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Le plein emploi

a) Bref historique

Avec ces 25% de chômeur de la population selected, la crise de 29’ à traumatisés les policymakers.

A la sortie de la WWII, l’objectif plein emploi est l’objectif majeur (traité de Rome) à poursuivre pour l’occident. Non seulement les ouvriers et syndicat sortent renforcer de la guerre mais en plus l’URSS avait augmenté l’emploi de 1928 à 1938 et avait inscrit le droit au travail dans sa Constitution. L’occident ne voulait donc pas rester à la traine.

Depuis l’émergence du capitalisme industriel jusqu’en 2005, les périodes de plein emploi sont rare. On limite le plein emploi stable et durable de 1953 à 1973.

Avec le choc pétrolier de 73’, le chômage augmente dans tous les pays industrialisés.

1. Le chômage conjoncturel

Graph 108 : le chômage évolue de manière cyclique

Plein emploi et croissance sont des objectifs complémentaire et ce qui favorise la croissance est bénéfique l’emploi.

2. Le chômage structurel

Les structures industrielles vieillies (mines, charbon, etc.) peuvent entraîner des fermetures d’entreprises en cascade qui mettent des dizaines de milliers de travailleurs au chômage. Dans berceau de la première révolution industrielle, ces industries revêtent une grande signification, d’où un chômage structurel important, comme en Belgique par exemple.

Le chômage n’aura de grave conséquence avant les années 70’ grâce au fait que les industries n’ont été frappé de plein fouet qu’à partir de la récession mondial de 75’ et parce que le tertiaire marchand et non marchand pouvait absorber l’excédent de main-d’oeuvre éjecté, jusqu’en 80’.

Ceci n’est plus le cas à cause de l’introduction massive de l’informatique dans le tertiaire, l’exacerbation de la concurrence internationale qui comprime les coûts salariaux et donc le volume de la main-d’oeuvre, le déficit budgétaire qui réduit es dépenses de l’Etat, etc.

3. Le chômage dit « naturel »

- Offre et demande de travail :

Graph 109 : La pensée néo-classique tente d’expliquer le chômage par le concept de chômage naturel qui est fondamentalement un chômage volontaire. Les néoclassique y inclut le chômage frictionnel et le chômage structurel.

- Appréciation critique du raisonnement néoclassique Cette optique préconise une diminution des salaires W* à Wo pour retrouver le plein emploi.

Si les salaires baissent, la compétitivité de l’économie croît, les entreprises trouvent de nouveaux débouchés et l’emploi augmente. Ce raisonnement est simpliste et l’histoire économique n’en démontre pas la validité. Au contraire, des économies peuvent être compétitives avec des niveaux de salaires élevés.

En Belgique par exemple, si les salaires baissent, la compétitivité de son économie augmente à condition que ses principaux concurrents ne fassent pas la même chose. Or, dans la logique européenne, les politiques économiques des EM tentent de converger.

Cette pensée ne tient donc pas compte du salaire comme revenu, elle le perçoit seulement comme coût. Or si les revenus salariaux diminuent, la consommation privée va baisser ce qui va déprimer l’économie.

(Notice 17 – partie 5 page 10 : Ecoles classique et néoclassique)

- La pensée néoclassique et la réalité

Peut-on considérer les 2500 personnes qui ses ont présenté en 1995, à l’administration pénitentiaire belge » pour le recrutement de 10 gardiens de prisons, comme des chômeurs volontaires, alors que le métier de gardien de prison n’a rien d’attractif ?!

A part une petite fraction de la petite population, le choix ne se pose pas, le travail est une nécessité vitale. De surcroît cette thèse fait fi de toute les enquêtes sociologique sur le chômage d’où il ressort que celui-ci exclut l’homme de la vie sociale, que le chômage est très mal vécu et que le chômeur est en quête de travail.

- La pensée néoclassique et la théorie

Sur le plan de la réalité quotidienne, cette pensée n’a pas de vertu explicative en la matière de chômage structurel, et donc ni de vertu normative. En effet, les innombrables disposition d’inspiration néolibérale n’ont pas résorbé de manière substantielle le chômage structurel.

Si cette pensée ne permet de rendre compte de la vie économique, c’est fondamentalement parce que les hypothèses de départ ne tiennent pas la route sur le plan théorique. Réduire le fait de travailler ou non à un choix entre travail et loisir n’a pas de sens. Par contre, dans le choix de tel ou tel travail, le salaire constitue certes un élément important.

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