Une nouvelle sociabilité
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- Les sociabilités restreintes
A partir du 17e siècle, dans les collèges où les bourgeois et les aristocratiques mettent leur fils, d’autres réseaux sont crées que ceux traditionnellement (de la paroisse, de la famille, du milieu du travail).
La même chose arrive dans les couvents féminins où on met les filles de différentes origines pour qu’elles restent vierge jusqu’à leur mariage.
Des choses nouvelles aident encore plus : les salons, les cafés, les clubs du 18e siècle qui se développe avant tout en Angleterre.
Les soirées musicales sont également organisées au 17e siècle à des jours fixes pour des petits comités. Ce sont en fait les premiers concerts réguliers.
La Franc-maçonnerie est créée en 1717 en Angleterre. Dans cette association qui est au départ philanthropique (pour promouvoir l’amour entre les gens), des gens se rencontrent qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Elle combat à son origine les barrières sociales et religieuses.
L’individuation progresse et la lecture silencieuse ne se généralise peut être pas mais dans certains milieux, lire pour soi-même et non pas pour le public.
Les correspondances et les journaux intimes se développent et se propagent de plus en plus. Il y a aussi émergence des romans à la première personne tel que les Confessions de Rousseau.
Dans les milieux artistiques, on va se débarrasser de la dépendance des patrons. Trois exemples d’artistes : Joseph Hayden, Mozart et Beethoven.
Joseph Hayden était presque toute sa vie dans le service de la famille Esterhazy qui sont des nobles hongrois avec différents châteaux etc. Il travaille pour eux à la commande. Il réussi à s’en libérer à la fin de sa vie quand sa réputation transgresse les frontières.
Il se trouve majoritairement au fin fond de l’Europe (de l’Est) qui est un peu un lieu déshérité. Il est invité à Paris et Londres où il gagne beaucoup d’argent et miraculeusement la famille accepte de le laisser partir.
Mozart va très vite refusé le patronage de l’archevêque de Salzbourg et mène majoritairement une carrière indépendante.
Beethoven a été aidé à vivre par des protecteurs, par un certain nombre de nobles mais il n’a jamais été dépendant, à aucun moment.
L’artiste devient quelqu’un qui s’exprime et ne doit plus produire de manière mécanique, presque comme un fonctionnaire de la musique. Etant un fonctionnaire de la musique était bien payé mais dès que la famille se déplaçait, l’artiste devait le faire aussi.
Dans la dernière partie du 18e siècle émerge la vision romantique de l’artiste.