Cicéron ou l'évolution vers la Res Publica
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Cicéron est issu d'une famille d'aristocrates. Il est né en 106, Cicéron du fait du latin cicero:pois chiche représentant la verrue qu'il avait sur le visage. Il voyagera en Grèce et deviendra un grand vocat en revenant à Rome.
Il commencera le cursus honorum et accède aux plus hautes charges. Il sera célèbre pour avoir défait la conjuration de Catilina et il aparaîtra alors comme le sauveur de l'homme. Cicéron est inspiré par la succession des crises politiques : conjuration de Catilina, condamnation de Pompée, meurtre de César, luttes entre les prétendants au pouvoir comme Octave et Marc- Antoine.
Cicéron écrit beaucoup. Il écrit une grande théorie politique avec une oeuvre de réflexion et de discours. Parmi ces deux oeuvres politiques principales, on trouve le De Republica, en 57 et De Legibus en 51. Tous ses écrits sont influencés par la Grèce mais il va aussi montrer les principes naturels entrevus par Aristote.
Les événements vont se précipiter vers la dégradation de la république. Cicéron se réjouira de la mort de César avec trop de véhémence. Il croit pouvoir intervenir dans la république retrouvée mais il se trompe car Antoine revendiique le pouvoir. Cicéron prononcera 14 discours contre Antoine, Les Philippiques , qui sont d'une violence extrême et Cicéron se prononce alors en faveur d'Octave. Si Octave voulait le pouvoir, Marc Antoine s'engageait à le soutenir contre la mort de Cicéron.
Herrenius était chargé de tuer Cicéron alors qu'il était un ancien client de Cicéron. A ce moment survinrent les meurtriers, c'était le centurion Herrenius que Cicéron avait autrefois défendu dans une accusation de parricide […]. Plutarque affirme que : « Le centurion se précipita, il l'entendit arriver et ordonna de déposer sa litière. Lui-même, portant d'un geste qui lui était familier la main gauche à son menton regarda fixement ses meurtriers... »
Cicéron démontrera la disparition de l'élément populaire, l'oubli de l'élément démocratique et il expliquera la crise par le trop de monarchie qui entraînait des dérives vers les conjurations.