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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Les articles 414 et 415 du code pénal

Objectif : éviter que des coalitions (de patrons pour fixer ensemble les salaires - -> diminution de la concurrence – et d’ouvriers qui mèneraient des grèves) n’entravent le bon fonctionnement de l’économie. L’article 414 punit les patrons et l’article 415 les ouvriers. Ces articles semblent égaux… Erreur : les patrons ne sont poursuivis que s’ils forcent de manière abusive ou injuste une diminution des salaires et s’il y a un début de mise en oeuvre, tandis que les ouvriers sont punis dès qu’ils se forment en coalition ; de plus, l’article 414 n’a jamais été appliqué, contrairement à l’article 145 -> infériorité juridique des ouvriers -> beaucoup d’ouvriers seront envoyés en prison dans la 2ème moitié du XIXème s.

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Les enquêtes sociales

Durant la 2ème moitié du XIXème s., les industriels menèrent de grandes enquêtes sur la situation quotidienne des ouvriers. On ne va pas pour autant pas l’arranger : la bourgeoisie estime qu’il n’est pas nécessaire de légiférer en matière de protection sociale car il faut laisser la population s’organiser. On suggère plutôt de moraliser la population : si les ouvriers sont pauvres, c’est parce qu’ils vont au café -> il faut leur enseigner l’épargne. Il faut en fait surtout éduquer les femmes, qui sont des éléments de moralisation de la société (si l’homme va au café, c’est parce que le ménage n’est pas suffisamment bien tenu et que la femme ne l’encourage pas suffisamment à rester chez lui).


CCL : on considère que la situation désastreuse du monde ouvrier est liée à ses propres erreurs et sa mauvaise gestion.

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La Société Générale

Holding créé sous le régime hollandais par Guillaume Ier, elle va faciliter l’investissement dans les sociétés industrielles belges de charbonnage et de métallurgie et de la sorte fonder un petit empire industriel basé dans le Hainaut.

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Les milieux financiers internationaux

Ils vont investir en Belgique où ils se rendent compte qu’il y a de grandes potentialités. Cela arrange l’Etat car pour assurer le développement industriel du pays, il faut des crédits. Cet appel à la finance internationale est facilité par la position du Léopold Ier dans les grandes familles banquières européennes. Cependant, les financiers ne prêtent jamais sans avoir de garantie. Ils vont en l’occurrence exiger de la Belgique de conserver sa neutralité (objectif= maintenir la stabilité en Europe) et ainsi intervenir indirectement dans la politique économique du pays.

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La politique économique

Les éléments favorisant la croissance économique de la Belgique vont être renforcés par la politique économique du pays. Dans un 1er temps, les dirigeants de ce petit royaume devaient assurer sa viabilité économique en montrant que le système pouvait fonctionner. Dans ce cadre, on va mener une politique économique interventionniste (l’Etat intervient pour soutenir les entreprises et mettre en place des mesures douanières pour protéger les marchés nationaux). Elément le plus symbolique de cette politique économique : le développement des voies de communication, plus spécifiquement du nombre et de la longueur des chemins de fer à partir de 1835. Cela va doper le développement économique en facilitant le transport des marchandises. De plus, cela permet de désenclaver les campagnes, qui ne seront jamais loin d’une gare (‡ dans des pays plus vastes, certaines régions se retrouvent exclues du monde).

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Les facteurs culturels

Il y a une véritable culture entrepreneuriale du développement économique dans le monde politique belge du XIXème s. Y sont en effet présents de véritables hommes d’affaires qui conçoivent leur mission politique comme celle de grands patrons industriels. De plus, le monde politique est très lié à ce secteur.

Si, dans un 1er temps, la perte des marchands hollandais, complémentaires aux industriels belges, pose problème, on va la compenser dans un 2ème temps par une forte croissance économique du nouvel Etat, concentrée sur les bassins miniers wallons. Bruxelles aussi va s’imposer à l’époque comme une ville très dynamique qui va longtemps être la 1ère ville industrielle du pays (non pas grâce à quelques grandes industries mais grâce à de nombreuses petites et moyennes entreprises).

Cependant, les campagnes flamandes vivent une situation très difficile. En effet, au milieu du XIXème s., on va mourir de fin dans certaines régions à cause de la maladie de la pomme-de-terre, qui constitue pourtant l’aliment essentiel des populations pauvres.

CCL : on a un développement économique et social à 2 niveaux.

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Les facteurs géographiques

La Belgique est un carrefour. Ca ne l’a pas toujours servie : elle fut longtemps le champ de bataille de l’Europe. Mais sur le plan économique, ça lui permet d’être un lieu exceptionnel d’échanges de marchandises. Le pays utilisa d’abord les voies de communication naturelles avant de développer les chemins de fer (Belgique = noeud ferroviaire de l’Europe), qui lui permirent d’user au mieux de sa situation géographique.

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Les facteurs naturels

La Belgique va profiter du charbon, élément essentiel à la révolution industrielle qui représente une source d’énergie abondante et bon marché. Il permet d’actionner les nouvelles machines. On va de ce fait implanter le long du sillon charbonnier, qui traverse une partie de la Wallonie, des entreprises métallurgiques.

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