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La lutte entre papes et empereurs (6e et 8e siècles) et la querelle des Investitures : les conflits entre papes et empereurs ne sont pas de nature religieuse, mais purement politique.

La querelle des Investitures porte sur la nomination et l’installation des prélats de l’Eglise (abbés et évêques).

Qui doit les nommer ? Qui perçoit les revenus de l’abbaye ou de l’évêché quand il y a vacance du poste ? En 1122, le Concordat de Worms est signé entre le pape et l’empereur allemand Henri V.

Le pape obtient l’investiture spirituelle et l’empereur l’investiture temporelle.

Ainsi, le souverain a un droit de regard sur la nomination. Quant à l’Eglise, elle conserve le droit de percevoir les revenus.

si les sciences et les techniques peuvent évoluer, les institutions politiques également.

Les états ne sont pas créés par Dieu mais par les hommes, qui sont donc libres de se rassembler et élire leur chef. Autre conséquence, il n’est pas mentionné dans les Ecritures qu’il doit y avoir un pape à Rome.

Cette hiérarchie est une création de l’homme.

Les écrits de Guillaume d’Occam sont proprement révolutionnaires. Il devra d’ailleurs se réfugier à Munich auprès de l’électeur Louis IV de Bavière.-les nouvelles relations entre les Etats et l’Eglise.

moine franciscain anglais et professeur à Oxford, va plus loin : puisque Dieu a donné à l’homme la capacité de s’approprier les richesses terrestres de l’univers, sciences et techniques ne doivent connaitre aucunes limites.

théologien italien et professeur en France et en Italie, insiste sur le libre arbitre. Il veut concilier la foi et la raison.

Il valorise la connaissance et déclare que par la science, l’homme peut connaitre le monde.

Il laisse la liberté à l’homme de décider de ce qui est bon ou mauvais pour lui-même.

le libre arbitre est la fait que l’homme est maître de ses décisions.

Ou bien Dieu a créé l’homme et dirige tout, alors les hommes ne sont que des marionnettes (serf arbitre, où la volonté de l’homme est déterminée par Dieu), ou bien Dieu a laissé l’homme la liberté de faire ses choix, de pencher vers le bien ou le mal (libre arbitre).

des fouilles sont organisées autour de Rome par les intellectuels. Au 14e siècle, se développe un musée pontifical regroupant les objets d’art.

Retrouvant l’art antique, on s’inspire des canons artistiques de l’Antiquité.

La première statue de nu depuis plus de 10 siècles est le David de Donatello, qui fait alors scandale.

érudit italien qui a beaucoup voyagé, est le premier moteur de la Renaissance en matière littéraire et philosophique.

Il va le premier qualifier « temps obscurs » la période de 10siècles séparant l’effondrement de l’empire romain et le 14e siècle.

Il existe cependant un deuxième vecteur de transmission des textes antiques : le Califat de Cordoue.

Dans ce royaume musulman d’Espagne, on trouve des textes latins ou grecs traduits en arabe, qui vont être retraduits en latin.

dans les universités, on redécouvre l’Antiquité latine et grecque. Cette réappropriation s’est d’abord faite en Italie.

Aux 14e et 15e siècles, on s’attache à redécouvrir des textes et monuments du passé.

-les premières universités : Bologne est la première université du monde. Elle est créée par des juristes en 1088.

Les universités sont toutes créées ou patronnées par l’Eglise et les professeurs sont tous membres du clergé. Les cours y sont donnés en latin.

Elles sont très petites. On y enseigne uniquement la théologie et les deux droits : le droit canon et le droit civil.

la fécondité des femmes est quasi naturelle.

En moyenne, 7enfants. Mais la mortalité est importante : 1 sur 4 meurt dans la première année, un second dans les 20premières années. L’espérance de vie moyenne est de 40ans.

A côté des crises majeures comme la peste, il y a des variations dues aux famines et aux guerres.

Les épidémies sont le premier désastre d’un point de vue numérique. Elles sont dues aux problèmes d’approvisionnement et d’hygiène.

Il n’y a pas de casernes, les soldats logent chez l’habitant et amènent des maladies.

De plus, les guerres se déroulent en été et ruinent les récoltes, qui amènent la famine.

La baisse de population provoque une chute des naissances et une diminution de la fertilité des femmes, atteintes de carence.