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l'état sauvage

stade le plus bas d’une société. Il est divisé en trois étapes : ◦ cueillette

◦ apparition du feu et de la pêche

◦ développement des armes tel que l'arc et les flèches

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La société archaïque de Lewis Henri Morgan (1818-1881)

Morgan est issu d’une famille bourgeoise, protestante, de New-York. Il fait des études de droit et devient avocat. Il fut toujours intéressé par les Iroquois. Il est le premier à : • faire des enquêtes de terrain • noter la diversité des modes d'organisations de la famille, étudier les systèmes de parenté Il tient à articuler ses recherches autour des découvertes archéologiques de l'époque pour étudier les progrès de l'humanité et les stades de l'évolution.

Selon lui, les sociétés évoluent et passent pas trois stades :

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L'évolutionnisme en anthropologie

L'anthropologie s'institutionnalise progressivement, d'une part vers l'anthropologie « physique » et d'autre part vers l'anthropologie sociale et culturelle.

Ce dernier va être largement exploité : les chercheurs travaillent sur la reconstitution des aspects sociaux et culturels de la trajectoire de l'humanité depuis ses origines jusqu'au stade le plus avancé du progrès humain (la société occidentale).

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Chapitre II : Civilisation, culture et progrès

Introduction

L’anthropologie voit le jour vers le XIXème siècle, alors que la foi en la science croit et que les croyances en les récits bibliques s’affaissent.

C'est à cette période que l'on voit naître les théories comme celles de Marx, Darwin,... Ce dernier influençant par exemple l'évolutionnisme en anthropologie.

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Conclusion

Faire de l'anthropologie, c'est donc produire des données en s’inscrivant dans un canon méthodologique constitué historiquement, où l’observation participante tient une place centrale. C'est ensuite interpréter ces données et produire des analyses qui respectent à la fois un principe de cohérence logique et reconnaissent que des contraintes empiriques pèsent sur l’interprétation.

Elle ne peut donc pas sur-solliciter les données disponibles, opérer des généralisations abusives ou ignorer d’une façon ou d’une autre le produit empirique de l’enquête.

Elle fait appel à la comparaison.

Il faut inciter à la vigilance critique et introduire une série de critères utilisés pour juger la qualité des travaux.

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Comparer

La comparaison joue un rôle central en anthropologie. Elle détermine le degré de singularité ou de généralité d’un phénomène social.

Les anthropologues ont recours a leur connaissance de leur propre société lorsqu’ils écrivent sur les groupes sociaux.

Il faut néanmoins respecter une méthodologie disciplinaire : celles des contraintes empiriques vues précédemment ainsi que deux nouvelles :

• On ne compare pas de traits sociaux ou culturels isolés, mais toujours des discours ou des pratiques en contexte.

Ex : Tylor et le dernier souffle

• Une pratique sociale et culturelle ne tire jamais son sens que de sa position dans un espace de pratiques et de ses relations avec d'autres pratiques.

Il faut donc toujours contextualiser et les traiter de manière relationnelle.

Ensuite, il ne faut pas déduire que des phénomènes qui peuvent sembler analogues connaissent des dynamiques similaires.

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Le défaut d'attention aux contraintes empiriques de l'interprétation

• La généralisation abusive : Elle provient d’un décalage entre les matériaux empiriques mobilisés à l’appui d’une démonstration et le degré auquel prétend cette interprétation.

Les interprétations trop générales n’ont pas de bases empiriques assez solides pour être à la base d’un travail fiable. Ex : Levi-Strauss et les Nambikwara

• L'obsession de la cohérence : Les récits personnels sont différents d’une personne à l’autre. Il ne faut pas se focaliser sur le récit d’une seule personne et le retranscrire mot à mot.

Il faut faire la synthèse des plusieurs récits afin d’être le plus cohérent.

De plus, il ne faut laisser son envie de par exemple, réhabiliter les populations africaines pour inventer des cohérences là où il n'y en a pas.

Ex : Marcel Griaule et le système de pensée des Dogons au Mali.

• L'inadéquation significative : L’interprétation s’écarte des données. Elle peut résulter d’une « paresse empirique ». un auteur l’utilise pour combler les défauts de l’enquête empirique, ou parce qu’il se sent suffisamment sûr, par sa connaissance générale du terrain, de pouvoir soutenir telle ou telle interprétation d’un phénomène sans avoir véritablement enquêter pour autant.

Ex : Jean et John Comaroff et le vieil homme fou en Afrique du Sud.

Attention, cela ne veut pas pour autant dire que l'ensemble des travaux de ces auteurs sont mauvais !

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Les défauts de cohérence logique

Afin de rendre une recherche fiable, il ne faut pas que des contradictions soient présentes dans les résultats.

Il faut faire attention au souci d'une définition juste des notions, faire preuve de capacité à construire des raisonnements construits sur des données.

La précision de l'écriture est aussi très importante, elle fait la force d'un travail.

Ex : P. Legros et C. Herbé et leur vision de la mort

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La sur-interprétation

Il est difficile de dire si une interprétation est bonne ou mauvaise, voire s’il y a une surinterprétation.

Selon Jean-Pierre Olivier de Sardan, il y a sur-interprétation lorsqu’apparaît une contradiction significative entres les références empiriques et les propositions interprétatives.

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