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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Jean Hus (15e siècle)

ecclésiastique tchèque, il soutient les mêmes idées que Wyclif. Il est amené à Constance pour être jugé. Il est condamné pour hérésie et brûlé.

En Bohême, ses partisans, les Hussites, continuent son combat militairement jusqu’en 1471.

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John Wyclif (1329-1384) et les Lollards

en Angleterre, Wyclif est un théologien qui milite pour un retour aux évangiles et qui défend le sacerdoce universel, qui est le droit pour tous d’exercer des fonctions ecclésiastiques.

Tout se fait alors en latin dans l’Eglise. Le culte s’exerce dos tourné aux fidèles, derrière un jubé.

La Bible est réservée aux ecclésiastiques, seul le clergé peut la lire et l’interpréter. Wyclif entreprend la traduction en anglais de la Vulgate fin 14e.

Il affirme qu’il y a une relation directe entre l’homme et Dieu, sans l’intermédiaire des prêtres, et que donc chacun peut donner les sacrements.

La hiérarchie qui sépare l’Eglise et les fidèles ne correspond pas au message évangélique.

Conciliariste, il préconise la désignation du pape par tirage au sort.

Il plaide également pour un partage des richesses de l’Eglise.

Enfin, il veut séparer Eglise et Etat, car l’Eglise ne doit s’occuper que du domaine spirituel et laisser le temporel à l’Etat.

Ses partisans, les Lollards, vont répandre son message, qui va déboucher sur des révoltes religieuses mais aussi contre le pouvoir civil et les inégalités sociales.

En 1414, il y a insurrection dans les campagnes du Kent.

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Pierre Valdo

le mouvement des « Vaudois » nait à Lyon au 13e siècle. Valdo est un marchand de Lyon qui, suite à la crise religieuse, donne tous ses biens pour vivre l’idéal de pauvreté apostolique.

Puisque l’Eglise n’est pas capable de défendre sa propre doctrine, il fonde le mouvement de la « Fraternité des Pauvres de Lyon » qui vivra selon l’Evangile.

Ce mouvement est réprimé avec violence.

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-Les précurseurs de la Réforme

Les mouvements évangéliques dès le 13e siècle : ils contestent essentiellement :

1. Le pouvoir temporel de l’Eglise, qui ne doit s’occuper que de théologie, 2. Son enrichissement, alors qu’elle doit se consacrer à la charité.

Ce mouvement donne de l’importance aux laïcs, non membres du clergé.

Ils sont soutenus par des prédicateurs qui répandent leur message,

les Franciscains et les Dominicains, ordres religieux mendiants.

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Jean Gerson et la contestation de la monarchie absolue

professeur de théologie à la Sorbonne, il a participé au concile de Constance. Partisan du conciliarisme, il énonce ses principes :

1. Le pouvoir appartient à la collectivité

2. Les souverains ne sont que les ministres de la collectivité

3. Les souverains gouvernent pour le bien commun

Avec cette thèse, il met en danger le pouvoir absolu des souverains.

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Le grand Schisme (1378-1417)

en 1378, un pape concurrent au pape d’Avignon est élu en Italie, où l’on ne reconnait pas le pape d’Avignon, bien que celui-ci soit retourné à Rome.

En 1409, un troisième pape est élu. De 1409 à 1415 il y a trois papes, et le clergé se divise.

Les souverains vont intervenir, considérant que cela génère des troubles dans la population (les deux pouvoirs sont étroitement liés).

L’empereur et les grands souverains vont provoquer un concile à Constance, en 1414-1415.

2 papes acceptent de démissionner, mais pas l’espagnol.

On élit finalement un nouveau pape, reconnu par l’empereur et les souverains, Martin V. Deux éléments : 1. La victoire du conciliarisme,

2. La prise de pouvoir des souverains, car l’Eglise n’arrivait pas à régler seule ce problème.

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Marsile de Padoue

(14e siècle), professeur à la Sorbonne, défend l’idée que le défenseur de la paix est l’empereur, qui dispose du pouvoir temporel.

Il propose que les conciles soient convoqué par l’Empereur.

Le Pape n’est qu’un évêque élu par le concile pour être le porte-parole de l’Eglise.

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Philippe le Bel et la naissance du gallicanisme 2

Le pape meurt 3 semaines plus tard, et les troupes françaises investissent la ville et obligent les cardinaux à élire un pape.

On les enferme dans une église et les affame. Un pape français est élu, Clément V. Il déplace la papauté à Avignon (de 1305 à 1378).

Ainsi apparait le gallicanisme, une Eglise française indépendante de Rome, mais seulement d’un point de vue temporel.

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Philippe le Bel et la naissance du gallicanisme

en France, début 14e siècle, un conflit sur les Investitures éclate entre le pape et le souverain français.

En 1302, le roi obtient le soutien du clergé français sur les questions économiques, notamment celles des investitures. En 1303, Philippe le Bel est excommunié par le pape.

C’est un appel aux Français à ne plus respecter l’autorité du souverain. Celui-ci envoie des troupes en Italie.

Un officier gifle le pape, c’est « l’attentat d’Anagni ». Le pape meurt 3 semaines plus tard, et les troupes françaises

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