Le débat sur la dérogeance en France
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Des tentatives ont été entreprises par le pouvoir, notamment par Colbert (ministre de Louis XIV), afin de libéraliser la société et de favoriser le travail grâce à un certain nombre de décision dont les résultats ont été assez minces.
En 1666, le nombre de jours chômés sont réduits comme plus de travail veut dire plus d’impôts qui rentrent. Or, les jours chômés, plusieurs centaines à l’époque, sont dictés par l’Eglise donc cette mesure entraîne un conflit avec l’Eglise.
En 1669, encore pour réduire le nombre de gens qui ne travaillent pas, on pose des freins à la création de couvents, on augmente l’âge de possibilité d’entrée au couvent pour retarder la décision définitive le plus possible que les jeunes hommes/femmes ont prises.
Les personnes qui entrent dans le couvent/monastère sont des bras perdus et en plus ils n’ont pas d’enfants. Cette mesure provoque une autre crise avec l’Eglise.
En 1681, on lance une campagne de répression contre de mendiants et on les met dans des « hôpitaux généraux ».
En plus, on accorde certaines exceptions aux dérogeances. Ainsi on permet aux nobles d’investir dans les nouvelles industries notamment parce que dans ces domaines là, il n’existe pas encore derèglements. Le succès de ces exceptions est quand même relatif parce qu’elles sont très peu utilisées.
Un siècle plus tard, en 1788, 1000 nobles ont investi contre 90 000 (88 000). Ces mesures ont été prises pour des raisons purement économiques.