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La tyrannie,

elle, laisse pouvoir entre les mains du sot, du méchant. La tyrannie « est bonne si le tyran est bien conseillé par un philosophe » ou si le tyran est lui-même philosophe.

Platon va alors représenter la forme idéale de gouvernement avec le pouvoir donner aux grands, aux meilleurs, aux savants avec l'idée du savoir et la connaissance qui précède l'action.

Selon lui, cette cité ne contient pas de dégénérescence. Elle emprunte ce qu'il y a de meilleur dans les régimes politiques existants. Cette cité sera parfaite car reposant sur des valeurs morales, sur une éthique. Selon Platon, la famille et la propriété seraient supprimées.

Platon parle d'une répartition arithmétique de la terre en se fondant sur un principe d'égalité et il proposera par la suite une vision géométrique de la répartition.

Avec la vision géométrique, on s'écarte de la pure égalité dans la répartition de la propriété.

Cette communauté des biens va se répartir entre les gardiens parfaits . La moindre possession de ces gardiens ferait d'eux des tyrans. Ils deviendraient « haïs et haïssant, traqués et traquant » s'ils possédaient.

Cette idée de communauté doit aussi intéresser l'éducation et Platon parlera d'une communauté d'éducation des filles et des garçons.

Une autre communauté sera celle des femmes et des enfants avec tirage au sort des épouses avec une possibilité de tirer à nouveau au sort. Cela allait dans le sens de l'unité. Les esprits se tourneraient vers les fins de l'existence, « l'exercice de la vertu

Cette idée sera très répandue en Grèce notamment avec Aristophane qui en parlera dans Les femmes à l'Assemblée. Dans cette comédie, on voit un grand changement d'état d'esprit de la part d'Aristophane.

L'auteur est ici atteint par la lassitude. Le choeur a un rôle beaucoup moins important. Dans cette pièce, Aristophane essaye de répondre à la crise athénienne.

L'histoire de cette pièce est celle du complot des femmes en ayant assez de la mauvaise gestion de leurs maris.

Elles se mêlent alors de la vie politique et vont intervenir dans les affaires publiques. C'est l'une des premières comédies où les femmes prennent une réelle importance.

Praxagora attend ses amies une lampe à la main. Les femmes portent des barbes postiches et ont pris les habits de leurs époux. L'idée est de se rendre en foule à l'Ecclesia et de proposer un décret qui confierait tout le pouvoir aux femmes.

Une fois le vote effectué, les femmes vont se rendre vers la communauté des divinités pour célébrer leur victoire.

Le mari de la meneuse se réveille habillé en femme comme tous les autres hommes.

Un des hommes qui n'avait pas dormi confirme que les femmes ont pris le pouvoir. En rentrant, la meneuse avoue ses actes à son mari et affirme qu'elle désire mettre en place le communisme.

Elle propose la transformation des tribunaux et des lieux de discours en salle de banquet dans lesquelles les femmes inviteront les hommes à de dîners publics. Les femmes auront alors le droit de choisir leurs époux avec la femme la plus vieille et la plus laide pouvant choisir en première.

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