Les modes de scrutin
- Publié dans Histoire
- Lu 237 fois
- Soyez le premier à commenter!
- Imprimer
a. Le collège électoral désigne son/ses élu/s
Le vote a lieu dans le chef-lieu de l’arrondissement administratif du collège électoral -> certaines personnes doivent parcourir de longues distances, mais comme le vote concerne des personnes aisées, ça ne posait pas de problème. En outre, le vote n’est pas obligatoire : comme le nombre d’électeurs est limité et que voter constitue un privilège, on ne voit pas d’intérêt à fixer l’obligation du vote. Cependant, comme le vote n’est pas obligatoire, et que se déplacer implique un/e certain/e engagement/volonté -> des candidats mettent en place des techniques (ex : offrir un repas) pour inciter les gens à se déplacer.
b. Le scrutin est uninominal
Dans beaucoup d’arrondissements, il n’y a qu’un seul élu. Pour être élu, il faut obtenir au 1er tour la majorité absolue des voix. Si tel n’est pas le cas, un 2ème tour est organisé, ce qui est rare car au XIXème s., le paysage politique est divisé entre catholiques et libéraux un tour suffit à départager les 2 partis.
c. Le bulletin de vote
Jusqu’en 1877, il n’y a pas de bulletin de vote : voter = déposer un papier où on a écrit le nom du candidat de notre choix. Problème : un certains nombre d’électeurs sont des agriculteurs qui savent à peine lire et écrire beaucoup viennent avec un papier sur lequel un « aimable » candidat (ex : le curé) a écrit son propre nom à l’insu de la personne. Les isoloirs n’existent pas non plus. Le vote se fait donc au vu et au su de tous les fraudes sont nombreuses en quantité et qualité/diversité -> 1877 = introduction du bulletin de vote pré-imprimé remis dans le bureau de vote et rempli dans l’isoloir -> chute du nombre de fraudes et assainissement des moeurs politiques.