Le fronton : vers une thématique unifiée
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Temple à Corfou : meilleure occupation de l’espace du triangle. Le fronton Partie du toit qu’on va décorée. Gorgone au centre regardée par deux fauves. On rejette dans les angles 2 petites scènes d’une légende locale ; un combat contre des géants. Personnage coincé dans les coins du fronton. Personnages mythologiques. Assez bas (90cm) Egine : Temple d’Aphaia
Plus qu’une seule scène. Au centre, une divinité plus grande que les autres et autour, une série d’individus dans différentes postures afin d’occuper au mieux l’espace. La divinité maitrise la scène.
Rapport entre l’ordre et le désordre. C’est une représentation de la guerre de Troie. On a quitté le Kouros ->on est maintenant dans le mouvement, dans les gestes. Mais ce n’est pas de la 3D. Le « sourire ionique » est encore présent. Tout est encore peint. Les statuaires sont désormais achevées à l’arrière.
La divinité garantie l’ordre contre le désordre de la bataille.
Fronton Ouest :
Scène de bataille dirigée par Athéna. Deuxième guerre de Troie. Individus encore assez raide mais moins que le Kouros. On ne peut pas parler de 3D car les plans sont superposés. Tentative de maitrise de l’espace. Il faut un jalon supplémentaire pour maitriser la 3D. Encore un sourire ionique. Tout est peint et achevée à l’arrière.
Fronton est : Il parait plus réaliste. Bataille d’Héraclès contre des mortels. Sourire disparait. Le récit discontinu de la frise dorique. Cet espace produit une contrainte. On est obligé de réduire notre espace par des vignettes. On doit réduire par des vignettes essentielles à la scène. 2 à 3 personnes maximum sur la scène. Existe des légendes locales qui font réapparaitre un personnage dans plusieurs scènes.
Vocabulaire utile :
Une métope est un panneau architectural de forme rectangulaire, le plus souvent décoré de reliefs. Elle est située au-dessus de l'architrave, en alternance avec les triglyphes (dans l'ordre dorique). L'ensemble forme une frise. Contrairement à l'image de marbre blanc que nous a laissé l'usure du temps, les temples grecs étaient peints. Une coloration canonique se met en place: les lignes horizontales sont en rouge, les verticales en bleu ou en bleu-noir, les fûts de colonnes restent clairs.
Delphes, monoptère de Sicyone
On n’est pas encore capable de représenter des scènes dans l’espace, on découpe et superpose le stéréotype : on utilise donc des moules. On représente le départ d’un bateau (le navire Argo). Trois métopes séparées de triglyphes. 2e siècle avant J-C
Transport du trésor de la ville gravé dans la pierre. Transposition de plusieurs motifs qui existaient dans la pierre. On utilise du copié collé car on ne maitrise pas encore bien l’espace. On le superpose en parallèle.
Il s’agit d’une scène de char. Apollon dirige un char avec Artémis derrière.
Tout est rigide et frontal mais les chevaux tournent leur tête vers la gauche ou la droite. Héraclès et deux sarcoptes (un des 12 travaux) Apparition de stéréotypes et on peut trouver cette image dans plusieurs temples et sur plusieurs supports.
Au niveau des amphores c’était le col qui servait de vignette à cette époque. Temple de Zeus : Olympie. Sur la façade du pronaos et de l’opisthodome. Frise dans la cella.
Au Vème siècle : c’est l’art sévère : le « sourire ionique » a totalement disparu. On tente de représenter des torsions, mais pas encore tout à fait fluides -> on tend vers le mouvement. C’est moins rigide. Apparition aussi du modelé (coussins d’Hercule).
Le sourire ionique a disparu. On tend tout doucement vers le mouvement.