niveau de la santé, toute décision est négociable. Il y a une concertation entre les différents niveaux de décision et les différents acteurs de la société. Il y a un juste équilibre entre la liberté professionnelle et la régulation de l’état. L’avantage en Belgique est que tout le monde à accès aux soins de santé. Même si ça commence à devenir de plus en plus difficile pour certains d’en avoir accès sans problèmes (ex : dentisterie).

Il y a huit enjeux dans le système Belge. Le premier est que les personnes âgées ont plus besoin des soins de santé que les autres. Ensuite, il y a une augmentation de pathologies chroniques qui devient de plus en plus fréquentes comme le diabète, l’hypertension. Puis, il y a une désinstitutionalisation de la santé mentale, on se met à garder les malades mentaux chez soi. Ces trois cas apportent le virage ambulatoire pour les cas « complexes », comme il y a moins de places dans les hôpitaux, on se met à s’occuper des patients à domicile. Il y a des inégalités sociales en santé, tout le monde n’a pas le même accès aux soins de santé, plus on est pauvre, plus on est en mauvaise santé. Le médecin ne doit pas s’intéresser uniquement sur la maladie mais aussi sur ce qui a un effet sur la santé des gens, il faut qu’il y ait une articulation entre la biomédecine et la promotion de la santé. On se met à ressentir la pénurie des médecins généralistes et des infirmières, ce qui apporte de nouvelles fonctions, de nouvelles professions en appui.

Les grandes questions et les débats actuels se portent sur « comment assurer la coordination des soins ? », « quel futur pour la médecine générale de demain ? » est ce qu’il faut créer des médecins en solo, une équipe pluridisciplinaire de soins, des réseaux de soins. Et on se pose des questions au niveau du virage ambulatoire. Comment transférer des soins de l’hôpital vers le domicile et comment organiser les choses à domicile. On se pose des questions sur le partage de l’information clinique entre les prestataires de soins et l’informatisation des informations du patient. On a plusieurs types de dossier, on a le dossier médical global (DMG) qui est rédigé par le généraliste. On a le résumé clinique électronique (Sumehr) qui est rédigé par l’hôpital qui renvoi l’information au généraliste. Et on a le dossier multidisciplinaire (Le RAI) qui est fait par plusieurs médecins. On transfert l’information entre prestataires via le réseau santé Wallon et le E-health (réseau fédaral).

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