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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Le poids des marchés financiers

Le libéralisme des mouvements de capitaux et la dérégulation des marchés monétaires et financiers constituent une quatrième limitation aux politiques économiques nationales.

Les marchés financiers sont débridés, ils sont hypersensibles, ils sont puissants, ils sont rapides et réagissent au quart de tour. Les structures prégnantes de ces marchés et leur immanence étouffent dans l’oeuf tout désir d’autonomie des gouvernements nationaux.

Ces limitations entament le champ d’action des politiques économiques nationales. Ici, nous mettrons donc en évidence les aspects techniques de la politique économique, les états sociaux sur lesquels elles s’appuient et où elles s’inscrivent, etc.

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L’influence des structures supra-étatiques

Lors de la crise de 75-76’, des conversons industrielles ont été réalisées dans le textile, la confection, etc. la Commission des Communauté européennes a programmé ces restructurations et le gouvernement national les a « belgicisées ». Donc ce sont les grandes firmes, qui ont fait appel au secteur public pour réguler les marchés.

Les gouvernements nationaux ont parfois tendances à s’abriter derrière la Commission pour mieux faire accepter les politiques d’austérité qu’ils mettent en place.

Il ne faut pas exagérer l’impact du pacte de stabilité et de croissance. En matière de finances publiques, il est d’inspiration libérale. En effet, les gouvernements, de gauche ou de droite, partagent cette philosophie. Il y a donc une convergence fondamentale entre le pacte de stabilité et les politiques économiques des gouvernements nationaux. Cependant, si le pacte de stabilité constitue une « contrainte budgétaire dure », il n’empêche que tout gouvernement peut, dans le respect de la norme, décider de la politique de son choix.

Dans les années 60’, les restructurations industrielles limitaient le pouvoir économique national. Depuis 2002, le droit de frapper monnaie et un droit régalien échappe aux gouvernements nationaux de la zone euro.

Depuis janvier 1999, la BCE fixe les grands déterminants de la politique monétaire (R) et la politique du taux de change. (Voir modifications que ça à apporter, partie 5 – page 3)

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Le poids de la méso-économie

Méso-économie : firmes transnationales et leur sphère d’influence. Elle s’étend sur le plan
intérieur du marché comme sur le plan du marché mondial. Son pouvoir d’influence sur les
gouvernements nationaux ainsi que sur les instances internationales est considérable.

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L’existence et le renforcement du secteur privé

L’entreprise privée décide de stratégies de croissance ou de repli, etc. de même que les ménages décident de consommer ou d’épargner. Dans une économie de marché, ces choix sont décisifs, car ils déterminent, en dernière instance, le taux de croissance et le niveau de chômage. Même si ces choix se font dans un environnement sur lequel l’Etat à prise, celui-ci ne peut qu’influencer les choix mais il ne décide pas. Or, ces décisions-là, il n’en est pas question dans la partie consacrée à la politique économique qui se limite aux décisions des pouvoirs publics.

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Théorème d’HOS

Elargissement de la théorie de Ricardo qui parlait de la « labour theory of value » : qui fondait l’échange sur l’unique facteur travail.. HOS introduit le facteur capital.

Ex : soit les pays A et B et les biens a et b.

a est « capital intensive » : il contient beaucoup de capital et peu de travail, donc dans le pays A, qui le produit, le prix K(a) est élevé.

b est « labour intensive » : il contient beaucoup de travail et peu de capital, donc dans le pays B, qui le produit, le prix K(b) est bas.

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J.S Mill

- Apport : Met l’accent sur le consommateur

- Si dans l’échange de marchandises entre deux pays, la loi de la valeur-travail n’est pas d’application, alors la valeur internationale des biens échangés est fonction de l’offre et de la demande.

- Introduit la notion d’ »élasticité » : les biens indispensables sont inélastiques, pour les autres, tout dépend du secteur dans lequel ils sont.

- Met l’accent sur l’impact de l’extension du marché, les économies d’échelles et les hausses de rendement qui sont autant d’effets indirects du commerce international.

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F. List

- Protectionnisme temporaire pour protégé » les « industries-enfants » : il n’est pas contre le libéralisme mais il ne l’accepte que si les nations ont plus ou moins le même développement économique.

- Sa stratégie de développement repose sur la force productive et la nation

- Forces productives : les ressources naturelles dont dépendent les potentialités de l’agriculture, le facteur travail, un ensemble de facteurs liées à l’organisation

- Défenseur d’un « système productif national » : un système où les branches particulières de l’industrie sont étroitement solidaire, où le perfectionnement de l’une prépare et encourage le perfectionnement de toutes les autres.

- Toute sa pensée se développe en rapport avec le contexte de l’Allemagne de l’époque, il souhaite qu’elle s’unifie et devienne une puissance industrielle moderne.

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A. Smith

- Réfute les thèses mercantilistes.

- Défenseur de « l’avantage absolu » : si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à un coût inférieur, il vaut mieux l’acheter à l’aide de produits de notre industrie.

- Met l’accent sur une « allocation efficiente des ressources » : elle suppose la mobilité des facteurs de production sur le plan national

- En matière de commerce international : c’est dans le prolongement de sa conception de la division du travail qu’il élargit au niveau international en prônant la division internationale du travail. Celle-ci permet l’extension du marché et favorise la croissance économique.

- Arguments pour le commerce international : 1° permet les « transferts de technologies ». 2° quand un pays exporte ses excédents, soit les biens qui ne trouvent pas de débouchés sur le marché intérieur, il permet au pays acheteur de satisfaire une demande et accroitre ainsi les jouissances.

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Les mercantilistes

On parle de préceptes de politique économique et non de théorie économique.

- La finalité de l’économie n’est ni le bien-être, ni la satisfaction des besoins, ni l’accroissement des métaux précieux, mais l’accumulation d’or et d’argent.

- Raisonnent en termes d’Etat

- Principe en matière d’importation : diminution M des produits manufacturés et augmentation M de matière première.

- Principe en matière d’exportation : diminution X de matière première et interdire toute sorite d métaux précieux, et augmentation X de produits manufacturés.

- Moyen pour atteindre ces objectifs : droits de douane et contingentements à l’importation, licences à l’X et subventions aux entreprises manufacturières.

- Conséquences positives sur l’économie nationale et sur l’emploi

- Protectionnisme extérieur n’empêche pas de prôner le libre-échange intérieur.

Problème : si tous les pays adoptent la même politique économique on a une contradiction du commerce international. En réalité les mercantilistes n’avait pas cette vision mondiale de l’économie, il considéré les autres comme des ennemis et la richesse mondiale stable.

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