Les partis catholiques
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Ils vont continuer à dominer la scène politique, à un tel point qu’ils seront dans toutes les coalitions gouvernementales jusque 1999. Le Parti Social Chrétien (PSC) est né au lendemain de la 2ème Guerre Mondiale. Il va progressivement prendre ses distances par rapport à son parti frère flamand : le CVP à partir de la fin des années 1960. A ce moment-là en effet, les catholiques connaissent l’affaire de l‘université de Louvain, catholique. Celle-ci est bilingue, mais établie sur le sol flamand. Or, selon le nouveau principe de la communautarisation de l’enseignement, la section francophone ne peut plus subsister. Le parti catholique va se déchirer sur cette question, et les 2 ailes linguistiques vont se séparer.
Le PSC va tenter de plus en plus d’occuper le centre du paysage politique. Il va même aller jusqu’à abandonner le mot « chrétien » pour devenir le Centre Démocrate Humaniste (CDH). On garde le C mais il change de signification. Il y a là une volonté de prendre en compte l’évolution de la société par rapport au catholicisme (‡ attitude des libéraux qui ont ouvert leurs rangs aux catholiques au début des années 1960).
Le CVP domine toujours très nettement le paysage politique en Flandres. Rejeté dans l’opposition en 1999, c’est l’occasion d’un ressourcement, d’une remise en question le CVP change de nom en en 2001 pour devenir le CD&V. On garde les mots « démocrate » et « chrétien », mais on insiste sur l’aspect flamand. Le parti va s’allier avec un petit parti, la N-VA, très proche des radicaux du mouvement flamand.