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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Le travail : une activité ou une valeur ?

Le travail est une succession d'actes auquel on ne peut pas le réduire, ce n'est pas la somme d'actes. Il est difficile de le définir seulement en terme d'activité car dans certaines circonstances, une activité paraitra comme du travail (dans le sens contrainte) alors que dans d'autres circonstances elle ne le sera pas. C'est une affaire de représentation dans la mesure où il est soumis à la subjectivité, dépassant l'individu (→ sociale). Porteur de signification pour l'individu mais qui le dépasse, signification culturelle et religieuse. Il est investi de valeurs qui vont évoluer au fil du temps sous l'effet de différents facteurs. Dans l'antiquité grecque, le mot travail n'existait pas car seuls les esclaves travaillaient (non-citoyens). Pour eux, même si le travail manuel est respecté, il doit néanmoins laisser le temps à la pensée de s'exprimer. Sous l'influence du christianisme naissant (fondé sur le nouveau testament), la vision antique du travail va basculer pour devenir une vision plus positive. Le travail va plutôt être une source de salut, cette signification se voit doublée d'une autre valeur : la valeur marchande du travail qui traduit de manière progressive la division du travail et ce qu'on va appeler le salariat. Cette évolution se fait au cours du moyen-âge sous l'influence des moines défricheurs chez lesquels l'activité manuelle était valorisée. Ils vont aussi mettre à l'honneur Jésus qui était fils de charpentier. Autrement dit, le travail, progressivement à travers leur perception, ne va plus être considéré seulement comme une nécessité humiliante mais comme une tâche noble qui forge les vertus. Le travail devient le témoin de l'insertion dans une communauté, signifie le moyen de s'y réalisé et même temps on gagne le salut de son âme.

Esclavage remplacé par le servage, des serfs attachés au seigneur. Ils peuvent produire pour eux même, vendre, échanger contre de la monnaie. Au moyen-âge, il y a l'organisation du travail au sein d'ateliers qui sont organisés autour de 2 corps sociaux : les maîtres et les apprentis (→ corporations très structurées du compagnonnage). On assiste à l'émergence du travail salarié. Le mot salaire vient de « salarium » signifiant « ration de sel ». On trouve trace de ce mot en 1260 dans le sens de rémunération en échange d'un travail effectué. L'artisanat se développe, ainsi que le commerce qui va façonner les échanges au sein des grandes guildes de marchands italiens. Époque de la naissance du capitalisme qui consacre la division du travail entre celui qui détient le capital et celui payé par le précédent pour assurer les échanges.

Époque où formes politique et religieuse sont mélangées (droit divin). Naissance du protestantisme qui va introduire la notion du travail bien fait, application au travail pour lui-même associé au désir de s'enrichir. Le travail reste une affaire de salut spirituelle mais s'accompagne d'une reconnaissance sociale. Le terme travailleur a suivi la même évolution. Au départ pour caractériser celui qui souffre jusqu'à êter valorisé pour désigner celui qui fait une activité professionnelle dans un secteur comme l'agriculture ou l'industrie au sein d'un capitalisme naissant. En 1675, on voit apparaître l'expression « faire travailler son argent ».

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Que nous apprend l'étymologie ?

Les mots travail et travailler se retrouve tôt dans la langue française (vers 1080). Ces traces reflètent une vision négative du travail. Vient du latin « tripaliare » signifiant « torturer ». Il continuera pendant longtemps a porté ce sens de souffrance physique en exprimant des idées de fatigue, de contraintes, de limite de la liberté, de tourment (→ le travail de l'accouchement), comparé au joug des animaux, synonyme de servitude voire de la punition (Bible : Adam et Ève sont chassés du paradis et doivent alors travailler). Mais il y a aussi une question d'autonomie, compter sur son intelligence → Le Robert, Alain Rey, 2006.

Henry Piéron, 1973 : « Le travail est une activité physique et intellectuelle opposée au jeu et au loisir que l'on s'impose dans un but utilitaire ou qui nous est imposé ».

Il faut attendre le 15ème siècle pour que le mot traduise une activité productive, permet de subsister avec ses implications sociales (= le travail répond à l'obligation individuelle de participer à la survivance et au développement de la collectivité). On voit aussi la façon dont le travail est accompli, la façon dont on obtient le résultat.

Au 18ème siècle, le mot travail commence a s'appliquer à l'activité d'une machine. On le trouve aussi pour caractériser le fonctionnement d'un organe, à l'occasion d'une cause naturelle aboutissant à une transformation (la chimie),... Une évolution intéressante, on quitte le produit du travail lui-même pour parler de processus, de dynamique (= le temps qui passe et qui transforme). On ouvre la voie à une définition abstraite du travail. Le travail n'est plus assimilé au produit et à l'effort mais a une transformation qui insuffle de l'énergie, on voit poindre une certaine sublimation de la notion de travail pour un individu qui semble libéré de ce « joug », l'Homme n'a plus besoin de travailler comme une bête. L'Homme → Créateur d'objets, de services, conception du travail et de l'Homme qui l'exécute dans une distanciation avec la contrainte primaire de travailler pour tout simplement se nourrir. Travail qui accède a une dimension supérieure, celle d'une oeuvre qu'on accomplit, qui est distincte du monde naturelle du fait de la transformation qui est réalisée. Dépasse les limites temporelles de celui qui les met en oeuvre (investissement).

Au 19ème siècle, il y a la révolution industrielle. Le travail désigne alors l'activité humaine organisée au sein d'un groupe social et exercée régulièrement. Désormais, la distanciation entre le produit et son accès va se confirmer et s'amplifier de plus en plus, le produit du travail va échapper a celui qui le réalise.

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Le travail : une notion complexe

Complexe ne veut pas dire compliqué et impossible à définir. Cela signale que c'est une réalité et une notion qui ne peut pas être entièrement définie et expliquée. Il y a plusieurs étapes historiques au cours du temps : Les sociétés éclairent la notion de travail et en retour les différentes conceptions qui se dégagent au cours des siècles constituent un facteur explicatif de l'évolution générale de ces sociétés. C'est une symbiose. Il est posé ici la relation entre l'Homme et le travail. Le positionnement du travail par rapport à l'humanité pose une question : à travers le travail, est-ce vraiment le sort de la société qui est en jeu ? L'Homme a-t-il vraiment besoin de travailler ?

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Introduction : La Psychologie du travail

La notion de travail est une notion très idéologiquement ancrée dans le sens où son interprétation change considérablement au cours du temps (la conception qu'on en a reflète les évolutions politiques, économiques, technologique,...). Aujourd'hui, les tenants sont visibles mais pas forcément les aboutissants. Ces approches là (économiques, sociales,...) sont souvent parcellaires ; elles ne prennent pas le travail dans son ensemble.

Le domaine du travail est partagée par d'autres disciplines que la psychologie (sociologie, le droit, l'économie,...). La psychologie est arrivée tardivement et n'a pas fait le tour de la question. Sa particularité du fait qu'elle arrive comme science : elle ne va pas considérer le travail comme un simple champ d'application mais comme une spécialité à part entière, comme une véritable branche de recherche tant appliquée que fondamental. La psychologie du travail est une sous-discipline comme les autres (psychologie clinique, du développement,...).

Discipline experte en communication. La communication repose sur la transmission de l'information et sur la modification,... → on vise autant les individus au travail et l'organisation dans laquelle ils sont immergés. Il y a une partie objective et une autre subjective car le travail est source d'expérience, de représentations,... au niveau de la conception, de l'exécution et de l'évaluation (l'évaluation renvoie à des critères qui renvoient eux-mêmes à des normes qu'on a institué).

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Familles homoparentales

- Dénombrement impossible
- Étude sur le développement des enfants élevés par des mères lesbiennes ou des pères gays
- Attention sur l'identité sexuelle, développement émotionnel, relations sociales avec les pairs, le
risque d'abus sexuels, réussite académique, risque de psychopathologie
- Innocuité de l'homoparentalité

→ Piège de la stigmatisation pour ces 3 modèles de familles : Comparaison normative avec la famille « traditionnelle » et culpabilisation des familles « atypiques ».

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Familles recomposées

- Avant 1970 : la famille « reconstituée » (on 'refabrique' quelque chose)
- Depuis 1987 : la famille « recomposée » (Théry)
- Avant 1970 : logique de substitution (le nouveau prend la place de l'ancien conjoint)
- Progressivement : logique d'addition (le parent garde ses droits parentaux).
- Des familles à haut risque ?
- L'archétype de la nouvelle famille heureuse ?
- Et la question du statut du beau-parent (n'a ni droit ni devoir envers l'enfant de son conjoint)

Vers 1975 : divorce par consentement mutuel. Avant, on ne pouvait divorcer que pour faute.

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Familles monoparentales

- En 2006 : 1,75 million de familles composées d'enfants de moins de 25 ans et d'un seul parent.
- 2,8 millions d'enfants vivent dans une famille monoparentale
- Les femmes (86% des familles monoparentales) sont assez souvent en situation précaire (travail,
logement).
- Évolution du statut matrimonial légal des parents (+ de célibat et de divorce ; - de veuvage et de
mariage)

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Une révolution amoureuse

- Autonomie et liberté de chacun, égalité des sexes
- Couple fondé sur le sentiment amoureux
- Union librement consentie et reconduite sur la base de la satisfaction des partenaires
- Augmentation du pourcentage d'enfants nés hors mariage
- Désinstitutionnalisation du mariage (on se marie de moins en moins)
- Augmentation du taux de divortialité

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