-la redécouverte de l’Antiquité et la renaissance d’une société urbaine : mode de pensée et de
comportement plus proche de l’Antiquité. Voient la renaissance des villes. -l’apparition d’un capitalisme commercial puis industriel
-pour les pays francophones et latins, c’est la Révolution française de 1789 qui est retenue. -en Belgique, on pense à 1830.
-pour les anglo-saxons et germaniques, on ne connait pas de révolution en 1789. La révolution américaine a commencé en 1776.
On parle donc de Early modern (ou Frühmodern), et de Modern pour la période contemporaine qui commence selon eux en 1914.
Le progrès lors de la période des temps modernes n’est pas continu. Il adopte des mouvements de recul et des résistances.
La Renaissance et le 18e siècle sont des périodes de progrès, le 17e est marqué par le recul, comme l’illustrent les guerres de religion, retour des fanatismes.
-1453, la chute de Constantinople et la fin de l’empire Romain d’Occident
-1492, la découverte de l’Amérique par C. Colomb. Date qui marque également la fin de la
Reconquista espagnole, fin des états musulmans en Espagne. On retient plutôt cette date symbolique.
Les limites des temps modernes sont arbitraires.
vision rationnelle, laïque et optimiste de l’homme qui peut choisir son destin. Pensée humaniste des courants de la Réforme protestante.
vision affective, pessimiste, sentimentale et moins rationnelle de l’homme. Ce sont les mouvements dévots, le romantisme, … idée de l’homme coupable du péché originel.
Va en principe de la Renaissance à 1789. Période caractérisée par la maitrise croissante de l’homme sur le monde, qui prépare au libéralisme et à la démocratie parlementaire.
Va aboutir sur une société laïcisée avec une nouvelle conception de l’homme, qui est libre de faire ses choix. L’individuation libère des préjugés religieux, culturels et raciaux.
Au lieu de réfléchir à long terme, les français ont voulu assouvir leur « vengeance » en mettant des punitions à l'Allemagne. Ils n'ont pas réfléchis au problème de faire des Etats-tampons (au niveau des minorités etc). Si seulement la Société des Nations avait été assez puissante par ex pour protéger les minorités, cela aurait été mieux aussi.
Guerre basée sur un mensonge : responsabilité de l'Allemagne et de l'Empereur Guillaume II et de leur visées impérialistes. C'est faux puisque la Grande-Bretagne et la France avaient les mêmes visées. Les allemands ont attaqués en premier mais ça aurait tout aussi bien pu être les français ou les anglais. Le Traité de Versailles qui accusent les allemands de la guerre est un mensonge. Après la 2e GM, il y a le Traité de Rome pour la reconstruction de l'Europe. Ici, la responsabilité de la guerre est claire et pourtant on ne la met pas en avant. L'ordre de guerre est construit sur un mensonge puisqu'on fait semblant que les responsabilités partagées. Heureusement qu'ils aient fait ça ! Si cela avait été une paix punitive, rebelotte. Pas bon.
Les hommes, lorsqu'ils rentrent de la guerre,ont été déshumanisés. Ils sont ensuite beaucoup plus brutaux, la violence augmente. L'expérience de guerre des anglais, allemands ou italiens est la même. Pourtant, les conséquences sont très différentes, par exemple au niveau de l'écriture (beaucoup de gens écrivent sur le thème de la guerre). En France et en Grande-Bretagne , l'esprit ancien combattant renforce le mouvement démocratique, il sont imprégnés par un esprit pacifiste. Peut être est même cela qui a contribué à la deuxième guerre. S'ils avaient arrêtés Hitler plus tôt, les choses auraient peut être été différentes.
Les contextes font que les gens, dans l'après-guerre réagissent différemment. Certains deviennent pacifistes, démocrates, d'autres fascistes, d'autres supra-nationalistes,... La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens mais le contraire est vrai aussi ! La politique peut être la continuation de la guerre.
Est-ce un état totalitaire ? Oui puisque même Mussolini le dit ! Il se targue de s'occuper de tout, c'est un état totalitaire parce que « supérieur » et moderne. Mussolini met en place une vraie politique des masses. On veut contrôler toutes les sphères de la société, on organise les loisirs, pas de liberté d'expression, censure, propagande,... On promeut un modèle familial. Dopolavoro : politique secondaire.
Etymologie :
- fasci di combattimento, Milano, 1919 : unités combattantes.
- Fasces : nostalgie de la grandeur impériale de la Rome antique face au déclin Italien.
- Révolution de l’ordre :
Un mouvement plus qu'une idéologie :
- Parti de masse moderne : mobilisation, encadrement, manipulation de la propagande. Organisation en bandes paramilitaires : elles cassent les grèves, font régner une terreur antisocialiste en Italie. Il y a un culte du chef, un leader charismatique = Mussolini ; il sort de la guerre auréolé de gloire, a ses troupes bien en main mais plus encore c’est la contestation des discussions parlementaires qui favorisèrent la prise de pouvoir par un chef unique. Le parti est unique aussi, élimination de toute l'opposition.
1939, Turin : grand défilé qui prouve la discipline des masses. Esthétique fasciste : on formate les masses : « Il faut croire, obéir, il faut se battre ». Une idéologie « syncrétique »
- Faux parallélisme avec le Bolchévisme - Rejet du rationalisme : On oublie l'égalitarisme, humanisme, libéralisme. Les forts règnent sur les faibles. Idéalisation de la force vitale = celle des forts, qui font avancer les choses. Ceux qui se distinguent au combat prouvent leur force.
- Anticommunisme : Peur du rouge, milices de surveillance.
- Populisme : Discours populiste : C'est un appel au peuple, pour la révolution de l'Ordre. Anti-socialiste mais socialistes : on n'est pas des socialistes comme on l'entend, différents. Organisation naturelle, l'ordre c'est la nature. Un Etatisme politisé
- Conservatisme politique : Mussolini est invité au pouvoir par les élites traditionnelles pour contenir les rouges -> Marche sur Rome = mise en scène. Mussolini n'a aucun problème à vivre sous une monarchie, il laisse donc le roi et celui-ci sera détrôné en 46, lorsque cela devient une république. Il laisse le Sénat, il suffit de choisir des gens en qui il a confiance. Il a besoin de l'armée qu'il garde donc. L'administration est composée de peu de gauchistes. Il signe même un concordat avec le Vatican ! C'est le concordat de Latran en 1929. Il y a un conflit très fort avec le Pape, que Mussolini va résoudre.
- Etatisme conservateur ? Il brise les syndicats et les mouvements d'opposition : en 26, il n’y en a à peu près plus.
Corporatisme : pas de guerre entre la tête et les pieds ; bonne coordination et harmonie sociale. Grands travaux de modernisation, grandes entreprises publiques, politiques sociales et sanitaires.
