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Quelques petites expériences pilotes : prologue et épigones de Lausanne.

- Le Traité d'Adrianople, novembre 1913 : Entre Bulgarie et l’Empire Ottoman : il « facilite l’échange volontaire des populations musulmanes et bulgares et de leurs propriétés ». Une zone frontalière de 15 km, 93 000 personnes, formaliser un fait accompli. (Un paysan turc est envoyé en Bulgarie et vice-versa, ils reçoivent des compensations financières pour qu’ils acceptent)=> 93000 personnes déplacées. Le traité sert plutôt à régulariser toutes les violences survenues pendant la guerre des Balkans.

- L’accord Greco-turc de 1914 : rapatriement de 150 000 orthodoxes des côtés égéennes et 50 000 d’Anatolie ; il est bloqué par le début de la guerre.

- Neuilly-sur-Seine 27/11/1920, Grèce – Bulgarie : commissions mixtes, volontariat, but = dédommagement (on estime la valeur des terres récupérées par la Grèce et on rembourse) : avec l’inflation, le dédommagement ne vaut plus grand-chose… (30000 grecs et 123000 Bulgares)

- Politiques nazies, 38-41 : Hitler promeut une politique démographique respectable ; accord avec Mussolini pour les quelques allemands qui habitent dans les vallées italiennes même si ceux-ci sont réticents (principalement des paysans attaché à leurs terres) (1938). Il rapatrie le plus d’Allemands possibles des pays extérieurs (Volksdeutsche).

1939 : invasion de la Pologne : « non non on revoit juste quelque chose qui était mal tracé, c’est légitime ». On négocie alors d’Etat à Etat pour certains territoires.

On encourage l’émigration, on fait tout pour rendre la vie impossible aux juifs dans le Reich (années 30 = années de crise, personne n’en veut) USA ferment leurs portes et en Europe, fermeture des frontières (juifs accusés de tous les maux). « Où va-t-on les mettre alors ? » – Pourquoi pas faire de la place en Palestine ? Ou les mettre en Patagonie ? Tiens, et pourquoi pas Madagascar ?!

En 1939 vient l’idée d’une zone peu peuplée en Pologne, où on pourrait créer une colonie juive (ghettos). Les responsables locaux se plaignent de ne pas savoir quoi en faire ; il faut les nourrir, ils s’entassent,… On commence à penser qu’on pourrait tout résoudre dans les ghettos (où les épidémies et les famines se font sentir) en aidant un peu à mourir. On se donne alors un an avant de tout massacrer → Plans de meurtres de masse et de génocide.

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