La monarchie et la démocratie
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Marx s'oppose au monarchisme d'Hegel :
– Il s'oppose à l'idée d'un pouvoir héréditaire général et de la concentration de la volonté de l’État en un seul homme.
– Il s'oppose à tout forme de monarchie, y compris la monarchie constitutionnelle défendue par Hegel.
– Il attaque ce dernier pour avoir mis en opposition souveraineté de l’État et souveraineté populaire.
– Hegel avait rejeté la conception de souveraineté du peuple.
– Pour Marx, dans toutes les constitutions l’État doit reposer sur le peuple, le peuple doit toujours former le pouvoir instituant dans une société même si il décide de se soumettre à un monarque.
– En effet, la démocratie est la réalité de la monarchie CAD que derrière la domination du monarque se cache le pouvoir inemployé du peuple.
– Par conséquent, la démocratie (en tant que pouvoir du peuple d'instituer en dernière analyse le gouvernement) est implicite dans tous les Etats, de même que l'essence de la religion est implicite dans toutes les religions. Marx se lance dans une analogie démocratie religion basée sur la conception jeune-hégélienne :
– La religion catholique est la religion ramenée aux éléments essentiels (alors que les autres religions incarnent ces éléments en les dissimulant) qui doit être mise à nu par l'analyse critique.
– La relation de la démocratie à toutes les formes politiques est la même que la relation entre le christianisme et les autres religions.
– Dans une démocratie, la souveraineté populaire est directement manifestée. En conclusion :
– Dans les sociétés non-démocratiques, l'homme vit d'une part comme citoyen de l’État (dévoué aux intérêts généraux) et d'autre part, il poursuit ses intérêts et ses rapports privés. Ces deux aspects sont séparés.
– En revanche, dans la démocratie l’État politique n'est qu'un contenu particulier du peuple.
– Marx considère que le contenu de l’État représente plus que simplement l’État politique, CAD qu'il comprend aussi le système des rapports de propriété.
– Dans une vraie démocratie, la propriété doit être attribuée de façon démocratique.