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Les contraintes environnementales

Au sein de ces vides de peuplement, on retrouve des conditions physiques difficiles qui empêchent ou limitent fortement l’agriculture (et donc le développement humain).

Dans les déserts froids, il y a des conditions physiques extrêmes. Le froid est presque permanent (moins de 150 jours sans gel par an). Le permafrost empêche les cultures ou le dégel périodique de la couche superficielle du sol entrainent une production alimentaire endogène très limitée. L’agriculture n’est pas possible partout, les ressources sont en outre limitées.

Pour les parties les plus au nord, les ressources proviennent de la biomasse de la mer et des grands lacs (poissons, phoques, …). Pour les zones plus au sud, les lichens et herbes rases permettent la survie de grands mammifères qui sont alors chassés ou élevés extensivement par l’homme.

Les déserts secs se caractérisent par l’aridité du sol (précipitations inférieures à 300mm/ an, seuil nécessaire pour l’agriculture). Le sol a également une évapotranspiration potentielle (ETP) trop faible. Une agriculture pluviale est dès lors trop aléatoire ou impossible.

Dans de telles zones, la formations de noyaux sédentaires est inconcevable sans un apport complémentaires d’eau (nappes souterraines, cours d’eau allogènes (prenant source ailleurs)). Dans les déserts verts, on trouve une double contrainte :

La forêt dense complique la maîtrise du territoire lorsque les moyens techniques sont rudimentaires.

Médiocrité des conditions sanitaires : la chaleur humide favorise l’entretien d’éléments pathogènes transmis notamment par les moustiques (paludisme, fièvre jaune, maladie du sommeil, …).

La répartition des cas de fièvre jaune (30.000 décès/an), de paludisme (1.000.000 décès/an) et de trypanosomiase africaine, couramment appelée maladie du sommeil (50.000 à 70.000 nouveaux cas par an), montre bien que les déserts vert et secs sont les plus touchés.

Dans les déserts d’altitude, la principale contrainte est le froid qui ne permet pas la pratique de l’agriculture. En effet, la température chute de 6° pour 1000m.

Chaque région a sa propre limite au-delà de laquelle l’agriculture n’est plus possible :

300 m en Islande

2.000 m dans les Alpes

4.000 m dans l’Himalaya

D’autres contraintes viennent s’ajouter au froid, notamment la pente (nécessite des aménagements en terrasse pour les cultures) et l’isolement (pas d’apport de l’extérieur).

À l’origine, ces vides de peuplement étaient occupé par des populations éparses (se déplaçant pour trouver des ressources), souvent mobiles, formées de chasseurs-cueilleurs / pêcheurs ou éleveurs. On retrouve tout de même quelques noyaux sédentaires (oasis du Sahara, vallées des fleuves allogènes,…).

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