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Athènes : l’acropole péricléenne et le Parthénon (v. 438-431)

L'Acropole d'Athènes faisait office de vaste sanctuaire pour le culte de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie grecque, avec plusieurs temples dont le Parthénon, l'Érechthéion, le temple d'Athéna Nikè. Les autres monuments remarquables encore existants sont les Propylées, le théâtre antique de

Dionysos, l'odéon d'Hérode Atticus. Les Perses avaient tout détruit et le temple ne fut plus reconstruit car on voulait garder comme un mémorial et faire souvenir aux générations suivantes l’horreur qu’ils avaient vécue. Pour finir ils ont comme même reconstruit le temple.

Le Parthénon, qui était un temple périptéral, avait un opisthodome dans lequel on conservait le trésor public d'Athènes.) 1 (matériaux très rare à l’époque er temple à avoir été construit en marbre et prestigieux). Les fondations étaient un ancien temple qui avait été détruit par les Perses. Sa forme permis de nouveaux types de décors. Il était considéré comme le trésor de la ville.

Pas d’hôtel avoisinant. La statut de la divinité avait plus d’espace. Il est un chef d’oeuvre de l’illusion car il permit par le baie d’une illusion optique volontaire de la part des architectures de faire croire que le temple est droit alors quelles colonnes sont légèrement vers l’intérieure. Pas un seule de ces bloques sont unique. Donc prouesse mathématique, conceptuelle. Il fut très critiqué dans l’antiquité et même plus tard. Était en façade ionique.

La façade interne est élargie (6 colonnes, taille d’une façade externe normale) et l’externe est dédoublée. On retrouve le modèle canonique classique. Il y a toute une colonnade dans la cella. C’est la premières fois qu’on mixe les deux Ordres doriques et ioniques : on observe l’intégration de colonnes ioniques à l’intérieur et des frises ioniques décorent également les murs.

Il n’y a pas d’autel alors qu’un temple doit toujours en être accompagné, car on y plaçait les trésors (donc l’argent) de la cité. La statue du culte a plus de place et les colonnes sont empilées. La précision de la construction est surprenante, car on peut observer une déformation volontaire de certains éléments pour tromper l’oeil et ne pas voir de problèmes (le stylobate est courbe, les colonnes (immenses) sont légèrement penchées vers l’intérieur, pas un seul des blocs n’a d’angle droit). C’est une véritable prouesse conceptuelle, mathématique et technique. Propylées (437 acn) : Reconstruit également après la destruction d’Athènes, on peut observer une façade de colonnes doriques et l’intérieur soutenu par des colonnes ioniques.

Le Parthénon : Parthenṓn (de παρθένος, nom féminin, « jeune fille, vierge »). C'est probablement le plus connu des monuments grecs classiques. Il a été construit de -449 à -438 par l'architecte Ictinos et décoré par le sculpteur Phidias, à l'initiative de Périclès.

Le Parthénon est un bâtiment dorique, périptère, amphiprostyle et octostyle, construit sur un stylobate à trois degrés. Il mesure 69,51 mètres sur 30,88 mètres, dimensions qui ne peuvent être comparées qu'à celles de grands temples ioniques, comme l’Héraion de Samos, les temples romains de Baalbeck ou l'Artémision d'Éphèse, qui dépassent la centaine de mètres.

Un système de correction optique très précis permet de donner l'illusion d'une verticalité et d'une De plus, les horizontalité parfaite alors que les stylobates et les architraves sont incurvés.colonnes (ce qui se voit ne sont pas parallèles mais sont inclinées vers un point de fuite situé en hauteur d'autant plus que la colonne est loin du centre de l'édifice). Enfin, les colonnes elles-mêmes sont modifiées pour ces raisons optiques : les colonnes d'angles sont plus épaisses (car, se détachant sur le vide, elles sembleraient sinon trop minces) et elles sont, ce qui est très courant, légèrement renflées au tiers de la hauteur (l'oeil ayant tendance à voir à cet endroit un étranglement).

Ces corrections ont, outre l'aspect esthétique, des avantages techniques : elles facilitent l'écoulement des eaux par la courbure du sol et renforcent la structure de l'ensemble par l'élargissement des colonnes d'angle. Cependant, elles rendent aussi plus délicate la taille de chaque bloc de pierre, ainsi que le travail de jointoiement.

À l'origine, le Parthénon avait une riche décoration de marbre peint, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du bâtiment.

Le Parthénon est un bâtiment dorique périptère octostyle, avec des traits architecturaux ioniques (la frise du Parthénon).

Les propylées sont les portes d’entrée de l’acropole, elles ont pour façade un style dorique mais ont des colonnes ioniques.

Temple d’Apollon à Bassæ : mélange des ordres (430-420)

Cette construction . Il y a un et on quitte le modèle classiqueélargissement de la cella centraleobserve une grande nouveauté : (dû à l’évolution de l’ionique l’apparition de chapiteaux corinthiensen orient, qui s’inspire désormais des romains) = avec des décors de plantes. On retrouve de l’Ordre dorique à l’extérieur et ionique à l’intérieur. , de forme allongée, d'environ 40 m sur 16 m, ce qui lui donne une C'est un bâtiment périptèreapparence archaïque. Mais sa particularité essentielle est que ses colonnes appartiennent aux trois et surtout qu'il mêle ingénument des innovations originales à des archaïsmes architecturaux, ordres,lui donnant de ce fait une étrange identité, à la fois conservatrice et révolutionnaire.

Elargissement de la « Cella », 6x15 colonnes

Chapiteau corinthien :

(L'ordre corinthien a été inventé aux alentours de 380 avant J-C. Il est d'abord utilisé dans les parties secondaires des grands édifices, souvent à l'intérieur. On retrouve notamment des colonnes corinthiennes au temple d'Apollon à Bassae ou encore à l'intérieur de la tholos de Delphes dans le sanctuaire d'Athéna Pronaïa.)

Temple d’Athéna à Tégée : ordres appliques et superposés (350-340)

C'est un temple dorique périptère hexastyle (6 x 14 colonnes), dont on estime la hauteur à 17 mètres. 2 aspects importants : les colonnes sont superposées (en-dessous corinthien, et au-dessus ionique) et la cella est enfin libérée de ses colonnes (elles se trouvent à présent dans le mur = demi colonnes engagées, ce qui est désormais décoratif). Ce phénomène est la création des Ordres appliqués, qui sera le modèle de l’époque hellénistique.

Sanctuaire d’Asklépios à Épidaure : épanouissement du corinthien

Bâtiment circulaire, colonnades externes doriques, colonnades internes corinthiennes.

Bâtiment circulaire (= tholos), double colonnade, la colonnade interne étant corinthienne (+chapiteaux) et l’externe dorique. Le chapiteau corinthien sera le chapiteau type de l’époque hellénistique.

Rappel :
L’architecture n’était pas la même que l’on se situe en Grèce ou en Asie Mineure. Celle de la Grèce, de l’Occident, est appelée Dorique. Ses caractéristiques sont :
- Il n’y a pas de base aux colonnes.
- Elles sont construites « en dents de scie ».
- Elles n’ont pas de chapiteaux.
- L’architecture est lisse.
- La frise est dentelée.
- Ces décors dans les métopes sont restreints.
Celle de l’Asie Mineure (Ionie), de l’Orient, est appelée Ionique et a pour caractéristiques :
- Une base à la colonne.
- Des colonnes de forme plus ou moins ronde.
- Présence de volute.
- Architecture moins lisse : 3 lattes de bois forment l’architrave.
- La frise est lisse : ce qui permet de grands décors.

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