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Filtrer les éléments par date : juin 2014

La situation internationale

La situation française conduisait logiquement les Belges à la révolution : à la même époque en 1830, des mouvements divers en France remplacent Charles X, dernier souverain traditionnel, par la monarchie de Juillet, constitutionnelle, de Louis-Philippe, qui devient non pas roi de France, mais roi des Français.

Par ailleurs, un peu partout en Europe naissent des mouvements : 1) nationaux, 2) libéraux (opposés aux monarchies traditionnelles), et 3) sociaux (révoltes ouvrières d’un prolétariat ayant une situation économiquement difficile  destruction de machines -> les classes moyennes comment elles aussi -> réagir négativement)  les conditions sont favorables au développement d’une révolution belge qui sera nationale, en partie libérale, et en partie sociale.

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L’opposition de l’Eglise ET des libéraux

Les libéraux représentent une élite croyante, mais opposée au pouvoir de l’Eglise dans l’Etat. Par ailleurs, ils ne sont pas d’accord avec les abus du souverain en matière de contrôle de la liberté de presse (cet élément est important : alors que les assemblées sont composées de représentants d’une petite partie de la population, la liberté de presse permet à toute la population de s’exprimer, de donner un avis éventuellement contraire à celui des députés)  association, contre le souverain, des catholiques et des libéraux (naissance de l’Etat belge = naissance d’une opposition commune au-delà de divergences internes). Résultat : est créée en 1828 l’Union pour le Redressement des griefs pour obtenir une modification de la politique du souverain (‡ dire qu’il faut que le souverain parte).

Les catholiques et libéraux revendiquent : 1) l’application de grandes libertés fondamentales (les libertés de presse, de réunion et de conscience, chères aux libéraux), 2) la liberté d’enseignement, chère aux catholiques (ils veulent pouvoir développer leurs propres écoles), 3) le principe de la responsabilité ministérielle (pour que l’assemblée législative puisse démettre un ministre), et 4) une élection directe des parlementaires. Ils dénoncent en outre le traitement inégal des Belges et des Hollandais (cf la politique de néerlandisation).

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Des relations difficiles avec l’Eglise catholique

Elles se dégradent rapidement avec la loi fondamentale, notamment en matière de liberté de conscience et d’enseignement (le souverain souhaite avoir main mise sur l’ensemble de son organisation et veut même fonder un collège philosophique où doivent passent tous les futurs prêtres afin de contrôler leur formation). Ce que réussit en réalité à faire le souverain, ce n’est pas l’amalgame des populations, mais la matérialisation de leur opposition : il arrive à souder des populations du Sud contre lui, malgré les divergences entre catholiques et libéraux.

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La politique économique et culturelle

1. Sur le plan économique, il continue l’amélioration des réseaux de communications, il dynamise ce secteur, il modernise les ports et crée en 1822 la Société Générale de Belgique, société très dynamique va devenir l’institution la plus importante du pays entre les XIXème et XXème s. Elle obtiendra les faveurs des industriels (cf leur révolte retardée). Son objectif : faciliter les investissements dans les domaines charbonnier, métallurgique, textile, … en taxant le charbon concurrent anglais  développement de grands empires industriels familiaux. Ces progrès profitent surtout au Sud  la bourgeoisie de Nos Régions demande plus de pouvoirs, mais le souverain ne lâche rien.

2. Sur le plan culturel : échec de la politique linguistique. En effet, le souverain veut encourager l’utilisation du néerlandais (idée : n’avoir qu’une seule langue pour l’administration/l’armée), ce qui pose problème : la bourgeoisie, non pas industrielle mais celle impliquée dans l’administration de l’Etat, s’y oppose. De manière générale, les flamands n’apprécient pas qu’on leur impose le hollandais comme langue générale car cela supprime leurs dialectes.

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la loi fondamentale ne fait pas le bonheur des catholiques.

Cette loi fut mise en place en 1814 (= 1ère défaite de Napoléon), mais ce n’est qu’en 1815 qu’on organise le nouvel

Etat il faut encore la faire accepter par le Sud Guillaume procède à une consultation des notables/personnalités importantes du Sud. Parmi ces personnes, une majorité absolue rejette le nouveau texteen principe, la loi fondamentale n’est pas acceptée. Pourtant, elle va être adoptée : on va utiliser l’arithmétique hollandaise qui considère que les abstentions comptent pour des votes positifs, et pour renforcer encore la part des votes positifs, on se rend compte que certaines personnes contre la proposition ont motivé leur vue parce par leur opposition à l’égalité des cultes on soustrait ces voix aux voix négatives la loi fondamentale est adoptée.

La loi fondamentale établit une monarchie constitutionnelle (= une constitution limite en partie les prérogatives du souverain) qui va être intéressante car elle se situe à l’intersection de l’Ancien Régime (= monarchie absolue) et la monarchie moderne de 1830. Le roi va constituer le coeur du pouvoir exécutif (il détient seul le pouvoir de décision dans toute une série de domaine - affaires étrangères, questions militaires, enseignement, …). A côté de lui, il y a des ministres, mais qui ne sont responsables que devant le roi il n’y a pas le principe de la responsabilité ministérielle. Le pouvoir législatif compte 2 chambres : une dont les membres sont nommés directement par le souverain, et une qui est élue par un système d’élections indirectes (les électeurs, qui ne représentent qu’une partie de la population, élisent des députés provinciaux qui choisissent l’assemblée législative). Son rôle est très limité car le roi a beaucoup de pouvoir et les ministres ne sont pas responsables devant l’assemblée.

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La loi fondamentale

Notre royaume se dote d’une loi fondamentale (« GrondWet » = nouveauté pour l’époque !) qui va des dispositions assez modernes : 1) la liberté de religion (qui choque les catholiques du Sud), 2) la séparation du temporel et du spirituel (le clergé ne peut plus faire partie des assemblées législatives  ça ne plaît aux cléricaux qui veulent maintenir une influence politique), 3) la liberté de conscience, 4) c’est le souverain (= pouvoir exécutif) qui a en main l’enseignement (et plus le clergé, qui aurait bien voulu récupérer ses prérogatives d’avant l’époque française)  le clergé peut continuer à enseigner, mais sous la haute autorité du souverain, et 5) c’est aussi le souverain qui règle la police des cultes.

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L’amalgame le plus parfait ?

A la fin de l’Empire Napoléonien, les habitants de Nos Régions ne sont pas tristes de voir partir l’Empereur et ses troupes, la fin de cette occupation ayant été difficile. Ce grand Empire doit alors être réorganisé  réunion des puissances européennes se réunissent à Vienne en 1815 pour retracer la carte de l’Europe. Ces puissances traditionnelles ont comme objectif de mettre en place des 6

L’objectif est d’amalgamer ces 2 territoires afin qu’ils se développent ensemble. Plusieurs difficultés : 1) depuis le XVIème s., le Nord (= les Pays-Bas actuels) est tourné vers le commerce ‡ le Sud (= Belgique actuelle) est davantage industriel (charbon, métal, …)  2 économies différentes MAIS complémentaires  l’amalgame qui fonctionnera le mieux est celui qui concerne l’aspect économique (les industriels seront d’ailleurs les derniers à se défaire de ce royaume pour se révolter), 2) à partir du XVIème s., il y a eu une évolution religieuse : les Provinces-Unies ont adopté le protestantisme (les populations les plus aisées, connaissant le moins de difficultés, sont plus à même de changer de religion) alors que nos régions sont restées attachées au catholicisme de l’époque espagnole (le clergé catholique a peur de voir le protestantisme se développer car Guillaume est hollandais)  l’amalgame ne fonctionne pas sur le plan religieux, et 3) sur le plan linguistique, ce n’est pas mieux : différences entre le hollandais et les dialectes flamands du Sud + parmi les populations flamandes, il y a un clergé catholique très puissant qui ne facilite pas les liens entre des populations qui pourraient avoir des atomes crochus sur le plan linguistique + n’oublions pas que les élites de Nos Régions parlent uniquement le français (= la langue internationale qui domine le XVIIIème s. - l’élite n’est pas favorable au développement du néerlandais), … monarchies conservatrices. Elles vont faire de Nos Régions un Etat-tampon pour éviter qu’il y ait d’autres contacts belliqueux entre la France et ses voisins. On choisit de réunir 2 territoires (la future Belgique et les futurs Pays-Bas) séparés depuis le XVIème s. On place à leur tête le roi Guillaume Ier d’Orange.

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La création du royaume

A la fin de l’Empire Napoléonien, les habitants de Nos Régions ne sont pas tristes de voir partir l’Empereur et ses troupes, la fin de cette occupation ayant été difficile. Ce grand Empire doit alors être réorganisé  réunion des puissances européennes se réunissent à Vienne en 1815 pour retracer la carte de l’Europe. Ces puissances traditionnelles ont comme objectif de mettre en place des 6

monarchies conservatrices. Elles vont faire de Nos Régions un Etat-tampon pour éviter qu’il y ait d’autres contacts belliqueux entre la France et ses voisins. On choisit de réunir 2 territoires (la future Belgique et les futurs Pays-Bas) séparés depuis le XVIème s. On place à leur tête le roi Guillaume Ier d’Orange.

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Le régime français

Durant la 1ère occupation française en 1792, la France est intéressée à développer son rayonnement et territoire.

En 1794, ce pays connaît une nouvelle victoire à Fleurus. L’occupation française constitue un moment fondamental dans l’évolution du pays : elle va mettre une fin définitive à la présence autrichienne et amène tous les éléments liés à la Révolution Française  début de la fin de l’Ancien Régime pour nos régions. Les réformes apportées par la Révolution Française suppriment les privilèges d’Ancien Régime :

Au niveau économique et social, suppression : 1) de la dîme (impôt que les cultivateurs devaient payer aux responsables religieux), 2) des corporations (organisations de métiers/travailleurs indispensables pour pouvoir exercer et qui enserraient les professions dans un moule très rigide qui ne facilitait pas l’innovation ; leur suppression amène donc le développement de nouvelles techniques), 3) du régime seigneurial, et 4) des douanes intérieures (avant, lorsqu’on passait d’une région à l’autre, on devait payer des droits pour les produits qu’on transportait ; cela ne favorisait pas la libre-circulation des produits ni le développement économique). Sur le plan administratif : 1) intégration de la principauté de Liège (séparée depuis longtemps), 2) redécoupage de nos régions (non pas en fonction des anciens comtés du Moyen-Age, mais de nouveaux départements  apparition approximative de la forme de la Belgique actuelle et des provinces actuelles  les 9 départements réunis - 1795-1814), et 3) centralisation (contre laquelle on s’était battu sous Joseph II).

Transformation des rapports Eglise-Etat : l’Eglise est soumise à l’Etat qui reprend les richesses qui appartenaient à l’Eglise.

Réformes juridiques : 1) uniformisation des organes judiciaires et 2) introduction des codes civil, pénal, commercial.

Réformes linguistiques : la France estime que la centralisation ne peut se faire qu’avec une seule langue  on impose (parfois de force) le français sur tout le territoire, on combat les dialectes  francisation des élites. Lorsque les Français prennent possession du pays, la situation économique est complexe car on est en période de guerre. Les populations vont alors être soumises à une intense exploitation économique. La situation financière aussi est difficile : la monnaie va dévalue.

Nos régions vont néanmoins devenir très prospères grâce à une modernisation des infrastructures, à la construction de nouvelles routes/canaux, … On va aussi faciliter les échanges de produits : jusqu’à la période française, Nos Régions étaient composées d’une série de duchés/comtés  quand on passait d’une région à l’autre, on devait payer des droits de douane ‡ avec l’Empire, on crée un grand marché français qui lève les barrières douanières  l’économie belge peut prospérer et exporter.

Précisons également que le grand concurrent des industries de Nos Régions, c’est l’Angleterre. Or, la France et l’Angleterre vont rompre toutes relations commerciales  les produits anglais n’entrent plus sur le marché français  les Belges ont un concurrent très dangereux en moins.

D’un point de vue social, ce grand développement économique profite au patronat industriel : on assiste à un enrichissement de la bourgeoisie. Mais à côté de cela, on voit se profiler un prolétariat industriel mal traité/payé travaillant dans des conditions déplorables et marquant une certaine hostilité par rapport à l’évolution du régime.

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La révolution liégeoise (1789-1791)

Cette fois-ci, elle est inspirée par la Révolution Française. Le prince-évêque (= particularité de la principauté de Liège = regroupement des fonctions ecclésiastique/spirituelle) Hoensbroech succède à Velbruck, qui était éclairé. Ce choix apparaît comme un retour en arrière  contestations  révolution.

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