Le progrès en question : race et histoire.
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Claude Lévi-Strauss écrit « race et histoire » en 1952 sous la demande de l’UNESCO. Il y présente de manière systémique un argument relativiste en faveur d’une appréhension des cultures à partir de leurs propres valeurs et de leurs propres logiques. Le développement des sociétés est lié à des circonstances : géographiques, historiques et sociologiques. Lévi-Strauss veut relativiser l’idée de progrès ainsi que montrer les difficultés qu’il y a a hiérarchisé les cultures et les sociétés. Il donne 4 arguments :
Anthropologie sociale et culturelle, M. Noret.
Résumé année 2012-2013
1) Ambigüité qui veut que les entreprises de hiérarchisation des cultures et des sociétés renouent paradoxalement avec une attitude très commune dans les cultures alors définies comme « sauvages et barbares ».
2) Idée centrale :
- Il existe tout un éventail de sociétés possibles au sein même des sociétés aux technologies peu développées.
- Les développements technologiques, les projets techniques ou de maitrise d’environnement ne s’opèrent pas partout de la même façon.
3) Le progrès de l’humanité est difficile à nier : il n’y a pas de liens neutres à partir duquel on pourrait juger le progrès et des mérites respectifs des sociétés.
4) Lévi-Strauss déplace la question du progrès vers celle de la cumulativité des innovations. Les carrefours culturels avec des cultures très différentes augmentent les innovations.