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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

D'un point de vue individuel : plus grande autonomie du salarié.

- Mais du coup, il se trouve exposé a plus d'aléatoire, à des pannes, des problèmes techniques, il doit répondre à des délais, travailler en flux tendu,... Adaptabilité plus grande et de plus en plus immédiate dans cette apparente autonomie. Se solde par une responsabilisation plus grande (va de pair avec une augmentation de la production.).

- Se retrouve parfois face à des contraintes contradictoires (le salarié se retrouve parfois entre des exigences hiérarchiques et des contraintes collaboratives). Plus grande importance du relationnel, importance donné au relationnel (mais du coup ça devient moins simple).

- Le salarié fait aussi face à une dématérialisation du contact face a l'objet produit.

- L'individu est soumis a une mobilité géographique.

- Besoin de requalification permanente. Besoin d'être polyvalent.

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Nouveaux critères d'adaptation

Cette évolution se traduit d'abord d'un point de vue individuel par une exigence de plus grande
qualification. Importance du tertiaire qui a besoin d'une plus grande qualification que les autres
secteurs du fait de l'informatisation, des technologies,...

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Les nouvelles donnes entre l'Homme et le travail

Depuis la première crise pétrolière, on est passé dans une société post-industrielle. Cela signifie que plus de la moitié des salariés travaillent dans les services (distribution, commerce, transport,...).

Secteur primaire : l'agriculture, les mines (tout ce qui n'est pas transformé).

Secteur secondaire : industrie et construction (tout ce qui est transformé).

Secteur tertiaire : Services.

Autres facteurs ayant entrainé des bouleversements : L'élargissement de l'accès à l'économie de marché : élargissement par l'ouverture de ce marché aux pays de l'Est, la dématérialisation des échanges,... → doit s'adapter à des contingences nouvelles comme la flexibilité (production en flux tendus),... Environnement nouveau se caractérisant aussi par la précarité de l'emploi. On quitte le plein emploi (on ne parlait pas tant de chômage avant). Aujourd'hui, le taux de chômage est autour de 9%. Affaiblissement des états. Développement des nouvelles technologies informatiques et communication qui redéfinissent la situation de l'Homme à la tâche. Apparaît comme un nouvel outil pour le partage, l'aide à la décision,...

Bouleversements jusqu'alors inconnu se traduisant par une augmentation de la pression au travail dans le sens où on en demande plus en moins de temps et aussi de façon plus diversifiée. Diminution de la sécurité de l'emploi, mutation, évolution des environnements économiques et des rapports professionnels.

Face à ce nouvel environnement, que deviennent l'individu et l'organisation ?

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Les avatars contemporains du travail

Les représentations du travail se transforment au fil des temps historiques de l'évolution des sociétés. Aujourd'hui, nous connaissons une situation nouvelle et particulière car elle comporte des facteurs que l'on ne connaissait pas à présent, ce qui redéfinit le rapport de l'Homme avec le travail, au salariat, à l'entreprise. Dans le sens où on voit de plus en plus une distinction entre ceux qui détiennent un travail et ceux qui n'en détiennent pas. Ce n'est pas la seule grande nouveauté.

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Quelques définitions

Tâche : ensemble d'opérations élémentaires nécessaire pour effectuer une activité donnée.

Activité : ensemble d'opérations dirigé vers un but déterminé recouvrant plusieurs tâches à exécuter, toujours dans un cadre de situation de travail.

Poste de travail : ensemble d'activités ou de missions correspondant à une situation de travail précise dans une organisation à un moment donnée et dans un lieu donné.

Emploi : situation de travail correspondant à un ou plusieurs poste(s) de travail dans une structure.

Métier : ensemble de missions ou activités communes à plusieurs emplois correspondant à un ensemble de compétences formant un tout, socialement reconnu dans une organisation. Un métier suppose une formation.

→ Mots qui traduisent une intégration de plus en plus forte.

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L'impact du travail sur l'organisation sociale

L'artisan peut travailler tout seul dans le sens où il peut produire un objet (comme un meuble). Mais il ne peut pas être isolé économiquement (pour son meuble, il lui faut des outils, des clients,...). Forme de travail qui va marquer une organisation.

Il apparaît que le travail dans une société industrielle repose sur l'identification de tâches différentes, sur leurs répartitions entre plusieurs individus.

Que peut être cette division du travail ? Cette division ne repose pas que sur des tâches différentes à exécuter, elle relève aussi de constructions sociales qui elles-mêmes résultent de processus historiques (ex : le taylorisme → système théorique de l'organisation du travail). Nos organisations modernes (industries, entreprises, commerces, hôpitaux,...) sont des micro-systèmes sociaux où s'exercent des tâches diversifiées dans lesquels on trouve des forces qui constituent le champ social du fait du regroupement des individus. Quel que soit le champ où seront exécutées ces tâches, ces champs sont traversés par un autre ordre. Rassemblement en dynamique de groupe qui sont prévues (= contrôlées) ou imprévues. Ces forces qui viennent se combiner aux tâches diverses vont se manifester quand il y a des rassemblements de petits groupes d'individus, c'est là qu'elles ont une incidence sur le fonctionnement d'une organisation → les groupes informels.

Groupe formel = prend la forme d'une équipe de travail. Les membres n'ont pas choisis leurs horaires, les autres membres de l'équipe,... Mais même dans ces équipes préétablies, il y a parfois des relations imprévues qui font glisser le groupe vers un statut informel (dû aux degrés de liberté, interactions,...). Grande question en psychologie sociale : « Peut-on concilier l'intérêt de l'individu avec l'intérêt de l'entreprise ? ».

Nouveau rapport entre travail et organisation sous l'effet des nouvelles conditions de travail. Le travail n'est plus seulement structuré (ne suit pas les effets passifs de l'organisation) mais devient lui même un truc structurant. Il définit des nouvelles formes de rapports sociaux.

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L'impact de l'organisation sociale sur le travail

XVIII° siècle : révolution industrielle. Nouvelle forme d'organisation avec la création des usines (avant on parlait d'atelier) s'accompagnant d'une organisation hiérarchique centralisée (→ patron) et paternaliste (prise en charge totale des ouvriers : logement, école appartenant presque à l'usine, formation, protection sociale,...).

Avec ce nouveau mode de production, on a besoin de former une nouvelle catégorie de travailleurs que l’on n’avait pas connu jusque-là car ils ne sont plus des paysans ou des artisans mais des ouvriers salariés (ils ne possèdent pas leurs outils de travail, mais loue leur force de travail comme un salaire). C'est à partir de ce moment-là qu'on parle de marchandisation du travail.

Autre nouveauté : séparation entre la formation et l'emploi. Jusqu'à cette époque-là, le mode de production que l'on connaissait était le système artisanal où l'emploi et la formation sont complétements intégrés. La nouveauté est qu'on commence à mettre en place des écoles professionnelles. Ces écoles-là sont souvent financées par le patron. Pour lui, cette formation devient un véritable investissement.

→ Nouveau rapport au travail (le salariat) + une nouvelle préparation pour y rentrer. On estime aujourd'hui à 80% la part de salarié contre 20% d'indépendants.

Cela signifie une nouvelle forme de valorisation du travail mais aussi dévalorisation de celui qui ne travaille pas de telle sorte que l'on voit poindre quelque chose de nouveau au niveau des représentations. La pauvreté qui était considérée comme une fatalité jusque-là prend à partir de ce moment des airs d'oisiveté. La conception du travail tel qu'on le connait aujourd'hui est plutôt récente.

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Travail et organisation sociale

L'organisation est structurée (= son fonctionnement est prédéterminée, les règles sont préétablies). Ce qui signifie que le travail relève d'actions à la fois prédéterminée (à la fois structurée et structurante). Structuration complétement aboutie au point où on parle d'institution. Pour Sarnin, l'individu s'y trouve plongé [dans la structuration] une bonne partie de sa vie de telle sorte que le lien entre organisation ettravail est inévitable car les organisations rendent possible les activités de travail. Une activité de travail complétement isolée est impossible. Quand on travaille, il faut être dans un réseau (dans une chaine économique) pour trouver un débouché à sa production. De plus, il est rare d'être complétement autonome (faire partie d’un circuit).

Quand on parle de travail et d'organisation → On ne peut approcher le travail que sous l'angle systémique. Il faut que l'individu qui va se trouver plongé dans une activité de travail soit toujours en constante interaction dans son environnement physique et social.

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Quelle est la signification du travail aujourd'hui

Le travail est empreint de valeur, il est devenu une valeur en soi. Il y a valorisation de l'individu à travers le métier qu'il exerce, la nature du travail qu'il effectue. Notion qui sert aujourd'hui de référence dans la mesure où elle traduit vraiment le statut de l'individu : sa place dans un groupe, son autonomie dans ce groupe mais aussi avec des points négatifs comme la position ou l'exclusion du groupe de celui qui ne travaille pas.

La valeur ne peut plus être traduite qu'objectivement par la quantité de travail fournit mais aussi subjectivement par l'utilité qu'on lui accorde (dans notre actuelle société de consommation). Évolution qui se solde par une dichotomie aujourd'hui dans nos sociétés occidentales : le travail est encore un peu vécu comme une peine mais aussi comme un épanouissement. Il existe des pays où on ne voit pas l'articulation entre la peine et l'épanouissement (ex : industries chinoises). Cette dichotomie va se répercuter au niveau de la psychologie du travail, au niveau de ses finalités car le souci de la psychologie du travail ce sera de chercher à réduire les contraintes, la pénibilité et d'un autre côté, elle va se focaliser sur le développement de la personne. Parfois, on voit s'opposer une psychologie plus technicienne qui s'intéresse aux conditions de travail et une autre psychologie qui se centre sur les individus en terme de vécu et en terme de représentation.

→ En psychologie du travail et des organisations, on cherche a concilier les deux approches en défendant l'idée d'une réalisation par et dans le travail. La psychologie du travail et des organisations pense pouvoir concilier les deux. La grande question : peut-on s'épanouir dans une situation de travail ? Logique individuelle : concerne l'individu.

Logique organisationnelle : conditions, logique de l'entreprise.

Ces logiques peuvent-elles être conciliables ? La psychologie du travail s'est d'abord concentrée sur l'un, puis sur l'autre. Aujourd'hui elle tente de concilier les deux.

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