Section 2 – La suprématie pontificale aux XI et XIIIème siècle
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Le pouvoir spirituel est indépendant dans son domaaine. L'indépendance du pouvoir temporel sera amoindri par la dimension spirituelle donnée par l'Eglise. Les rois seront subordonnés spirtuellement à l'Eglise. Les papes se réclament du pouvoir des clés avec une responsabbilité des sujets.
Un roi peut devenir mauvais, il peut compromettre le salut des siens et le pape devra alors déposer le roi. Grégoire VII donnera toute son ampleur à cette vision.
C'est le moment du triomphe de l'Eglise dans les discours. Cette révolution marquera le MA et l'occident chrétien. Ce mouvement est surtout doctrinal.
A la fin de la période carolngienne, l'Eglise s'est enfoncée dans une crise morale due à l'ingérence des seigneurs. L'oeuvre doctrinale s'attachera à dégager l'Eglise de l'emprise du pouvoir impérial ou des royaumes ainsi que des laïcs.
Cette doctrine va atteindre son point culminant lorsqu'elle donnera à la papauté la direction de l'Occident chrétien. Léon IX avait beaucoup servi ppour assoir le siège de Rome et il utilisera La donation de Constantin. Ce document, certainement faux, reposait sur une légende selon laquelle l'empereur Constantin aurait été guéri miraculeusement de la lèpre et pour remercier le pape de ses prières, il aurait offert l'empire d'Occident au pape Sylvestre et Constantin seserait retiré pour fonder Constantinople.
L'empereur donnera au pape Sylvestre le palais du Latron ainsi que les insignes impériaux en reconnaissant la primauté romaine.
Avec Grégoire VII, cette réforme va s'amplifier et le pape remettra en cause la vision carolingienne d'une sacralité royale. Il ne rejette pas cela dans son ensemblemais ne la plcce pas au même niveau que la sacralité sacerdotale. Ceci était utile pour désigner les évêques.
Charlemagne livrera ce modèle de l'empereur représentant de Dieu sur Terre. L'enjeu de la réforme et de toutes les querelles que cette réforme suscitera était de savoir qui de l'empereur, qui des rois aura la maîtrise du monde.
L'empire et les royaumes ne pourraient arriver à être maîtres du monde selon la vision pontificale. Le pape parlera au nom d'une Église universelle prisonnière des mauvaises habitudes politiques de la féodalité . Commence alors un conflit avec l'Allemagne impériale dans lequel la papauté va affirmer la théocratie pontificale.
« Défense à quiconque de recevoir de la main de quelque laïc que ce soit un évêché ou une abbaye ». C'est ici l'empereur qui est visé mais il ne tiendra pas compte de cela en continuant à nommer des évêques. L'empereur va faire déposer le pape par les évêques allemand en 1076.
On aura une autre décision semblale par les évêques lombards. Le pape va répondre en formulant le dictatus papae qui contiennent 27 dispositions doctrinale pour la primauté de Rome. Vont se manifester à l'intérieur les pouvoirs pontificaux et on y retrouve le principe de la primauté du siège romain.
L'Eglise est catholique, ses décisions s'imposent à tous. L'Eglise ne peut pas se tromper : « elle ne s'égarera pas de toute l'éternite commen témoigne les écritures ».
De cette supériorité devaient découler des conséquences politiques qui viennent dire la supériorité de Rome : « seul le pape peut utiliser les insignes impériaux » : la mitre, la chlamyde de pourpre, la tunique écarlate et les sandales de pourpre.
C'était l'empereur qui donnait ses pouvoirs au pape si on en croit La donation de Constantin. Le pape ne pouvait plus être le vicaire du Christ puisque son pouvoir découlait du pouvoir impérial.
« Que tous les princes doivent embrasser les pieds du seul pape ».
La 23 è me sentence affirme que le pape est regardé « de par les mérites de Saint Pierre » comme la source de la loi. « Il possède seul le droit de faire de nouvelles lois ce qui ne signifie pas que le pape est le seul législateur ». Le pape devient l'arbitre de la législation. Aucune loi ne peut recevoir force canonique sans le consentement du pape.
Le pape est mis au sommet de a double hiérarchie spirituelle et temporelle et il sera placé à la tête de la hiérarchie ecclésiastique. Il organisait l’Église catholique avec une véritable hiérarchie ecclésiastique. Lee pape organise une véritable hiérarchie spirituelle. Rome deviendra le véritable coeur de l'Eglise et seul le pape pourra établir ou déposer des évêques, seul lui pourra déplacer les évêques, seul lui pourra modifier les territoires épiscopaux et réunir un concile.
hiérarchie ecclésiastique. Lee pape organise une véritable hiérarchie spirituelle. Rome deviendra le véritable coeur de l'Eglise et seul le pape pourra établir ou déposer des évêques, seul lui pourra déplacer les évêques, seul lui pourra modifier les territoires épiscopaux et réunir un concile. En matière de justice, le pape devenait l'instance arbitrale de l’Église et il possédait le pouvoir de juger les problèmes ecclésiastiques. Puisque le pape était placé au somme de cette hiérarchie, il ne pouvait être jugé par un prince ou un empereur. Proposition 19 : « Il ne peut être jugé par personne ». Il sera placé au sommet de la hiérarchie temporelle également. Il possède une autorité directe sur l'empereur et les rois. Les formules vont bien établir ce principe d'un royaume théocratique. Le pape est la tête e la chrétienté. Il disposerait de deux prérogatives : – du pouvoir de déposer les empereurs – du poouvoir de délier les sujets du serment de fidélité à leur dirigeant
Cette thèse consacre la thèse de la supériorité pontificale. Les rois ne tiennent leur pouvoir que d'un accord passé avec les sujets dans le respect des lois chrétiennes. Les rois tiennent leur pouvoir de source humaine. Gréggoire VII ne reconnaît l'autorité des rois comme légitime que si elle s'exerce dans l'Eglise et pour l'Eglise. Les Rois deviennent les auxiliaires de l'Eglise et ils seront donc justiciables du pape.
« J'interdis au roi Henri qui par un orgueil insensé s'est élevé dcontre votre Eglise de gouverner le royaume d'ALlemagne et d'Italie. Je délie tous les chrétiens du serment qu'ils ont contracté envers lui. »
Les princes invitent le pape à juger henri IV et le pape devancera les évènements. Ce sera l'événement de Canosa en 1077. Henri restera 3 jours pieds nus devant le château de Canosa en implorant le pardon du pape. Henri IV sera déposé par les princes allemands vont élire Rodolphe de Souade. Henri combattra Rodophe eet l'emportera. En 1078-1080, Henri lutte à nouveau contre le pape qui à nouveau le déposera le 7 mars 1080. Les successeurs se soumettront pour garder leur trône. L'isue du conflit devait consacrer le principe de la primauté pontificale. L'office royal était ainsi vidé de sa part spirituelle.
Les partisans d'Henri IV insistent sur la ssuprématie impériale, sur l'origine divine du pouvoir impérial. Il était décrit comme l'oint du Seigneur et s'enflammeront avec beaucoup d'audace que ce pape était un antéchrist. C'était un moine « sorti de la synagogue de Satan ». Crassus rédigra un traité intitulé De la défense du roi Henri. « Défendre le pape c'était commettre un péché, offenser Dieu ».
Henri de Trêves et Guy de Ferrare soutiendront l'empereur que l'empereur n'est pas le vrai pape. « Henri IV c'est l'oint du Seigneur et Ferrare explique de façon nette que ce pape est unnn faux pape car « il n'a pas attendu le consemntement impérial pour être intronisé sur le trône de Pierre ».
Un autre écrit intitulé l'anonyme de Rouen renforce l'autorité des laïcs. Le roi doit être le christomètre. Les pouvoirs royaux devenaient supérieur aux pouvoirs pontificaux.
Les papes qui vont suivre vont tous développer des thèses romaines et vont assurer le triomphe de l'oeuvre grégorienne.
La doctrine des deux glaives sera nourrie par Bernard de Clervaux qui devait donner un traité qui venait poser cette théocratie : De la considération. Le symbole du glaive apparaît durant la Cène sachant qu'il sera trahi.
« Seigneur il y a ici deux glaives, dit un des apôtres Le Christ répondu cela suffit. Mais il aurait plutôt répondu cela est trop. « Les deux glaives spirituels et matériels appartiennent à l'Eglise mais celui-là est dégainé par l'Eglise alors que celui-ci est dégainé pour l'Eglise ». Saint Bernard vient distinguer pro ecclesia et ad ecclesia.
Il y a une autre scène où l'on voit appraître un glaive c'est lors du baser de Judas. Les apôtres demandent alors au Christ s'il faut frapper du glaive. Pierre drappera immédiatement le serviteur du grand prêtre et lui coupera l'oreille droite. Le Christ demanda d'en rester là. Cette scène sera utilisée par Bernard de Clervaux. Il donnera de ces passages une interprétation symbolique et conforme à la vision donnée par la tradition.
Les deux glaives représenteraient les deux pouvoirs, celui de Dieu et de César laisssés aux mains de l'Eglise. Le pouvoir de César représente le pouvoir de punir et le pouvoir spirituel est celui de la parole, c'est un glaicve à double tranchant, c'est le glaiv de la parole et de l'annonce du verbe.
C'est aussi le glaive dde l'excommunication pour ceux qui seront infidèles. Come l'Eglise reprsentée par Pierre ne peut pas faire couler le sang, le glaive du temporel doit être délégué au povoir des rois et des empereurs.