Le pacte social
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L’Etat se voit attribuer de nouvelles fonctions. Jusque là, la Belgique était restée un Etat très libéral dans lequel les autorités publiques considéraient qu’elles n’avaient à intervenir que très peu. Cependant, les années 1930 ont montrées que les structures organisées par les mouvements syndicaux privés n’étaient pas en mesure d’intervenir seules -> une transformation fondamentale de l’Etat était nécessaire.
Dès le début de la 2ème Guerre Mondiale, patrons, syndicats et politiques s’étaient rencontrés dans la clandestinité afin d’organiser la société d’après-guerre. Ces rencontres vont très vite toucher aux questions d’assurance sociale pour finalement aboutir à la définition des principales lignes directrices d’un 1er grand pacte social. Ce pacte explique pourquoi en Belgique il n’y a pas eu de grandes vagues de nationalisme au lendemain de la Guerre (‡ les autres pays, comme la France, où de nombreuses entreprises furent nationalisées). Avec lui, on va notamment se mettre d’accord sur la manière de gérer les relations sociales, les discussions entre patrons et syndicats -> la Belgique met ainsi en place un véritable modèle de concertation sociale, ce qui permet aux patrons et syndicats de discuter ensemble des conflits avant que ceux-ci soient portés sur la place publique et ne déclenchent des grèves.
CCL : le pays va connaître une réelle paix/stabilité sociale (ce qui est important dans ce contexte où la population, qui avait été privée durant la guerre de biens de consommation, peut profiter un peu plus de la vie et est prête à exiger de plus en plus de la part du patronat et du monde politique de réelles négociations).