Le parti catholique
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Il change de nom pour devenir l’Union Catholique Belge. Il devient plus démocratique et plus flamand, dans la mesure où il a dû tenir compte de l’évolution du suffrage, qui renforce le poids de la Flandre.
Il se réorganise en « standen », en organisations qui regroupent les intérêts qu’il fédère : 1) la fédération des cercles catholiques (= aile conservatrice qui rallie les notables et la bourgeoisie, hostiles aux socialistes), 2) le boerenbond (= agriculteurs, de plus en plus puissants), 3) la ligue nationale des travailleurs chrétiens (= les ouvriers ; en liaison directe avec le syndicat chrétien) et 4) la fédération des classes moyennes (= boerenbond pour les petits patrons)
En 1936, le bloc des catholiques se divise pour la 1ère fois en 2 ailes néerlandophone et francophone : le Katholieke Vlaamse Volkspartij (KVV) et le Parti Catholique Social (PCS). C’est la 1ère fois qu’on tient compte aussi nettement des différences linguistiques.