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La pensée politique dans le Nouveau Testament

Vers l'an 30, le Christ va commencer sa vie publique. Sa première prédication est celle des Béatitudes sur la montagne. Le Christ ne donne pas d'espoir de transformations extérieures aux Juifs. Elles ne peuvent venir que de l'intériorisation de la loi divine.

Le Christ ne cèdera pas aux foules qui veulent un messie. Le Christ refuse de devenir leur roi. Lorsque les juifs veulent le faire roi il part et se réfugie dans la montagne. Au moment de son procès, le Christ refuse la royauté temporelle. Il prononce devant Pilate : « Si ma royauté était de ce monde, mes gardes auraient combattu pour que je ne sois pas livré. »

Le Christ ne nie pas l'existence du pouvoir temporel : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Le pouvoir temporel n'appelle pas au mépris de César.

C'est ici la distinction du politique et du religieux qui est faite. Il est cependant acclamé par la fête des Rameaux. Lors de son entrée à Jérusalem, il est monté sur un ânon. . Ceci est symbole de la royauté spirituelle du Christ.

Lorsque les Rois de France choisiront le cheval comme animal, ils se tromperont. Cela est plus le choix du roi guerrier. Ces attitudes du Christ ont donné une idée du partage des rôles. Il y a ici la vision d'un pouvoir spirituel dont la construction est devenue possible au Ier siècle. Ce pouvoir spirituel peut être construit dans ces sociétés grecques et romaines. Le christianisme ne conteste pas l’État mais ne lui donne pas de vie spirituelle. Mépriser le temporel serait mépriser l'homme.

Le Christ désignera l'apôtre Pierre comme chef de son Église. Après sa résurrection il dira trois fois à Pierre d'être le pasteur de son troupeau. L'apôtre Paul continuera à s'occuper de ces questions. Paul est né en 10 après JC dans le Sud de l'Asie Mineure en Silicie. C'était un juif pharisien, citoyen romain de naissance et avait été élevé das un milieu hellénistique.

Paul, qui s'appelait Saul à la base, a pris part à la persécution des chrétiens. Paul s'est converti sur le chemin de Damas en entendant une voix. Anani recevra Paul dans sa maison malgré quelques a priori.

Paul était l'apôtre des gentils, c'est-à-dire des non-juifs. L'enseignement de Paul est très simple et il sépare lui aussi le religieux et le politique. « rendez chacun ce qui lui est dû, à qui l'impôt l'impôt, à qui les taxes les taxes, à qui la crainte la crainte, à qui l'honneur l'honneur ».

Celui qui craint Dieu est celui qui respecte les commandements de Dieu. « Esclaves, obéissez en tout à vos maître d'ici bas ». Paul justifiera cette obéissance en affirmant, comme le Christ qui s'était vidé devant Ponce Pilate : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi s'il ne t'avait été donné d'en haut ».

de là viendra la formule paulinienne, omni potestas a deo. Le but était d'établir un équilibre entre le politique et le religeux. On comprend les façons d'agir du Dieu d'Israël qui procède par distinction. Le récit symbolique de la création montre que Dieu distingue la lumière des ténèbres. Il y a 6 jours de création et les eaux du firmament sont également séparées. Il y a aussi la distinction entre le jour et la nuit et le jour et la femme.

Tout cela sert à éviter la fusion car avec la fusion on ne peut pas vivre. On ne peut pas toujours dire « nous ». Il n'y a d'alliance possible que dans cette séparation. Cette doctrine paulinienne a été admise.

Cette idée sera commune aux auteurs des premiers siècles chrétiens comme Polycarpe de Smyrne. Irénée de Lyon, Tertullien et Théophile, évêque d'Antioche, il rédigera unn traité entre ce qui est dû à césar et ce qui est dû à dieu. Il affirme qu'il rendra « hommage au roi non pas en l'adorant mais en priant pour lui. J'adore le vrai Dieu vivant, celui par qui le roi a été établi. Tu me diras sans doute pourquoi n'adores-tu pas le roi ? Car le roi n'a pas été institué pour qu'on l'adore mais pour qu'on lui rende un légitime honneur. Honore donc le roi mais en l'aimant, en lui obéissant et en priant pour lui. Paul sera persécuté en 67 à Rome.Les Chrétiens connaîtront 9 vagues de persécution mais resteront tout de même dans l'obéissance.

Avec la conversion de l'empereur Constantin, la question de la différence entre César et Dieu sera posée différemment. Cet édit de milan de 313 vient mettre fin aux persécutions. L'empereur et l'eglise étaiet rassemblés dans une même foi. Le risque est désormais celui de la trop grande proximité. Cela sera le risque de la confusion et du mélange.

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