3.3.1. Républiques avec une présidence faible
3.3.2. Primauté du législatif sur l’exécutif
3.3.3. Centralisation administrative >< fédéralisme
3.3.4. Représentation proportionnelle
3.3.5. Fragmentation électorale
3.3.6. Inadéquation entre ambitions et moyens : le SU ne résout pas tout ! Les
attentes sont trop grandes
GB, USA : système majoritaire, pas très démocratique mais il fonctionne bien.
Elle est adoptée partout particulièrement pour créer le cadre de la survie des libéraux. On veut éviter
que le SU aboutisse à une confrontation conservateurs/socialistes. Forte fragmentation du paysage
politique.
a. France : en 1848 Suffrage universel masculin en 1848 Suffrage universel en 1944 b. Grèce : en 1844 c. Finlande : 1906 d. Ukraine : 1918 e. Italie : 1918 f. Roumanie : 1919
Après la guerre on voit que presque partout le suffrage universel masculin est instauré en Europe.
2.1.L’aube de 1918 et l’impôt du sang : Cet impôt du sang est un argument pour les masses afin d’obtenir des droits comme le reste de la population, les bourgeois. Les masses considèrent que leur légitimité politique ne peut plus leur être refusée car ils ont versé leur sang pour la Nation.
2.2.L’évanouissement de l’internationalisme prolétaire : Le sentiment international prolétarien se perd au profit d’un sentiment national. Certain enthousiasme à commencer la guerre, à se battre pour sa patrie.
2.3.Levée en masse, consentement et citoyenneté: la consécration de la fabrique du citoyen : C’est la consécration de la fabrique du citoyen ; l’idéologie nationale est très forte. Les soldats prouvent qu’ils sont prêts à mourir pour leur patrie, on se sent donc obligé de leur donner le droit de vote. Limite du SU en 1918 dans la plupart des pays = droit de vote masculin (et veuves de guerre).2.4.1917, la peur du Rouge : La Russie ne compte, en 1917, pas beaucoup de capitalistes ni de prolétaires ; on brûle les étapes lors de la révolution, ce qui est rendu possible par le fait qu’on est au coeur d’une guerre : les paysans du front ne veulent pas mourir pour le régime tsariste. Après de nombreuses défaites, les désertions deviennent énormes -> le but de la révolution va alors être d’arrêter la guerre et redresser le pays. Elle fonctionne grâce à la mobilisation populaire.
Il est étrange que le pays le moins industrialisé lance la révolution, mais on pense en Russie à cette époque que les autres vont suivre… Les autres régimes craignent la généralisation de la révolution bolchévique : le SU est un moindre mal comparé à la révolution.
Lipset & Rokkan, Party systems and voter alignments, 1967 - Révolutions nationales :
- Conflit Etat-Eglise
- Conflit Centre-périphérie
Révolution industrielle :
- conflit primaire/secondaire (agraire/industriel)
- conflit capital/travail
Partis de notables :
- conservateurs (ruraux, cléricaux, protectionnistes)
- libéraux (urbains, industriels, libre-échange, réduction Eglise).
- Partis de masse : partis socialistes – ouvriers : Leur électorat n’a pas vraiment le droit de vote ; le syndicat représente les intérêts.
- Labour Party
- Sozial Demokratische Partei Deutschlands (SPD)
« One man, One vote » SU uninominal. Sous la pression des exclus du jeu politique, qui plaident pour une démocratisation du pays. Lente évolution du suffrage ; agrandissement de l’électorat, lutte pour le suffrage des femmes,…
- Suffrage censitaire : lié à l'impôt
- Suffrage capacitaire : lié au niveau d'alphabétisation
- Suffrage familial : le père d'une famille peut voter
- Suffrage universel plurinominal : lié à la richesse
- L'utopie du suffrage universel : On reste persuadé au long du 19e siècle que lorsqu’on aura le SU, tout ira mieux.
Avant la révolution française, la souveraineté appartenait au roi. Après, la souveraineté veut appartenir au peuple avec une démocratie directe mais ce n’est pas réalisable.
Lorsque l’Inde déclare son indépendance, les populations musulmanes veulent l’indépendance d’un Etat musulman (Pakistan). Les différentes appartenances confessionnelles sont totalement mélangées dans le pays -> mouvements de populations, déportations, massacres… La carte est une fois de plus redessinée.
- 14.500.000 migrants
- 7.226.000 Musulmans
- 7.249.000 Hindus et Sikhs
- 11,2 à l’Ouest
- 5.300.000 Musulmans vers West Pujab
- 3.400.000 Hindus et Sikhs vers East Punjab
- 500.000 – 1.000.000 morts?
- La terre promise des Displaced Persons et celle des Sionistes
- Les politiques de l’immigration des États Unis et le mandat Britannique (Leonard Dinnerstein, America and the survivors of the Holocaust, 1982) : Les politiques d’immigration des USA et le mandat britannique. Ceux deux pays ne peuvent/ne veulent pas/plus ouvrir leurs frontières aux Juifs. Les Britanniques ouvrent leurs frontières en Palestine sur lesquelles ils ont un mandat. Les Américains font pression sur les Britanniques pour qu’ils ouvrent complètement les frontières palestiniennes.
- La Guerre d’indépendance et le nettoyage ethnique : nettoyage de Palestiniens par les Britanniques pour faire place aux Israéliens.
- Ilan Pappe, The Ethnic Cleansing of Palestine, 2006
- Benny Morris, passim
- La « Nakba », la naissance de la nation Palestinienne et l’exil libanais (Jihane Sfeir, L’exil palestinien au Liban, 2008) : C’est avec la création d’Israël que le sentiment nation palestinien nait, surtout qu’ils partent pour beaucoup au Liban. Certains Palestiniens seront assimilés par leurs peuple d’accueil et d’autres non.
