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Filtrer les éléments par date : juin 2014

L’affaire Borms

En 1928, un député anversois décède. Une élection partielle est alors organisée. Borms, activiste condamné à mort et toujours en prison, se présente. Catholiques et socialistes ne présentent pas de candidat afin de soutenir le candidat libéral. C’est cependant Borms qui est élu, ce qui montre que l’électorat flamand ne tient plus compte de la « trahison » et privilégie les moyens pour aboutir à une réforme linguistique de l’Etat -> il devient urgent de régler le contentieux linguistique. En 1929, le socialiste flamingant Huysmans et le socialiste wallingant Destrée proposent le compromis des Belges (= accord sur l’idée d’une homogénéité culturelle de 2 régions linguistiques).

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VEV

Dans les années 1920, l’industrialisation de la Flandre s’intensifie. Son poids démographique se renforce également grâce à l’arrêt de l’émigration de travailleurs vers la Wallonie. Le Vlaamsch Economisch Verbond (VEV), créé en 1926, témoigne de l’apparition d’une bourgeoisie nationale flamande.

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Minimalistes » et « maximalistes

2 tendances se dégagent au sein du mouvement flamand.

Les minimalistes s’intègrent et font véhiculer leurs messages dans les partis traditionnels. Ils réclament la flamandisation en Flandre (qui fonctionnait encore sur un modèle bilingue), l’usage de la langue flamande au niveau de l’enseignement et de la Justice, la division de l’armée en unités flamande et francophone et la réorganisation de l’administration centrale sur base de ces mêmes principes.

Les maximalistes sont des membres du Frontpartij et du VNV. Ils veulent des réformes immédiates et faire de la Belgique un véritable Etat fédéral.

Le mouvement flamand a fortement évolué durant les années 1930. Il réclame désormais la disparition de la Belgique, ou sa division organisée sur base du fédéralisme.

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Le parti rexiste

Créé par Léon Degrelle en 1935, il recrute dans les milieux catholiques des membres attirés par les idées de Maurras et de Mussolini. Les gouvernements s’étant succédés à une vitesse impressionnante et la crise économique frappant aux portes du pays, les électeurs doutent de la capacité de la démocratie à résister au développement d’un ordre nouveau. C’est ainsi que Degrelle se fait le porte-parole de l’extrême droite. Jeune et excellent orateur, il dénote dans le contexte politique de l’époque. Il va dénoncer les collusions politico-financières (= liens étroits entre les milieux économiques et politiques) présentes dans de nombreux secteurs (création à cet effet du mot « banksters »). En 1936, le parti rexiste obtient 21 élus au Parlement. La stratégie de Degrelle consistait à jouer sur l’inquiétude de la population face à la crise politique. Mais ces élus ne sont pas de véritables hommes politiques ; ils organisent de grands chahuts au Parlement.

Degrelle est tellement convaincu de sa force qu’il multiplie les affiches « choc » pour montrer que son parti représente l’ultime recours -> en 1937, il fait démissionner à Bruxelles un député rexiste afin de provoquer une élection partielle où il se présente. Objectif : montrer qu’il était capable de Distributing prohibited remporter une élection importante. Toute la campagne s’était alors focalisée autour de Degrelle -> pour la 1ère fois, les 3 grands partis traditionnels (catholiques, socialistes et libéraux) s’allient pour présenter un candidat contre le leader rexiste : Paul Van Zeeland, 1er ministre catholique. La mobilisation est tellement grande que même le Clergé va soutenir Van Zeeland. Il y a donc une forte mobilisation qui attire l’attention de l’ensemble du pays sur ces élections. Degrelle obtient finalement moins de 20% des voix -> c’est le début de la fin.

Degrelle va utiliser l’invasion allemande pour se présenter comme le meilleur supporter des nazis en Belgique. Il tente de symboliser la collaboration avec l’occupant. Or, Hitler ne lui apporte que peu d’attention. A la fin de la Guerre, il s’échappe en Espagne et ne sera jamais jugé pour ses activités de collaboration.

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Le Verdinaso

Dirigé par Joris Van Severen, il développe un programme fasciste et corporatiste (référence au régime de Salazar ; volonté d’une nouvelle organisation socio-économique du pays). Van Severen fut déporté en France et fusillé en 1940 car il s’était montré hostile à l’invasion allemande. Encore une fois, ce mouvement extrémiste attira les intellectuels flamands.

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Le Vlaamse Nationaal Verbond (VNV – 1993)

Ce parti radical fut dirigé par Staf De Clerq, dirigeant anti-Belgique qui met l’accent sur une Flandre martyrisée durant XIXème s. et pendant la 1ère Guerre Mondiale. Le mouvement est très attiré par les modèles fascistes qui fleurissent dans l’Europe des années 1930 (ces modèles s’organisent de manière militaire et cherchent veulent une autre organisation sociétale). Le VNV connaîtra un grand succès en 1936.

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Le Frontpartij

Il regroupe les frontistes, mouvement flamand qui a continué son activité dans les tranchées et dont les revendications sont maintenant et exclusivement portées par le Frontpartij. C’est pourquoi ce parti est important. Notons qu’il s’agit certes d’une branche radicale, mais qui n’a pas collaboré avec l’ennemi.

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Le parti communiste

Il s’agit d’une petite dissidence du POB qui ne se reconnait plus dans les discours réformistes du parti socialiste. Il se constitue en 1921 et adhère à la 3ème internationale. Il accède au Parlement en 1925 et est principalement actif en Wallonie et à Bruxelles. Il agit surtout pendant la crise des années 1930.

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