La cité ou le cadre de la pensée
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Le monde grec se caractérise par son unité et ses divisions. Cela entraînera le déclin d'Athènes et de la Grèce.
L'unité de la Grèce est le To Hellenikon, c'est en quelque sorte la grécité qui reste toujours à bâtir. Cette unité est tout autant politique que géographique. Les Grecs ont cette conscience très forte de former une collectivité, une identité les distinguant voire les séparant du monde des Barabaros et ils ont le sentiment d'appartenir à la communauté hellénique. Hérodote affirmera que « nous appartenons à la même race, que nous parlons la même langue, que nous honorons les mêmes dieux avec les mêmes hôtels et nos coutumes se ressemblent. »
Les jeux panhélleniques joueront également un rôle primordial notamment lors des affrontements contre les Perses. Les Grecs ont à l'époque réussi à repousser les Perses audelà de la mer Egée. Cette ardeur du soldat grec sera glorifiée par Eschyle : « Allez fils des Héllènes délivrez la patrie, délivrez vos enfants, vos femmes, les autels de vos Dieux ancestraux,
les tombes des aïeux ». C'est aujourd'hui la suprême bataille. Cette unité grecque nn'a cependant pas de véritable fondement territorial. Ces fondements vont conduire à la question macédonienne pour savoir si elle fait ou non partie de la Grèce. Les limites du monde grec sont très imprécises.
La Grèce est également éclatée en cités qui sont indépendantes, souveraines. Il y aura de grandes luttes entre cités à l'intérieur de ces cités. Il y aura bien sûr également la grande guerre du
Péloponnèse opposant Athènes à Sparte, cité guerrière.
La cité restera cependant une référence indispensable.