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traîtres aux hommes.

3 fils du Ciel et de la Terre (Eclair, Foudre, Tonnerre) puis plus tard deviennent des ouvriers d’Héphaïstos (mur Cyclopéen= murailles ville antique de Mycènes, aurait été construit par eux).

phénomènes surnaturels explicables par l’intervention d’une divinité. Différent du fantastique, qui met en doute l’existence de la divinité, donc pas d’explication possible aux phénomènes qui surviennent.

· L’île des phéaciens est à la fois une île merveilleuse, paradisiaque et utopique au sens platonicien = très difficile d’accès, on y arrive par hasard ou bien guidé par destiné / s’endort ensuite sous un olivier semi-sauvage, semi-greffé (cela annonce l’utopie).

Idée d’un roi sage, d’un bonheur matériel possible pour tous. Chacun accepte sa place et son sort, quel que soit son rang. Un gouvernement assuré par Alchinoos, qui règne sagement, en paix, dans son malais au seuil de bronze et montants d’argent, gardé par des chien d’or et d’argent, crées par Hépaïstos (sorte de caution des dieux).

Un degré de civilisation supérieur qui les oppose à d’autres créatures, comme monstres qui ignorent culture céréalière, l’organisation en « polys », ne connaissent pas le feu et ne font pas de sacrifice, rituel central de la civilisation grecque.

· Si l’Illiade remonte à l’époque achéenne, l’Odyssée à été rédigé postérieurement, durant une période de paix = les hellènes peuvent envisager une extension en créant des colonies reliées à la métropole. On peut donc imaginer une aventure maritime, dans la fiction.

· Ulysse doit choisir entre une sous-humanité et une humanité authentique, visant la perfection.

utilise une balance pour peser le sort des achéens et des troyens puis pour trancher entre la mort d’Hector et celle d’Achille = sorte d’ordre inéluctable et qui concerne toujours la mort ou « moira » = les dieux en sont les agents.

Pour Homère et ses héros, Dieux, Divinités, Destin, sont plutôt interchangeables = traduisent symboliquement la conscience des mortels de leur propre faiblesse, la nécessité de la mort.

- Postérité du poème homérique :

· Tennyson avec Les Mangeurs de Lotus (comment Ulysse et ses compagnons s’abandonnent à l’oubli) puis un autre poème qui réécrit la fin : Ulysse, déçu, laisse Ithaque à Télémaque et s’embarque sans retour.

· Constantin Cavafy avec Ithaque.

· Aragon avec les Aventures de Télémaque.

· James Joyce et son Ulysses en 2 tomes.

· Jean Giono

· Poème de Nikos Kazantzakis, réecriture qui conduit Ulysse au pôle Sud.

· Vladimir Jankélévitch a analysé la tristesse d’un Ulysse moderne dans l’Irréversible et la nostalgie (le nostos signifie le mal du retour).

· Au cinéma, on trouve Ulysse dès Georges Méliès avec l’Ile de Calypso, un film italien de Mario Camerini en 1953.

· Avec l’Opéra : Monteverdi et Le Retour d’Ulysse dans sa patrie.

la justice divine existe puisque Zeus exerce son arbitre entre les Dieux, les empêchant parfois de triompher les uns des autres. Dans l’Illiade, il précise qu’il éprouve beaucoup de colère pour les mortels qui ne respectent pas justice divine et dieux.

→ Au nom de Zeus que les rois maintiennent le droit parmi leurs sujets, car récompense promise aux rois justes (chant 3, chant 17, chant 19) = + de bienveillance dans l’Odyssée.

se déplace d’un endroit à l’autre sans problème, comme Hermès, ou Athéna, qui retourne sur l’Olympe ou dans son sanctuaire à Athènes. Un plan terrestre et divin = les dieux se mêlent de tout !

immortalité et grandes forces (Zeus déchaîne la foudre, Poséidon les flots, provoque des tremblements de terre → fonction étiologique des mythes (explicative).

Sont susceptibles de métamorphoses sur eux-mêmes ou sur les hommes (Athéna donne une beauté à Ulysse égale à un Dieu pour qu’il plaise à ses hôtes / l’aide à ressembler à un pauvre voyageur égaré lors de son retour à Ithaque).

- Odyssée considérée comme une épopée initiatique : découverte et/ ou une affirmation de soi même.

Schéma classique :

· Transgression d’un interdit : si Ulysse ne peut rentrer à Ithaque, c’est parce qu’il a oublié de sacrifier aux Dieux en quittant Troie, à crevé l’oeil du cyclope Polyphème, fils de Poséidon roi des mers et dieu redoutable parmi la hiérarchie divine, craint des Dieux eux-mêmes = Zeus lui voue du respect + s’est moqué de Polyphème.

· Voyage aux rives de la mort : nécessaire dans la mesure où il s’agit du seul moyen lui permettant de connaître son avenir (chant XI) où Thirésias lui prédit don avenir.

· Puis renaissance, après une gestation de 7 ans dans la caverne de Calypso, qui précède l’initiation au royaume des Phéaciens, où l’on se trouve davantage en contact avec les dieux, qui parfois partagent le repas des hommes. Se réveille ensuite à Ithaque après une ultime navigation.

- Epopée familière ou domestique puisque l’humanité d’Ulysse y est mise en exergue : par exemple épisode avec fille d’Achinoos.

Se trouve guidé par l’amour de la parie et du foyer, si fort qu’il résiste à l’immortalité promise par Calypso.

Ulysse pleure très souvent (beaucoup plus que dans l’Illiade), notamment durant le récit de la guerre de Troie, fait par l’aède Démodocos (mise en abyme du poète lui-même) : épisode du cheval de Troie.

Revenu à Ithaque, il s’invente plusieurs histoires différentes pour évoquer son parcours et justifier son absence de 7 années.

Rapport des Dieux à l’humanité : l’épopée homérique se plaît à imaginer les rapports hommes / dieux comme un petit royaume = voir rapports troublés entre Zeus et Héra, qui relèvent de la comédie ou bien amours d’Arès et d’Aphrodite.

→ Impression que les dieux vivent de façon similaire aux hommes : amours adultères / ont deux assemblées.

Dès l’Illiade, les dieux choisissent l’un ou l’autre camp près des hommes (Athéna est l’alliée fidèle d’Ulysse : proximité, intimité tout à fait unique, une affectueuse familiarité et complicité, voir chant XIII, où Athéna prend les traits d’un jeune pastoureau puis reprend sa propre apparence pour se moquer gentiment d’Ulysse qui ensuite devisera avec elle, comme de vieux amis, sous un olivier sacré) = s’ensuivra une véritable bataille de Dieux, similaire aux guerres humaines

cet espace de terre entouré d’eau de tous côtés, fait partie de l’imaginaire commun :
· Un microcosme caractérisé par la solitude, le lieu « tentateur » = le jardin des
« Hespérides » (cf. pommes d’or).
· C’est à la fois un lieu d’oubli et d’attraction.
· Fausse apparence d’immensité.