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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

La révolution des archives de Moscou

Smolensk : Documents en Allemagne que trouvent les alliés : mais ce n'est pas en allemand, c'est en russe ! Très utile d'avoir des informations sur notre allié qui est en passe de devenir notre ennemi. Pendant la guerre froide, toutes les informations sur l'URSS viennent de ces documents.

On a retrouvé le petit calepin de Himmler, son agenda, ce qui permet de combler certaines informations sur qui a vu qui, quand, etc.

Espionite : Milan Kundera, un collabo ? La police est une institution paranoïaque qui voit des ennemis partout ! Si l'on se base sur ces documents là, on aura une vision paranoïaque de l'histoire.

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Modèles prescriptifs

- Une « transitologie » normative : on a produit des mots à la mode, sur lesquels tout le monde se met d'accord. Ex : société civile : en Europe occidentale, il y a assez de sociologie pour que la démocratie se mette en place. La « Ostalgie » est la nostalgie de la RDA, parce que c'était une société moins compétitives remplies de mille petites solidarités. Il y a en fait bien moins de sociabilité dans le capitalisme que dans le communisme. Etude des politologues

- La myopie de la « transitional justice » : Nous sortons d'un régime qui a commis des crimes à grande échelle : il faut juger les responsables de la police, qui ont tirés sur les gens qui essayaient de passer le rideau de fer. Il faut analyser chacun des fonctionnaires de l'ancien régime. Mais bien sûr on choisit les crimes que l'on va mettre en avant. Par ex, l'Espagne franquiste on ne va pas analyser tout ça, alors qu'il y a eut énormément de crimes. Par contre, l'Union Soviétique, ouiouioui on va les analyser !

- La thérapie de choc : le stalinisme des Chicagos boys : le point de vue des économistes. Thérapie de choc : on capitalise tout comme ça ça va vite ! Mais c'est douloureux, des usines ferment, les gens perdent leur emploi,... Ils ne sont pas habituer à acheter des actions etc, et

n'ont même pas assez d'argent ! Les seul qui peuvent en acheter sont ceux qui étaient au pouvoir de l'URSS. Ils deviennent donc chefs d'entreprises et le capital reste dans les mains de très peu de gens.

- Exporter un modèle en crise : on veut exporter notre modèle, alors qu'il est en crise depuis les années 70. Discours incohérent.

2.3.2001 et la pensée prométhéenne néo- conservatrice :

Attention parce que si tu veux « plus d'Etat », tu tombes dans le communisme et tu vois ce que cela donne ? Toujours moins d'Etat dans l'économie.

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Modèles interprétatifs

Totalitarisme : cela nous a empêché de comprendre ce qui nous arrivait. Un Etat brutal, qui voit tout,... Impossible de concevoir une révolution pacifique. Conflit impossible, si t'es pas d'accord, on va te faire taire. Une partie de la population pensait néanmoins que c'était juste. Le régime survit en partie par le consentement : on espère le développement économique, on peut aller chez le médecin sans payer... C'est top à mort ! De plus, ils ont toujours connus des régimes non-démocratiques (Tsar, ...) donc il n'y a pas d'aspiration démocratique. Mais en 70-80, ils sont tout de même déçus par le régime. Les sciences sociales ne font rien pendant le régime puisque difficile de faire des études, surtout critiques sur la population de l'est ! Mais lorsque le mur tombe, ils commencent toutes leurs études.

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La dissidence ?

Nous sommes dans un contexte mondial avec Mandela en Afrique du Sud et d'autres, figures de proue de changements politiques. Ils changent l'opinion publique de l'Union Soviétique. Mouvement cependant minoritaire. Ex : mouvement solidarnoch en Pologne rassemble tous ceux qui sont contre le régime : les libéraux, catholiques, socialistes,... aucune unité, seulement d'être contre le régime. Ils se cassent la gueule dès que l'URSS s'effondre. C'est tout de même la dissidence qui créera d'une manière le mouvement de 89.

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Des indépendants retardataires

La Yougoslavie et l'Albanie se sont affranchies de Moscou dès 48. Ils sont donc vu comme un modèle de modernité. Mais lorsque l'URSS s'effondre, ils sont donc toujours assez indépendants
et vont être dans les derniers à rejoindre la démocratie.

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Le rôle de Gorbatchev : Perestroïka et Glasnost, 1985

Moscou ne réprime pas les changements parce qu'à l'époque un réformateur arrive au pouvoir : Michaël Gorbatchev. L'économie ne marche pas, il faut la faire redémarrer. La priorité est de rattraper l'occident. Problème ? Notre système politique qui freine le développement économique. Perestroïka : développement économique ne peut marcher sans le glasnost : dégel politique. Plus de démocratie pour que l'économie puisse démarrer et que l'on sauve le communisme. Il faut être plus transparent, plus de participation populaire ! Lorsque l'économie redémarrera, on pourra légitimer le communisme. Il fait cela en 85. C'est au même moment que la révolution de Tien an nem en Chine. Pourquoi ? Ils veulent leur Gorbatchev chinois. Mais en Chine on dit que c'est un idiot : il faut d'abord libéraliser l'économie pour sauver la politique. (Au final, ils ont plutôt eu raison puisqu'eux sont toujours là tandis que l'URSS -> capout). Ils disent que si on laisse plus de lâcheté en politique, on perd son pouvoir. En effet, en 1991 Gorbatchev perd son poste et l'URSS est dissoute.

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Des précurseurs : Pologne et Hongrie

Ce sont les chéris du régime qui retournent leur veste et se mettent dans un syndicat indépendant, avec qui le régime doit négocier. Aucun bain de sang, on négocie simplement. La Hongrie ouvre ses frontières en 89 petit à petit, du coup les gens passent par là pour enfin rejoindre l'occident !

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Une révolution de velours dans des Etats totalitaires

L'Etat voit tout et n'a pas le moindre état d'âme de faire de la répression, alors comment se fait-il qu'il se soit fait prendre bêtement comme ça ? L'Allemagne nazie n'a pas vécu de désertion en 44, alors que tout le monde savait qu'elle avait déjà perdue. Parce qu'elle avait endoctriné son peuple, ce qui empêchait la révolte de l'intérieur. La seule défaite qu'elle pouvait connaître était une défaite militaire totale. Et en URSS ? C'est le contraire, ce n'est pas une défaite militaire qui lui a fait perdre.

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Moteur de la décolonisation

Ce sont les peuples colonisés qui prennent l'initiative et qui veulent écrire leur histoire. Les peuples s'insurgent et là ça va plutôt mal pour les colons.

Marx avait théorisé que les conditions de vie du prolétariat deviennent de plus en plus intolérable et qu'au bout de ça il y a un soulèvement des populations. Cela ne se passe pas où Marx avait pensé mais c'est ce qu'il avait prédit.

Mudjahédine en Algérie : ils ont générés une propre élite qui se proclame toujours des combattants pour la liberté, pour l'indépendance. Ils sont fiers de ce qu'ils ont fait, ils défient les jeunes de faire des choses aussi héroïques qu'ils ont fait.

L'idée du nationalisme n'est-elle pas une idée d'Europe ? Idée que la seule manière possible de cadrer la politique, économie etc, c'est l'Etat-nation. Les combattants qui gagnent contre les colons mettent en place des « réformes » pas si différentes au final de ce que les colonisateurs faisaient. Ils vont tout investir dans la modernisation.

La galerie des père fondateurs de l'Europe.

- Gandhi

- Sukarno`

- Ho Chi

- Nasser : infligé humiliation cuisante à Grande-Bretagne et France en 56

- Numumba

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