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Les conséquences sociales et environnementales du capitalisme

Vecteur de la croissance économique contemporaine …. et donc de l’amélioration des conditions matérielles d'existence d'une partie de la population mondiale.

Facteur d'un accroissement des inégalités socio-économiques (entre détenteurs des moyens de production et travailleurs, entre travailleurs et chômeurs, …).

Responsable d'une forte croissance de l'impact des sociétés humaines sur l'environnement, notamment au niveau de la disponibilité des ressources naturelles.

L’augmentation des impacts sur l’environnement est une conséquence d'une augmentation de la consommation et de la production.

Il faut toutefois relativiser : la consommation est une construction sociale qui nous échappe : au-delà de la satisfaction de certains besoins élémentaires (air, eau, ration alimentaire de base, abri,…) « l'homme se distingue de tous les autres animaux par le caractère extensible et illimité de ses besoins » (Marx, Le Capital).

En effet, les besoins humains trouvent leur source dans la société : ils sont d'origine sociale et varient d'une société à l'autre :

Le système de besoins est issu des plus nantis (la "classe de loisir" définie par Veblen) : une fois le confort matériel assuré, les choix en matière de consommation se réalisent en fonction d'une norme conventionnelle définie les modes de consommation des plus riches.

Les transformations des structures matérielles de la société génèrent de nouveaux besoins (urbanisation, dégradation d'aménités, pollutions,… suscitent de nouveaux besoins).

Les logiques mêmes du capitalisme (dynamique d'innovation, d'élargissement des aires de marché, crédit, publicité, stratégies de communication, …) encouragent la prolifération des besoins par la conception de nouveaux objets ou services … pour lesquels sont "inventés" des besoins nouveaux (ex : le GSM).

Au final, la croissance des consommations est largement portée par les sollicitations de la sphère de la production et de la distribution grâce à la multiplication des objets produits, l’accélération de l'obsolescence des produits (obsolescence programmée), la diminution des coûts de production, l’omniprésence de la publicité,…

L’augmentation de la consommation résulte donc belle et bien de l’augmentation de la production.

Dès lors, faut-il agir sur la consommation (culpabilisation du consommateur) ou sur la production et la commercialisation (responsabilisation du producteur ou du distributeur) pour réduire l’impact du capitalisme ?

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