Menu

La dénonciation officieuse d’un empêchement à mariage

‐ Avant la loi du 19 février 2009 : possibilité pour certaines personnes de former opposition à mariage. En cas d’opposition conforme aux dispositions légales, l’officier de l’état civil était tenu de surseoir à la célébration.

‐ Loi du 19 février 2009 : abrogation des articles concernant la possibilité d’opposition. Le rôle actif conféré à l’officier de l’état civil a par ailleurs été considéré comme suffisant.

Attention, toute personne ayant connaissance d’un empêchement légal doit en faire part à l’officier de l’état civil qui doit célébrer le mariage (dénonciation officieuse)

En savoir plus...

L’obligation légale de l’officier de l’état civil

Avant la loi du 4 mai 1999 : l’officier de l’état civil avait la compétence – et même l’obligation – de refuser de procéder à la célébration du mariage si une cause légale d’empêchement y faisait obstacle. En cas de doute, il en référait au MP. Il fut également admis que l’officier de l’état civil pouvait vérifier la réalité du consentement des époux et refuser de célébrer le mariage lorsque le consentement lui paraissait simulé.

  • Depuis la loi du 4 mai 1999 : deux possibilités s’ouvrent à l’officier de l’état civil.
  • Article 167, al 1 C civ : mariage qui apparaît ne pas satisfaire aux qualités et conditions prescrites pour contracter mariage, ou s’il est d’avis que la célébration est contraire aux principes de l’ordre public.
  • Article 167, al 2 C civ : doute sérieux sur la validité du mariage et, notamment, sur la sincérité des futurs conjoints. L’officier peut alors surseoir à la célébration, pendant un délai de 2 mois au plus à partir de la date de mariage choisie, afin de procéder à une enquête complémentaire. S’il entend fait appel aux services de la police communale ou fédérale, il devra solliciter l’intervention du MP.
  • Circulaire du 17 décembre 1999 : combinaison de certains facteurs qui peuvent constituer une indication sérieuse d’un mariage blanc.
  • Recours possible devant le TPI dans un délai d’un moi à partir du jour de la notification de la décision.

En savoir plus...

L’accomplissement de formalités et l’établissement de « l’acte de mariage »

Les futurs époux doivent obligatoirement comparaitre en personne : pas de mariage par procuration ou posthume en Belgique !

Mariage célébré obligatoirement en la présence de deux témoins (art 75 C civ) : exigence modifiée par la loi du 6 avril 2010 qui prévoit que la présence de témoins serait facultative MAIS que les époux pourraient aussi librement choisir de faire appel à plus de deux témoins (max 4) ! -> Autonomie des volontés !

Après les lectures prescrites par l’article 75 C civ et l’échange des consentements des époux, l’officier de l’état civil prononce « au nom de la loi » que les parties sont unies par le mariage. Une fois que c’est fait, il dresse l’acte de mariage comprenant les mentions indiquées à l’article 76 C civ.

En savoir plus...

Le caractère public de la célébration

Le mariage doit se célébrer publiquement, càd qu’il doit se dérouler dans un lieu auquel le public a accès. L’art 75 dit que l’officier de l’état civil reçoit les époux dans la maison commune.

Exceptionnellement, l’officier de l’état civil pourra se rendre à la résidence d’un des futurs époux, en cas de mariage in extremis par exemple. Dans ce cas, les portes de la pièce doivent rester ouvertes pour préserver le caractère public.

En savoir plus...

Autorité compétente

Le mariage doit obligatoirement être célébré devant un officier de l’état civil (voir art 125 L communale du 24 juin 1988 pour désignation de l’officier)


Depuis le 1er janvier 2000, le mariage doit nécessairement être contracté devant l’officier de l’état civil qui a dressé l’acte de déclaration (art 166 C civ)

En savoir plus...

Les formalités préalables à la célébration du mariage (art 63, 64 et 165 C civ)

Avant, pour pouvoir se marier, il fallait faire la publication des bans. L’idée était de dire que cette forme allait permettre aux gens de pouvoir s’adresser à l’officier d’état civil pour dire que ce mariage avait un problème. Mais on a remarqué que les gens ne vont jamais voir les valves à l’entrée de la commune. On a donc supprimé ce principe dans la loi du 4 mai 1999.

Depuis, si on veut se marier, il faut aller à la commune du lieu de résidence d’un des époux. On va demander une batterie de documents parce que c’est le job de l’officier de l’état civil de vérifier en amont qu’il n’y a pas l’existence d’un empêchement. On va alors faire une déclaration à mariage qui sera inscrite dans un registre. Le mariage pourra avoir lieu au plus tôt 14 jours après déclaration et au plus tard 6 mois après (sauf dispense ou prolongation du MP : art 165, § 2 C civ). Si le délai est dépassé, il faut introduire une nouvelle déclaration de célébration de mariage (art 165, § 3 C civ).

Après cela, on a eu une circulaire de la Ministre de la justice qui a dit que le MP était le premier à essayer d’éviter ces mariages. Le but de ce délai était pour le MP de faire une enquête et de voir s’il n’y a pas différents facteurs qui seraient les indices d’un mariage blanc.

L’officier de l’état civil peut soit refuser de prononcer le mariage soit surseoir sur la décision de prononcer le mariage. S’il prend une décision pour refuser de prononcer le mariage, on peut faire un recours devant le TPI qui va pouvoir ordonner que le mariage ait lieu. Certains tribunaux refont une analyse et vont parfois dire que l’analyse faite par l’officier de l’état civil n’était pas la bonne.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO