Menu

Le gaz réel

Le comportement d’un gaz parfait n’est pas vérifié à haute pression et basse température. Ceci est dû aux hypothèses formulées sur la nature d’un gaz parfait. Si on retourne un peu en arrière, on avait dit qu’un tel gaz avait quelques propriétés dont le fait que le volume de ses particules individuelles est négligeable et que celles –ci n’exercent aucune force l’une sur l’autre. En réalité, chaque particule a un volume propre et il existe des interactions intermoléculaires.

Il existe en fait 6 sortes d’interactions intermoléculaires différentes :

  • Charge-charge : Ce sont les interactions électrostatiques habituelles. Un site positif est repoussé par un autre site positif alors qu’un site positif est attiré par un site négatif.
  • Dipôle permanent – Dipôle permanent (μD - μD) : Ce sont les interactions qui ont lieu entre des molécules globalement neutres possédant néanmoins des fractions de charges électrostatiques.
  • Dipôle permanent – Dipôle induit (μD - μI) : Ce sont les interactions qui ont lieu entre une molécule globalement neutre possédant néanmoins des fractions de charges électrostatiques (dipôle permanent) et une molécule neutre mais polarisable à cause de sa taille. En effet, plus une molécule est grande, plus il y a d’électrons. Le mouvement de ces électrons à l’intérieur de la molécule peut former un moment dipolaire induit. C’est le cas par exemple dans la molécule de diazote.
  • Dipôle induit – Dipôle induit (μI - μI) : Ce sont les interactions qui ont lieu entre 2 molécules neutres mais polarisable à cause de leur taille. Par fluctuation des mouvements des électrons, ceux-ci créent un dipôle induit car ils sont plus concentrés à un endroit de la molécule. C’est donc bien un phénomène spontané qui se déroule en des temps infinitésimaux.


Il est intéressant de préciser que toutes les interactions faisant intervenir les dipôles (μI - μI, μD - μI et μD - μD) sont englobées dans ce que l’on appelle les « Forces de Van der Waals ». Le dernier type d’interaction « attrselected » est le pont hydrogène.

  • Ponts hydrogènes : Les liaisons hydrogènes se produisent entre un atome de fluor, d’oxygène ou d’azote et un atome d’hydrogène. Dans cette liaison, l’hydrogène porte une fraction de charge positive et l’autre atome, une fraction de charge négative. L’origine de cette interaction réside dans le fait que H+ est un proton. Celui-ci peut alors rentrer dans les orbitales non-liantes, ce qui permet l’interaction.
  • Répulsions quantiques : C’est la seule interaction qui est « répulsive ». Elle se base sur l’impénétrabilité quantique. Si on se rappelle le principe de Pauli, seul 2 électrons avec les mêmes nombres quantiques peuvent être situés sur la même orbitale.
En savoir plus...

Théorie cinétique des gaz

Cette théorie permet d’expliquer les propriétés d’un gaz idéal à partir du comportement individuel des particules qui le composent. Elle a été élaborée pour relier des grandeurs macroscopiques (pression, température) aux mouvements des molécules (éléments microscopiques). C’est le chercheur autrichien Boltzmann qui a été le premier à faire un lien entre le microscopique et le macroscopique.


La théorie cinétique des gaz est basée sur un ensemble d’hypothèses :
* Le volume des particules individuelles est négligeable (points géométriques massifs).
* Les particules sont toujours en mouvement mais à des vitesses négligeables.
* Les collisions des particules avec les parois causent la pression exercée par le gaz.
* Les particules n’exercent aucune force l’une sur l’autre.
* L’énergie cinétique moyenne est proportionnelle à la température de Kelvin du gaz.

Essayons de quantifier la pression exercée par un gaz. Nous savons que ce sont les collisions des particules avec les parois qui causent cette pression. Une particule cogne donc la paroi puis repart dans l’autre sens avec une vitesse égale en norme (figure I) La force exercée par seconde est donc

Mais il vaut prendre en compte le nombre de particules N qui frappe la paroi par seconde. Pour ce faire, nous considérons un cylindre de distance d et d’aire A dans lequel les particules circulent.

Jusqu’ici, nous avons considéré que toutes les particules se déplacent vers la paroi. Or comme le montre la figure II, les particules ont la possibilité d’emprunter 6 directions différentes dont une seule participera effectivement à l’élaboration de la pression. Seul 1/6 des particules considérées sont concernées.

Ceci est l’expression de la pression pour n moles d’un gaz constitué de particules de masse m
dans un volume V.


Dans l’expression précédente, on retrouve l’énergie cinétique des particules : « ½ mv² ». Cette énergie est en faite une mesure de la température (On peut aisément le démontrer à partir de la loi des gaz parfaits et l’expression de la constante de Boltzmann). En regardant l’expression de l’énergie cinétique d’une mole (voir ci – dessous),

En savoir plus...

Gaz Parfait

Depuis longtemps, les scientifiques ont voulu trouver une expression régissant les gaz. Nous allons en voir quelques unes :

Boyle avait trouvé un lien entre la pression et le volume. En effet, lorsqu’il maintenait la température constante, le produit de la pression par le volume restait constant.

P1 V1 = P2 V2

Cette expression n’est valable qu’à basse pression.

On a donc définit un gaz parfait comme étant un gaz qui obéit à la loi de Boyle.

Charles lui postulait pour un lien entre volume et température : « Le volume d’un gaz est directement proportionnel à la température et tend vers zéro à zéro Kelvin »

Avogadro, lui, montre que le volume de gaz augmente linéairement quand le nombre de particules augmente. Le volume est donc proportionnel au nombre de particules. Tout comme la loi de Boyle, l’affirmation n’est valable qu’à basse pression

Cette loi est uniquement valable si la pression est inférieure à 1 atmosphère. Au niveau microscopique, elle peut être interprétée de la manière suivante :

- Les particules sont ponctuelles (pas de volume propre)

- Les particules sont éloignées les unes des autres. Il n’y a donc pas d’interactions entre elles.

- Le rapport n/V = P/RT doit être petit. Ce qui implique une forte température et une faible pression.

Comment varie la pression si on mélange différents gaz ? C’est Dalton qui a répondu à cette question. La loi de Dalton dit : « soit un mélange de gaz dans un volume donné, la pression totale sera la somme des pressions individuelles de chaque gaz ».

On retrouve donc l’expression de la fraction molaire.

En savoir plus...

L’état gazeux

L'état gazeux est le mieux caractérisé des différents états de la matière, car il est le plus simple à modéliser. Si on devait donner quelques propriétés des gaz, on dirait surement qu’ils :

* Remplissent uniformément tout récipient.

* Se mélangent complètement avec tout autre gaz.

* Exercent une pression sur leur environnement.

On utilise couramment la pression pour quantifier la « force des gaz ». Ceci remonte à l’expérience de Torricelli de 1643. Il avait conclu de son expérience que les gaz appuient sur le mercure, ce qui le fait monter dans le tube.

Où l’unité, N/m² est défini comme le « Pascal ». Actuellement, on utilise plutôt l’atmosphère 1 atmosphère (atm) = 101 325 Pascal (Pa) = 760 mm Hg = 760 Torr

En savoir plus...

La spectroscopie moléculaire

Nous avions vu que l’énergie dans l’atome est quantifiée grâce au spectre de l’atome d’hydrogène. Qu’en est-il d’une molécule ?

Dans une molécule, il existe également des niveaux électroniques. Mais ce n’est pas tout. En effet, les liens chimiques vibrent d’où l’absorption d’énergie de la molécule. Cette absorption est elle aussi quantifiée et peut servir à faire effectuer une rotation à la molécule. L’énergie est donc très quantifiée dans une molécule car les niveaux se superposent les uns par rapport aux autres comme ci-contre. Pour faire une analogie avec le spectre d’émission de l’hydrogène, celui d’une molécule ressemblerait à la figure XXXIV On remarque que les émissions se rassemblent en bandes d’absorption.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO