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– La France est méfiante envers le libéralisme à l'anglaise. En effet, en 1719-20, John Law réussit à convaincre le Régent Philippe d'Orléans d'autoriser l'émission de papier-monnaie, pour accroître les quantités monétaires en circulation en France.

– Ce Papier-monnaie est échangeable contre de la monnaie métallique. – C'est un système fondé sur la confiance.

– Or, les ennemis de Law lancent une rumeur sur la dépréciation de ce papier-monnaie. – Panique, mouvement de foule pour échanger le papier-monnaie mais impossibilité de le faire car pas assez de monnaie.

– Dévaluation du papier-monnaie et ruine.

– 50 ans plus tard, les Physiocrates ( Quesnay, Turgot) considèrent le libéralisme comme le système économique le plus naturel.

– Ils considèrent qu'il faut abattre les obstacles au libre-échange ( la douane etc). – La nature rétablit spontanément les équilibres rompus en matière d'économie.

– L'agriculture est la seule activité productive ( tout en découle). – Pour motiver les producteurs, il faut monter les prix agricoles.

– Or le prix du pain est une variable économique importante car l’État a tendance à le définir par le biais de taxes. – Pour les physiocrates il faut laisser faire le marché.

Hollandais, publie à Londres en 1714 The Fable of the Bees .

– Il y considère que « les vices privés font les vertus publiques ».

– Voltaire, dans le texte 10, dès Lettres philosphiques de 1734 son avis.

– Selon les libéraux, le luxe fournirait du travail à beaucoup de monde car il permet une grande consommation de biens.

– Pierre Nicole, janséniste, ironise sur le texte 9 .

– Les auteurs libéraux veulent prouver que la morale n'a plus à interdire l'intérêt personne car il servirait l'intérêt collectif.

– William Petty 1662 Texte 8 = Principe actif de la richesse. – Voltaire considère le travail comme une valeur essentielle, ainsi que l'esprit d'entreprise.

– Au 18ème, il y a un débat sur la légitimité des dérogeances qui immobilisent une grande somme de capitaux qui pourrait être investis dans les entreprises.

– Dans ces deux pays, le modèle bourgeois s'est imposé. La réussite économique est devenue le premier critère de distinction sociale et le libéralisme économique a le vent en poupe.

– En 1713, dans le Traité d'Utrecht , Anglais et Hollandais imposent la mise en place du libre-échange entre eux et les Pays-Bas autrichiens (Anvers en somme).

– Tolérance religieuse sauf en Angleterre envers les catholiques.

– Courant protestant de l'Allemagne du Nord similaire au quiétisme catholique. – Version austère et mystique du protestantisme en réaction au luthéranisme trop rationnel et matérialiste.

– 18ème siècle voit une littérature « sentimentale » apparaître.

– Manon Lescaut de l'abbé Prevost, La Nouvelle Héloïse de Rousseau, les souffrances du jeune Werther de Goethe.

– On se tourne vers le Moyen-Âge en retrouvant de soi-disant textes d'époque. On a l'exemple de James Mcpherson en Écosse et ses faux poèmes épiques d'Ossian

– En France, le style rocaille exubérant et dyssimétrique apparaît en opposition au néoclassicisme vers 1715 sous la Régence.

– En Italie, Allemagne et Europe centrale, l'art baroque évolue vers le rococo très chargé.

– Les chinoiseries sont des éléments d'une mode décorative qui adapte des motifs chinois sur une architecture européenne.

– Le Gothic Revival (1740) est une réaction anglaise au néoclassicisme et une sorte de nostalgie de la grandeur de l'Europe chrétienne d'autrefois.

– Fouilles à Herculanom en 1738 et à Pompéi en 1763.

– Figure majeure de l'histoire de l'art et de l'archéologie, Winckelmann est l'auteur de publications et un partisan du néoclassicisme.

– Les monuments de l'Antiquité expliqués et illustrés (1767).

– Des musées publics commencent à faire leur apparition comme le Ashmolean Museum (17ème) d'Oxford et le British Museum (18ème).