théologique, métaphysique, positive. Dans ce dernier état,
l’esprit humain trouve l’explication ultime des phénomènes en établissant les lois de leur enchaînement. Auguste Comte, positiviste, voulait fonder une nouvelle discipline, la physique sociale (notre sociologie), dont le but était de couronner le système des sciences et d’atteindre le bonheur de l’humanité. A rapprocher du bonheur des utopistes.
faire en sorte que l’espace occupé puisse, par son isolement, protéger des menaces extérieures.
· Robinson Crusoé se construit au fil du temps une véritable forteresse, qui finit par devenir invisible : un symbole de la nature domestiquée.
· Ile Mystérieuse : élevage d’animaux domestiques ; fabrication d’un moulin et d’un télégraphe, ancêtre du téléphone.
· Importance des vêtements : Robinson ne retourne pas à la nature mais se fabrique une sorte d’accoutrement de peux de bêtes qui lui est utile.
· Chez Jules Verne, on a conscience que la nature est fragile (épuisement des réserves). Cyrus Smith, un optimiste qui croit en la science (toute puissance de l’électricité) plus qu’en Dieu. Il y a un triomphe de la science = elle peut répondre à toutes les interrogations et à toutes les nécessités des hommes. Cela renvoie au système philosophique d’Auguste Comte, qui récuse les a priori métaphysique et voit dans l’expérience l’unique fondement de la connaissance (observation et expérimentation).
d’abord travail de l’argile, ère du bois, du fer, puis la volonté d’instaurer un confort et un certain luxe (on est loin du péché) : on recrée une raffinerie pour produire du sucre.
différents métiers exercés par les protagonistes qui s’assemblent harmonieusement pour le Bien commun.
on retrouve les différents corps de métier, qui sont à la fois nécessaires et complémentaires.
Ensemble, on aménage et on valorise l’espace mis à disposition.
→ Chez Defoe, Robinson élabore une forteresse de plus en plus élaborée au fil du temps.
- On retrouve souvent la même pensée que chez les utopistes, où la nature est associée à la femme et représentée plutôt par des lignes courbes que par des lignes droites.
Chez Platon, on trouve même une idée de complémentarité entre l’homme et la femme.
chez Jules Verne, Cyrus Smith est un ingénieur qui ne cesse de surprendre ses compagnons par ses inventions, qu’il crée à partir des ressources naturelles de l’île. Une colonisation de ce fait efficace et rapide. On assiste à un triomphe de la science.
On commence par un retour en arrière, vers les métiers ancestraux. Une métaphore de l’histoire de l’humanité.
un Robinson ne se sent pas le droit de rester inactif et il ne le peut pas. Les ressources du bateau ne suffisent pas, il devra travailler très durement pour parvenir à l’état d’homme civilisé.
l’île apparaît au départ comme un milieu hostile → Robinson baptise la sienne « île du désespoir » car il est envahit pas la peur, la solitude = il faut conjurer toutes ces menaces. Robinson va connaître une phase de désespoir et de maladie. Ensuite, il va entreprendre toutes sortes d’actions dans le but de maîtriser un monde menaçant et chaotique = idée de dompter la nature pour instaurer un nouvel ordre.
exemple de Jules Verne avec L’île Mystérieuse, fruit d’une longue réflexion (publié en 1874). Comme dans 20000 lieux sous les Mers, on retrouve le personnage du Capitaine Nemo, qui assise aux aventures des « Robinsons » et choisit de rester dans l’île nommée Ile Lincoln / grande technologie du vaisseau.
débute par un naufrage souvent suite à une énorme tempête (Sa Majesté des mouches, où des enfants, après un accident d’avion, recrée une civilisation sur une île / L’Ile mystérieuse, où les personnages débarquent en ballon) / « Robinson » se demande de façon obsessionnelle s’il est sur une île ou sur un continent / découvre l’île déserte et sa condamnation à lutter pour sa survie, dans l’attente d’un bateau salvateur / séjour de plusieurs années / abandonne l’île ou décide d’y rester (Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier).
