La question de la religion sous l'angle de sa fonction anthropologique
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- L'inscription des définitions du peuple et du patriotisme dans le registre religieux permet aux valeurs de l'action humaine d'exister éternellement indépendamment de l'influence de la vie sur terre.
- Le vrai croyant continuera à affirmer sa foi et ses valeurs même en étant convaincu que les choses ne font qu'empirer car il considère l'existence d'un ordre supérieur des choses.
- Or, cette indifférence du chrétien pour les choses terrestre est condamnée par Fichte.
- En effet, la conséquence pratique d'une telle attitude est l'absence de tout sentiment de responsabilité vis à vis de l’État.
- Fichte, en s'inspirant de Rousseau, considère que la religion chrétienne est favorable aux tyrans car elle entretient une mentalité d'esclaves chez ses fidèles.
- Par contre, la vraie religion doit contribuer à la libération de l'homme et se dresser contre la tyrannie.
- La vraie religion affirme que la vie divine n'existe et ne se manifeste que dans la pensée de l'homme vivant.
- Il faut introduire l'éternité sur terre, semer l'impérissable dans le temporel, d'une manière sensible et accessible à l'homme.
- Contrairement à l'expérience mystique qui est incompréhensible, incommunicable et indicible car est au-delà de l'intelligence humaine.
- C'est à partir des préoccupations des hommes ordinaires que Fichte veut introduire l'éternité dans la vie terrestre.
- L'homme a donc un penchant naturel à vouloir rendre éternelles des traces de sa singularité individuelle.
- Il est à la recherche des conditions qui le lui permettront => il les trouve dans le peuple / la nation. ( Pour ce qui est de la religion, Fichte ramène à la vie terrestre les principes acosmiques de la religion chrétienne : ce en quoi on croit est autour de nous et pas au-delà de nous)