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Mesure de pH via l’électrode de verre :

Les électrodes de verre sont dites « électrodes de référence » car leur potentiel ne varie pas au cours de la mesure.

Ex : Ag/AgCl (saturée ou non en KCl), électrode au calomel (saturée ou non en KCl), … L’électrode de référence contient un fil d’argent, des ions Ag+ ainsi que des ions Cl-.

En mettant les ions chlorures en large excès, sa concentration varie très peu. On peut alors considérer le rapport comme constant, tout comme le reste de l’expression. Au final, on a donc un potentiel constant, ce qui en fait une électrode de référence.

L’électrode de verre contient un fil d’argent recouvert d’une solution d’AgCl baignant dans du HCl 0,1 M. Sur la membrane de l’électrode se situe, entre autres, des ions orthosilicate [SiO4]4- (composants du verre), liés à des ions Na+ afin d’assurer l’électroneutralité du matériau. Une fois en solution, il y a échange entre les ions Na+ de la membrane et les ions H+ en solution.

Il s’instaure alors une différence de potentiel entre la face interne de la membrane de verre et la solution à étudier. De cette différence de potentiel, on déduit la concentration en H+ et ainsi le pH (en étalonnant toutefois au préalable le pH-mètre afin d’établir une courbe de référence).

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Electrolyse

Lors d’une électrolyse, un générateur de courant impose une contrainte au système. Cette contrainte va forcer la réaction dans un sens.


C’est donc l’inverse du principe de la pile. Cette technique est très souvent utilisée entre autres pour le plaquage de métaux nobles ou la synthèse de l’hydrogène à partir de l’eau.

Cu2+ + 2 électrons ⇄ Cu(s)

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Pile électrochimique

L’idée de base est la séparation des couples redox en deux compartiments différents. Ainsi, on peut utiliser le transfert spontané d’électrons du réducteur vers l’oxydant pour produire un courant électrique.

Avec ces deux couples, on peut former une pile électrochimique. Pour ce faire, on place d’une part, une tige en zinc dans une solution de sulfate de zinc et de l’autre, une tige de cuivre dans une solution de sulfate de cuivre (. On a donc une réduction du cuivre à la cathode et une oxydation du zinc à l’anode.

De manière générale, on dit que l’anode est le siège de l’oxydation et la cathode le siège de la réduction.

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La réaction d’oxydoréduction

Introduction :

Rappel du premier quadrimestre : Une réaction d’oxydoréduction (ou redox) est un transfert d’électron d’un réducteur vers un oxydant. Chaque composé possède un état d’oxydation qui peut lui être attribué à l’aide des quelques règles suivantes :

* L'état d'oxydation d'un atome dans un élément est 0

* L'état d'oxydation d'un ion monoatomique est égal à sa charge

* L'oxygène reçoit un nombre d'oxydation de -2 dans les composés covalents, sauf dans les peroxydes, où il vaut -1

* Dans les composés covalents avec un non-métal, l'hydrogène a un nombre d'oxydation de +1. Il a un état d’oxydation de -1 dans les hydrures.

* Dans un composé binaire, l'élément qui a la plus grande attraction pour les électrons reçoit un nombre d'oxydation négatif égal à sa charge dans des composés ioniques.

* La somme des nombres d'oxydation dans un composé doit valoir la charge totale du composé

L’oxydation est la réaction menant à la perte d’électrons.

La réduction est la réaction menant au gain d’électrons. Il existe une réaction d’oxydoréduction particulière où un élément joue à la fois le rôle d’oxydant et de réducteur. Cette réaction s’appelle « La dismutation »

Ex : 2 Cu+ (aq) ⇄ Cu2+ (aq) + Cu (s)

Les réactions redox sont parfois cacher. Le plus bel exemple est celui de l’équilibre entre l’ozone et le dioxygène.

O2 ⇄ O3

Comment expliquer que cet équilibre est une redox alors que son état d’oxydation est invariant au cours de la réaction ?

Dans cette réaction, l’état d’oxydation passe de 0 à 0, il ne semble donc pas y avoir de réaction or il y en a bien une. Pour comprendre, il faut se référer à la structure de Lewis des composés :

On remarque que pour l’ozone, l’E.O. de 0 n’est qu’une moyenne des E.O. des 3 atomes d’oxygène, qui sont respectivement de 0, +1 et -1. Ceci explique l’apparente invariance de l’état d’oxydation.

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Titrage acido-basique

Nous allons aborder la notion de titrage acido-basique. Cette notion est importante pour les séances de travaux pratiques.


Avant d’aborder les 3 grands cas différents, il est important de préciser que c’est toujours l’acide ou la base le plus fort qui va dans la burette et le plus faible dans l’erlenmeyer.

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Comment préparer une solution tampon ?

1°) Il faut fixer l’objectif de pH. Autour de quelle valeur de pH veut – on créer un tampon ?

2°) Une fois que l’objectif est fixé, il faut choisir un élément acide qui a un pKa proche de l’objectif.

3°) Faire attention que Ka, Kb < 10-3. Ceci signifie aussi qu’il est difficile de préparer une solution tampon de pH inférieure à 3 ou supérieure à 11).

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