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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Les nouveaux partis

Lorsque l’on examine les résultats de 1919 (SU masculin pur et simple), on voit apparaître de nouveaux partis, bien que les 3 partis principaux obtiennent toujours de larges majorités. Ces nouveaux partis vont mettre en cause l’organisation-même de l’Etat. Certains sont passagers, mais d’autres s’insèrent dans la vie politique du pays.

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Le P.O.B.

En 1919, il est le 2ème parti. En 1925-29 et en 1936, il devient le 1er parti. Il revendique alors le poste de 1er ministre. Problème : ni les catholiques ni les libéraux n’acceptent d’avoir un 1er ministre socialiste ->résultat = gouvernement démocrate-chrétien-socialiste.

Le POB reste une fédération d’organisations syndicales, mutualistes, coopératives, … C’est un parti très centralisé dont la direction nationale a beaucoup de poids. De manière générale, les partis politiques ont renforcé leur rôle dans le système politique belge.

Le programme socialiste est réformiste, mais pas révolutionnaire. C’est pourquoi il ne va pas profiter de la révolution russe pour augmenter son avantage. On peut ainsi le qualifier de parti centre-gauche relativement modéré. Conséquence : un petit mouvement gauchiste plus radical va se développer : le parti communiste.

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Le parti catholique

Il change de nom pour devenir l’Union Catholique Belge. Il devient plus démocratique et plus flamand, dans la mesure où il a dû tenir compte de l’évolution du suffrage, qui renforce le poids de la Flandre.

Il se réorganise en « standen », en organisations qui regroupent les intérêts qu’il fédère : 1) la fédération des cercles catholiques (= aile conservatrice qui rallie les notables et la bourgeoisie, hostiles aux socialistes), 2) le boerenbond (= agriculteurs, de plus en plus puissants), 3) la ligue nationale des travailleurs chrétiens (= les ouvriers ; en liaison directe avec le syndicat chrétien) et 4) la fédération des classes moyennes (= boerenbond pour les petits patrons)

En 1936, le bloc des catholiques se divise pour la 1ère fois en 2 ailes néerlandophone et francophone : le Katholieke Vlaamse Volkspartij (KVV) et le Parti Catholique Social (PCS). C’est la 1ère fois qu’on tient compte aussi nettement des différences linguistiques.

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Les partis politiques

Résultats des élections de 1919 : catholiques = 73 sièges (-26), socialistes = 70 sièges (+30) et libéraux = 34 sièges (-11) -> reconfiguration du paysage politique en Belgique où 3 partis vont clairement dominer le jeu politique.

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Les gouvernements de coalition

Pendant la 1ère Guerre Mondiale étaient apparus des gouvernements d’Union nationale comprenant des représentants des 3 partis. Au lendemain de la Guerre, l’instauration du suffrage universel pur et simple masculin a pour conséquence le fait qu’il n’est plus possible pour un seul parti d’obtenir à lui seul la majorité à la Chambre et au Sénat -> il n’est plus possible d’avoir des gouvernements homogènes (‡ avant 1914) -> apparition des gouvernements de coalition Conséquences :

Naissance du titre de 1er ministre, qui assure la cohésion de l’équipe gouvernementale ‡ chef de cabinet = ministre le plus important qui dirigeait l’équipe en plus d’une autre fonction.

Puisqu’on a des gouvernements de coalition, au sortir des élections, il n’y a plus un vainqueur qui va former un gouvernement -> le roi intervient pour choisir le formateur, en fonction des résultats électoraux. Ce formateur devient souvent le 1er ministre.

Les chefs de parti acquièrent un statut plus important.

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Réformes électorales

On établit dès 1919 le suffrage universel pur et simple (‡ vote plural de 1893) pour les hommes âgés de plus de 21 ans. Il était en effet difficilement imaginable que des personnes ayant risqué leur vie dans les tranchées n’ai droit qu’à une seule voix alors que ceux qui était restait en arrière s’en serait vus gratifier de plusieurs. Quelques femmes vont accéder au droit de vote aux élections communales et législatives. Qui sont-elles ? Les héroïnes de guerre, qui se sont distinguées par des actions particulières pendant le conflit, et les veuves de guerre, les épouses des soldats tombés au front, qui perdent cependant leur droit lorsqu’elle se remarie ( ce n’est pas la femme en tant que telle qui a le droit de vote).

En 1920, les femmes deviennent éligibles, même si elles ne sont pas en mesure de voter. Mais leur succès sera très limité (durant l’entre-deux-guerres, 6 femmes furent élues dans les 2 chambres). Elles obtiennent aussi le droit de vote aux élections communales. On considère en effet que ces élections sont moins importantes que les législatives et que ça ne risque donc pas de faire trop de dégâts. Les femmes entrent donc progressivement dans les conseils communaux, mais de manière limitée (elles ne représentent qu’1% des mandataires et les femmes ne votent pas nécessairement pour des femmes, ni pour des catholiques d’ailleurs) -> le paysage politique n’est fondamentalement pas modifié.

Paradoxe : on considère que les femmes ne sont pas capable de voter mais les publicités électorales s’orientent vers elles, considèrent qu’elles ont une capacité d’influence sur leur mari. L’apparentement provincial est un système qui complète la représentation proportionnelle car il utilise l’ensemble des voix récoltées par les partis au niveau provincial.

Enfin, on va désormais aligner le Sénat sur la Chambre des Représentants en ce qui concerne l’éligibilité : il ne faut plus payer de cens, la seule règle consistant à avoir au moins 40 ans. Par ailleurs, on ajoute des sénateurs cooptés qui représentent la partie civile et qui sont choisis par les sénateurs élus. La cooptation permet de faire entrer des personnes qui n’ont pas réussi à s’imposer dans le monde électoral, mais que l’on a envie de voir au Sénat.

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Gouvernements d’Union nationale

Dès le début de la 1ère Guerre Mondiale, on permet à un ministre socialiste et à 2 ministres libéraux d’entrer dans un gouvernement qui était resté pendant la guerre exclusivement catholique. On assiste donc à la cohésion de toutes les forces politiques. Le POB se voit ainsi offrir l’opportunité de devenir un véritable acteur politique.

L’union nationale va être maintenue car elle facilite la relance économique et car les gouvernements préfèrent avoir une composante socialiste. En effet, on a peur de ce qui est en train de se développer en Russie à la même époque : la révolution s’étend et fait régner un climat révolutionnaire général en Europe.

9 jours après la signature de l’armistice le 11 novembre 1918, le roi, en concertation avec les forces politiques belges de l’époque, décide à Loppem de maintenir un gouvernement d’Union national et d’entreprendre un vaste programme de réformes sociales.

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Croissance des effectifs syndicaux

Ceci s’explique par le lien fort qui unit le mouvement socialiste aux organisations syndicales. De plus, ceux-ci paient des indemnités à leurs membres -> ils sont désormais des contrepoids au monde des affaires et leur force permet de discuter avec les patrons « d’égal à égal » et de mettre en place un système de concertation sociale qui distingue la Belgique des autres pays industrialisés.

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Après le départ des socialistes (1921)

Les réformes se poursuivent car tous les partis sont persuadés qu’il faut combler le retard en matière de législation sociale. Apparaissent ainsi l’assurance pension obligatoire pour les ouvriers/employés et un système d’allocations familiales … payées par les patrons !

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