Les systèmes de culture sur abattis-brulis
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Ces systèmes se retrouvent dans des milieux boisés variés : haute futaie, taillis, fourré arbustif, savane boisée,… Ils sont encore utilisés en Amazonie.
Les terrains sont préalablement défrichés par essartage : on abat les arbres et on les brule mais les souches ne sont pas déracinées. Les cendres amenées par le brulis fertilisent le sol, qui peut alors être cultivé pendant une, deux ou trois années, puis abandonnés à la friche boisée durant une ou plusieurs décennies (le temps que des arbres repoussent) avant d'être à nouveau défrichées et cultivées.
Entre 8.000 et 3.000 BC, à lieu une extension milieux boisés cultivables. Cette extension part des principaux foyers de la révolution néolithique et est rythmée par la croissance démographique. En effet, lorsque la population du village devient trop importante par rapport à la capacité du milieu, la durée de rotation des cultures diminue et les rendements décroissent alors.
Une fraction de la population commence à défricher et mettre en culture de nouvelles terres plus fertiles, dans la forêt vierge proche, au-delà du front pionnier (progression de +/- 1km par an). Ceci explique le rayonnement de la Révolution néolithique.