Test diagnostique
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Un médecin ne sait pas. Pour diminuer l’incertitude, on met en place des tests diagnostiques afin de savoir si la maladie est présente ou pas. Ces tests diagnostiques ont des techniques qui vise à utiliser des observations d’un signe clinique (IPPA : Inspection Palpation Percussion Auscultation) et des mesures para-clinique. Le résultat du test est soit une variable qualitative binaire (positif => présent, anormal /négatif => absent, normal) soit une valeur numérique si c’est une variable quantitative. Le résultat d’un test diagnostique n’est utile que lorsqu’il diminue le niveau d’incertitude du clinicien.
Le test diagnostique a 2 caractéristiques principales qui sont la sensibilité, qui a la capacité de détecter correctement les cas atteints par la maladie (M+), et la spécificité, qui a la capacité à détecter les personnes qui ne sont pas atteintes par la maladie (M-). ! Avec ce test, on peut être face à 2 types d’erreurs : l’erreur par excès, on envoie en salle d’opération la personne malade mais elle n’a rien de grave. Et l’erreur par défaut, on pense qu’il n’y a rien de grave et on renvoie la personne malade chez elle. Cependant, 2 jours plus tard, l’appendice explose et crée plusieurs problèmes dans le corps de la personne.
Le médecin ne voit que l’horizontale du tableau, il ne voit pas la réalité verticale. Un test diagnostique est toujours comparé à une méthode de référence (= gold standard : personnes d’accord afin de passer de lourds tests). La validité intrinsèque du test dépend de sa capacité à fournir de vraies réponses cliniques : un résultat positif pour les malades et un résultat négatif pour les non-malades. Elle est estimée par 2 paramètres : sensibilité et spécificité.